Les trois dernières années ont vu le décollage de grandes centrales photovoltaïques et fermes éoliennes, à Sainte-Suzanne, Sainte-Rose, au Port et à Saint-Pierre principalement. Et 2008 a été, elle aussi, une année importante pour EDF dans ce domaine. Ainsi, la construction de la centrale photovoltaïque sur les bâtiments EDF à énergie positive au Port à la ZAC 2000, en juin 2008, est venue enrichir une démarche environnementale déjà active.
D’autre part, EDF s’est engagée aux côtés de l’Etat, de la Région et de l’Ademe dans un ambitieux Programme régional de maîtrise de l’énergie (PRME). Après avoir diffusé 1,2 million de lampécos entre 2006 et 2007, EDF a relancé avec les distributeurs une nouvelle opération en 2008 avec le placement de 650.000 lampécos à 1 euros.
Ce programme a permis d’économiser environ 13% d’une année pleine de consommation d’électricité et d’éviter près de 16.000 tonnes de CO2.
Le placement des chauffe-eau solaires, de l’ordre de 10.500 l’an dernier, a aussi permis d’éviter près de 13.000 tonnes de CO2. Au total, une consommation annuelle évitée de 205 GWh (Consommation des villes de La Possession et du Tampon) en 2008 pour ces deux programmes.

140 MW en projets de centrales photovoltaïques d’ici 2011

A La Réunion, EDF ne produit que 40% de l’électricité consommée, le reste étant fourni par des producteurs privés.
En 2007, 70% de l’électricité produite par EDF était d’origine renouvelable. En 2009, les travaux d’extension de la centrale hydroélectrique de Rivière de L’Est avec un 4ème réservoir permettront d’augmenter de 16 MW la capacité de celle-ci.
D’autre part, la filiale EDF Energies Nouvelles a inauguré le 29 janvier dernier la pose du premier module de la future plus grande centrale photovoltaïque de France à Sainte-Rose, en présence du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves Jégo. Celle-ci aura une puissance de 14,25 MW pour une production de 20,5 GWh/an.
Au total, c’est près de 140 MW en projets de centrales photovoltaïques d’ici 2011 qui sont programmés, tous producteurs confondus, dont 49 MW pour la seule année 2009.

Une technologie de batteries de stockage d’énergie expérimentée à La Réunion

Le développement des énergies éolienne et photovoltaïque doit être accompagné de solutions qui permettent de pallier leur intermittence et de garantir à toute heure la fourniture d’électricité. En effet, contrairement à l’eau qui peut être stockée pour être turbinée au moment opportun, le soleil et le vent ne se stockent pas et leur intensité est difficilement prévisible.
C’est pourquoi, EDF va, en 2009, expérimenter à La Réunion une technologie de batteries de stockage d’énergie haute capacité, avec l’appui d’EDF Recherche et Développement.
En atténuant leur caractère intermittent, le stockage permettra une meilleure intégration de ces énergies renouvelables sur le système électrique de l’île. Le module qui sera construit à La Réunion (1 MW) sera la plus puissante unité de stockage électrochimique installée en Europe. En s’engageant dans l’utilisation de cette technologie innovante, EDF s’inscrit pleinement dans les enjeux du PRERURE et de Réunion 2030.

 SP 

• Un pic de consommation le 28 novembre dernier

La consommation électrique de l’île a cru en 2008 de 3,13% (+85 GWh, soit l’équivalent d’une ville comme Saint-Benoît), une croissance qui est cependant en rupture par rapport aux années précédentes. La puissance maximale de l’année a été limitée à 408 MW (atteinte le 25 novembre 2008).
Cette hausse très modeste, +4MW par rapport à 2007, traduit l’efficacité des actions de maîtrise de la demande d’électricité et de l’incitation des clients à décaler leurs consommations en dehors des périodes de pointes.

• Une nouvelle offre de lampécos

La Maîtrise de la Demande d’Energie ne sera pas oubliée en 2009 avec :

- pour les particuliers, une nouvelle offre Lampécos, nouveau modèle, nouveau design et une offre “coupe-veille”,

- pour les clients démunis, l’amplification des conseils pour économiser l’énergie,

- pour les professionnels & collectivités locales, des offres dédiées pour améliorer la performance énergétique des bâtiments, un accompagnement sur des actions “phares”,

- pour les industriels, l’amplification des démarches “Contrat de progrès” et l’amélioration des process industriels.