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Nouvelle illustration de l’impasse du modèle
3 juillet 2013, par
Le Conseil économique, social et environnemental régional a tenu hier une conférence de presse pour présenter le compte-rendu de ces travaux sur le problème des carburants. Son étude fait ressortir une accélération récente de la croissance de notre consommation d’énergies fossiles, de 54% en 11 ans. C’est l’impasse du système.
Dans une étude sur l’évolution possible de la fiscalité sur les carburants, le CESER rend compte de l’évolution de la consommation d’énergies fossiles à La Réunion. Force est de constater que si le pays a connu un coup d’arrêt dans sa croissance économique, ce n’est pas le cas de sa consommation en charbon et en pétrole. Bien au contraire, La Réunion continue sans doute année après année à battre ses records d’émission de gaz à effet de serre.
A partir de 2004, l’utilisation du charbon a fortement progressé. Les sites du Gol et de Bois-Rouge tournent à plein régime, et les centrales thermiques couplées aux usines sont avant tout des centrales à charbon. C’est ce que démontre cette étude.
La pollution au gazole a elle aussi fortement augmenté. C’est la conséquence de l’importation de plus de 20.000 véhicules tous les ans, dont l’écrasante majorité fonctionne avec ce carburant. Rappelant qu’il est accusé de provoquer la mort prématurée de dizaines de milliers de personnes rien qu’en France.
Les autres sous-produits du pétrole voient leur consommation stagner ou légèrement baisser. C’est le cas du gaz et du sans-plomb. Il est à noter que ces deux sources d’énergie sont davantage utilisées par les pauvres. Le gaz, parce que c’est le principal mode de cuisson des aliments, et le sans-plomb, car il fait fonctionner les automobiles les moins coûteuses.
L’autre stabilité, c’est celle de la consommation du carburant pour les avions.
Cette hausse est impressionnante, mais elle aurait pu l’être encore plus si pendant 12 années, la Région présidée par Paul Vergès n’avait pas oeuvré pour que La Réunion puisse aller vers l’autonomie énergétique en 2025. S’il n’y avait pas les 100.000 chauffe-eau solaires, où en serions-nous ?
Cette hausse est inquiétante, car la direction actuelle de la Région a stoppé deux projets qui pouvaient réduire la consommation des énergies fossiles : le tram-train et la géothermie. Elle va donc se poursuivre au rythme des 20.000 véhicules importés chaque année. L’an dernier, les importations d’énergies fossiles et d’automobiles avaient coûté à La Réunion une somme équivalente à celle de la route des Tamarins. Voilà l’impasse dans laquelle mène le modèle qui enrichit les monopoles. Car crise économique ou pas, la consommation d’énergie fossile augmente chaque année, ainsi que les profits qui vont avec.
M.M.
« Revoir fondamentalement notre modèle » Aborder la problématique des "énergies fossiles", c’est aussi le faire pour répondre à des préoccupations économiques et sociales actuelles et futures de notre société. De plus, la mise en pratique de politiques issues de la transition énergétique entraînera des changements qui peuvent se résumer de la façon suivante : Comment se développer en dépendant le moins possible de facteurs sur lesquels nous n’avons aucune maîtrise, et s’orienter vers un modèle dont les leviers sont davantage à notre portée et à notre main ? L’offre des énergies fossiles est limitée par les stocks disponibles. La demande en énergie est, pour sa part, en augmentation constante, notamment, sur les marchés émergents asiatiques (Chine et Inde). Pour ce qui est du pétrole, et compte tenu de l’état des connaissances actuelles, il deviendra plus rare et nécessairement de plus en plus cher. Dans ce contexte mondial, La Réunion reste dépendante de cette source d’énergie qui concourt de manière importante au bon fonctionnement de son économie. De ce fait, quelle est l’évolution nécessaire de la fiscalité sur ces produits pour les prochaines années à La Réunion ? Au-delà de la fiscalité, ces considérations doivent nous obliger à revoir fondamentalement notre modèle réunionnais de développement et son fonctionnement économique. |
Manque de transparence La prise en compte de la TCFE, bien que n’étant pas appliquée directement à un produit fossile, semblait intéressante dans la mesure où l’électricité est produite en grande partie à partir du charbon et du fioul. De plus, cette taxe est reversée trimestriellement par EDF (en tant que collecteur) aux communes (ou à SIDELEC) et au Département. On doit noter que toutes les Collectivités appliquent pour cette taxe le taux plafond admissible et que celle-ci a généré, en 2011, une recette d’environ 12 millions d’euros (8 millions d’euros aux 24 communes et 4 millions d’euros au Département). Toutefois, il ne nous a pas été possible de mener une analyse plus approfondie de cette ressource budgétaire, E.D.F. ayant refusé malgré plusieurs relances, et sans que nous puissions en savoir la raison, de nous communiquer les recettes et redistributions de cette taxe. Concernant ce dernier point, le CESER souligne que ce manque de transparence n’existe pas seulement à EDF. En effet, le Cabinet d’études ainsi que le Conseil ont connu des difficultés, à des degrés variables, pour obtenir des différents services (État, Collectivités, collecteurs, bénéficiaires) des séries statistiques complètes, détaillées et cohérentes sur les 12 dernières années tant sur les volumes de chaque produit taxé ou consommé, les recettes générées, leur répartition que sur leur utilisation. Ainsi, à titre d’exemple, les volumes taxés de carburant (gazole, sans plomb) de 2000 à 2004 sont difficilement exploitables compte tenu de leur incohérence ou contradiction selon leur origine. Pour la même raison, le volume de gazole et de FOD a dû être fusionné. De même, contrairement à ce qui était souhaité (et que partage le CESER), il n’a pas été possible d’avoir une comparabilité entre le territoire national, hexagonal et La Réunion (ou avec les autres DROM) compte tenu de fortes différences sur les taxes et circuits. Ce constat ne peut que conforter le CESER sur sa demande récurrente de la mise en place d’une vraie Commission indépendante d’évaluation des politiques publiques à La Réunion, ayant des pouvoirs d’investigation importants. |
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