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Un rapport de la FAO valorise une ressource abondante à La Réunion
7 avril 2015
Un rapport de la FAO se penche sur les utilisations de la chaleur naturelle dans l’agriculture. Avec le Piton de la Fournaise, La Réunion dispose sur son territoire d’un des volcans les plus actifs de la Terre, source potentielle d’énergie géothermique. Tout a été remis en cause en 2010 par la Région Réunion, mais tout pourra redémarrer prochainement souhaitons-le. Voici les précisions de la FAO dans un communiqué.
L’énergie géothermique, le flux de chaleur émanant du centre de la terre, offre des opportunités exceptionnelles pour la production et la transformation rentables et durables des aliments dans les pays en développement, selon un nouveau rapport publié par la FAO aujourd’hui.
Dans certaines économies en développement, la moitié de toute la nourriture produite se perd durant la phase après récolte – en partie à cause d’un manque d’énergie abordable pour la transformation des aliments, selon le rapport Uses of geothermal energy in Food and Agriculture. Cela rend l’utilisation de l’énergie thermique particulièrement intéressante pour sécher les aliments, pasteuriser le lait et stériliser les produits dans les pays en développement, où la transformation des aliments renforcera la sécurité alimentaire.
Le séchage des aliments peut prolonger leur durée de conservation, comme dans le cas du poisson et des légumes, les rendant ainsi disponibles tout au long de l’année, notamment durant les périodes de sécheresse.
L’énergie géothermique est aussi une source principale de chauffage pour les serres agricoles et les sols, et d’eau pour l’aquaculture, précise le rapport.
Les pays en développement qui ont beaucoup à gagner de l’exploitation de l’énergie thermique pour l’agriculture sont notamment ceux de la Ceinture de feu du Pacifique, comme le Mexique, l’Indonésie, les Philippines et plusieurs pays bordant la côte pacifique de l’Amérique du Sud. De même pour l’Éthiopie et le Kenya dans la Vallée du Rift en Afrique, et les économies en transition en Europe de l’Est, comme la Roumanie et la Macédoine.
« Il s’agit d’une source d’énergie renouvelable, propre et économique, une fois effectués les investissements initiaux », nous dit Carlos da Silva, économiste principal à la Division FAO des infrastructures rurales et agro-industries.
« En utilisant une source d’énergie propre, on affronte non seulement les coûts mais aussi les impacts environnementaux de la production et de la transformation des aliments », selon M. da Silva.
L’agriculture est à la fois consommatrice d’énergie et émettrice de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement de la planète.
La recherche suggère que le recours au chauffage géothermique pour les serres réduit les infections fongiques et les coûts de combustible jusqu’à 80 pour cent, permettant d’importantes économies budgétaires. Et si les hydrocarbures sont onéreux et rares dans certaines parties du monde, les 42 millions de mégawatts (MW) estimés qui irradient du centre de la terre où règne une température de 5000°C ne sont pas près de s’épuiser.
« L’énergie géothermique pour l’agriculture peut être appliquée à petite échelle et contribuer sensiblement à la création de revenus, offrant des emplois et améliorant la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les pays en développement », ajoute Divine Njie, Directrice ajointe AGS à la FAO et co-rédactrice du rapport.
A l’échelle mondiale, 38 pays appliquent déjà l’énergie géothermique directement à la production agricole et quelque 24 pays l’exploitent pour générer de l’électricité, l’Islande, le Costa Rica, El Salvador, le Kenya, la Nouvelle-Zélande et les Philippines tirant plus de 10 pour cent de leurs besoins en électricité des sources de chaleur naturelle.
Sur les 23 pays en développement utilisant l’énergie géothermique, la majorité l’applique actuellement à des fins de chauffage et de loisirs (baignade), sans exploiter son énorme potentiel pour les utilisations agricoles.
Mais des projets d’agriculture géothermique sont en cours dans presque la moitié de ces pays, notamment dans les domaines de l’aquaculture, de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
Exemples de réussites ??Un projet financé par le gouvernement algérien soutient la création de fermes piscicoles qui utilisent l’eau chaude des forages pour chauffer les étangs d’élevage de tilapia. Les trois exploitations crées jusqu’à présent produisent en moyenne 1700 tonnes de tilapia chaque année.
L’Islande – qui tire l’essentiel de son chauffage et de son électricité de l’énergie géothermique – est un leader en matière de géothermie pour l’agriculture depuis les années 20. Outre le chauffage des serres, quelque 20 entreprises dans tout le pays sèchent entre 2000 et 4000 tonnes de poisson chaque année, tandis qu’un créneau émergent pour le séchage géothermique des aliments pour animaux en produit actuellement 500 tonnes chaque année.
Les coûts de démarrage demeurent le principal obstacle à l’étude des utilisations de l’énergie géothermique des pays en développement à plus grande échelle, les gouvernements étant donc de plus en plus appelés à s’efforcer d’attirer des investissements et à créer des environnements de politique propices, selon la FAO.
« Vous pouvez très bien investir dans des preuves sur site et ne pas trouver de sources de chaleur économiquement viables », souligne M. da Silva, en ajoutant que même en cas de réussite, vendre l’énergie à faible coût sera difficile si l’on doit récupérer les frais de démarrage.
Néanmoins, divers projets présentés dans le rapport de la FAO montrent que ces obstacles ne sont pas insurmontables et que les investissements valent la peine d’être étudiés dans le cadre d’un plus vaste effort visant à rendre l’agriculture plus durable. « Le rapport de la FAO montre d’ailleurs qu’il existe des opportunités d’utilisation directe qui n’exigent pas de coûts élevés d’exploration et d’exploitation », précise Mme Njie.
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