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"Accélérer la transition énergétique et organiser notre société"
19 août 2022
"Les décideurs politiques, les législateurs et le manque d’investissements dans le secteur pétrolier et gazier sont responsables de la hausse des prix de l’énergie, et non l’Opep", a déclaré à l’agence de presse, Reuters, le nouveau secrétaire général de l’organisation de pays producteurs, Haitham Al Ghais.
L’effondrement des prix provoqué par le COVID-19 a entraîné un manque d’investissement réduisant les capacités excédentaires de production l’Opep et limitant sa capacité à réagir rapidement à de nouvelles perturbations de l’offre.
Le prix du Brent a frôlé son record absolu de 147 dollars le baril en mars 2022, après l’entrée des troupes russes en Ukraine, suscitant de vives inquiétudes concernant l’offre de pétrole. Même si les prix ont reflué depuis, ils restent historiquement élevés.
"N’accusez pas l’Opep, accusez vos propres responsables politiques et législateurs car l’Opep et les pays producteurs ont toujours poussé à investir dans le pétrole (et le gaz)", a déclaré Haitham Al Ghais, qui a pris ses fonctions le 1er août.
Les investissements dans le pétrole et le gaz ont augmenté de 10% par rapport à l’année 2021, mais ils restent bien inférieurs à leur niveau de 2019, a déclaré l’Agence internationale de l’énergie (AIE) le mois dernier.
Le secrétaire général de l’Opep a également déploré le manque d’investissements dans l’aval c’est-à-dire le raffinage et la distribution. Selon lui, les membres de l’Opep avaient accru leurs capacités de raffinage pour compenser les baisses en Europe et aux États-Unis.
"Nous ne disons pas que le monde vivra éternellement des combustibles fossiles (...) mais en disant qu’on n’investira pas dans les combustibles fossiles (...), on doit passer d’un point A à un point B du jour au lendemain", a déclaré Haitham Al Ghais dans un interview en ligne.
L’Opep a été mit en place pour veiller à ce que le monde dispose de suffisamment de pétrole mais "ce sera très difficile si l’on ne prend pas conscience de l’importance des investissements", a-t-il déclaré, ajoutant espérer que "les investisseurs, les institutions financières et les décideurs politiques du monde entier prendront cette question à coeur et l’intégreront dans leurs projets d’avenir".
Après s’être envolés en début d’année en raison de la reprise de la demande avec la fin des confinements et de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les cours ont cédé plus de 20% en deux mois et demi.
Les prix continuaient de réduire sur fond de ralentissement de l’économie chinoise et de possibilité d’un accord avec l’Iran sur le dossier nucléaire, ce qui permettrait le retour sur le marché de la production iranienne.
Patrice Geoffron, professeur d’économie à l’Université Paris Dauphine et directeur du centre de Géopolitique de l’énergie et des matières premières, a expliqué sur les ondes de franceinfo, que la demande mondiale de pétrole est "plus molle que ce qu’on pouvait anticiper".
Alors que le prix de l’essence à la pompe en France est en baisse, à 1,79 euro le litre de gasoil et à 1,74 euro celui d’essence en moyenne actuellement. Le directeur du centre de Géopolitique de l’énergie et des matières premières a indiqué que l’Europe était "condamnée" à vivre avec des prix du pétroles relativement hauts.
En dépit de la baisse des prix, "la situation démontre la limite des outils qui consistent à appliquer une ristourne pour tout le monde. Cela pose déjà un problème d’équité car tous les consommateurs sont concernés et par ailleurs, cela pose la question du moment : on va se retrouver avec une ristourne de 30 centimes en septembre à contre-temps du contexte dans lequel elle avait été débattue au parlement".
Pour Patrice Geoffron, "la seule solution est finalement de ne pas mener des ristournes encore plus élevées ou un blocage des prix qui serait délétère pour les finances publiques, mais plutôt d’accélérer la transition énergétique et organiser notre société pour faire face à cette situation".
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