
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Un communiqué du CIRAD
13 mars 2009
« Plante-miracle », « or vert du désert », le Jatropha fait la Une ! Cet arbuste originaire d’Amérique du Sud produit en effet une huile aux propriétés proches de celles du gazole. Et ses graines ne sont pas comestibles : son utilisation n’entre donc pas en compétition avec les plantes alimentaires. Son exploitation industrielle a toutefois quelques limites et présente le risque de conflits d’usage sur des terres aujourd’hui à vocation vivrière.
« C’est le dernier choc pétrolier qui a créé cet engouement international pour le Jatropha. Depuis, l’intérêt est un peu retombé », déclare d’emblée Roland Pirot*, chercheur au Cirad.
Dans les années 40 déjà, la plante était utilisée comme carburant en Afrique. Là-bas, on l’appelle « pourghère » et on lui prête traditionnellement bien des vertus… Son latex contient des agents coagulants et cicatrisants pour soigner les blessures. Son huile est purgative. On l’utilise aussi pour fabriquer du savon. Son tourteau peut être utilisé en engrais. Son système racinaire profond permet de lutter contre l’érosion des sols. Et les haies vives de Jatropha entourent traditionnellement les jardins maraîchers pour les protéger des animaux.
L’Inde est en fait l’un des premiers pays à s’être intéressé de près au Jatropha à la fin des années 1990, pour produire du carburant. Ceci dit, le rappelle Gilles Vaitilingom** « des projets de développement furent montés en Afrique dans les années 80, mais ils s’avérèrent sans suite ». Si le Jatropha est une plante résistante qui pousse sur tous les terrains arides, elle n’en demande pas moins un minimum d’eau et de fertilisants pour « une production exploitable seulement au bout de quatre à cinq ans », précisent les chercheurs, d’autant que la récolte (tout comme le coton ou le café) doit se faire manuellement à cause de sa floraison échelonnée.
Une production en circuit court au Mali
En 2007, le Cirad, en partenariat avec une entreprise française Agrofuel, lançait un projet de recherche et développement sur l’huile de Jatropha utilisable soit pure pour les moteurs, soit en ester ou biodiesel. Une étude bibliographique sur la production de Jatropha était réalisée ainsi que la mise en place d’une station expérimentale au Mali. En 2009, avec un financement de la Fondation Tuck obtenu jusqu’à fin 2010, le projet continue avec le partenaire malien, l’Association d’Entraide pour le Développement Rural. L’objectif est de rendre autonome la station d’Ecotourisme de Teriya Bugu d’un point de vue énergétique, en utilisant dans les groupes électrogènes l’huile de Jatropha produite par les agriculteurs de la région.
Associés au fonctionnement de la station, les agriculteurs maliens ont déjà mis en place l’équivalent de 50 hectares de Jatropha sur de petites parcelles ou des haies réparties sur leurs exploitations.
Ce nouveau projet vise à permettre le développement d’un véritable « tissu économique local », la création de filières de productions locales et d’activités rurales rémunératrices. Soit une expérience d’agriculture familiale malienne en circuit court qu’évaluent les chercheurs du Cirad.
C’est aussi le savoir-faire du Cirad en expérimentation de terrain qui a été requis par l’Université de Wageningen (Pays-Bas), pour le volet agronomique du projet européen JATROP dont le lancement est attendu pour 2009 et qui réunit des institutions de recherche du Nord et du Sud ainsi que des entreprises privées.
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