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21 mai 2007
La Réunion jusqu’en 1980 était énergétiquement indépendante, produisant son électricité à partir de l’eau. Face à des besoins croissants en électricité, allant de paire avec une augmentation considérable de la population, l’énergie hydraulique a vu sa proportion diminuer pour laisser place à un recours majeur de l’énergie thermique, issue de la combustion du fuel et du charbon importés.
Or, pour atteindre un taux d’énergies renouvelables de 21% dans la production électrique de la France d’ici 2010, comme décidé par l’Europe en 2001, chaque région doit valoriser ses ressources locales. À ce titre, La Réunion n’est pas laissée pour compte, le vaste panel de ressources disponibles dote notre île d’un fort potentiel en énergies renouvelables.
Concernant l’hydroélectricité, pas question d’implanter de nouveaux barrages, nos rivières étant largement sollicitées par les centrales hydroélectriques existantes. Notre eau peut-elle davantage contribuer à l’émancipation énergétique de notre île ?
Oui ! Parce que l’eau destinée aux usages agricoles, domestiques et industriels présente un potentiel encore non exploité : la microhydraulique sur réseau d’adduction.
Cette technique consiste en l’implantation de Petites Centrales Hydroélectriques (PCH) sur les réseaux d’eau potable, d’irrigation et d’eaux usées.
Une PCH vise à produire de l’électricité en utilisant la pression gagnée par l’eau lors de son passage dans une conduite à forte dénivelée. Ces PCH trouveraient tout leur intérêt à La Réunion tant notre île connaît de fortes dénivellations.
Une technologie simple et rentable
Sous l’action de la pression de l’eau, une turbine va tourner et créer de l’énergie mécanique qui sera convertie en électricité grâce à une génératrice. De puissance inférieure à 250kW, la PCH produirait de l’électricité qui serait directement injectée sur le réseau EDF, répondant alors à la demande des consommateurs voisins.
La plupart du temps implantée en entrée de réservoirs d’eau, ces installations sont intégrées dans les équipements existants, et ne demandent pas gros travaux (barrage, conduite forcée, passes à poisson, ...). Pour un investissement réduit, ces unités présentent une ressource électrique pour nous, consommateurs réunionnais de plus en plus nombreux, mais aussi une ressource financière à long terme pour nos collectivités (la durée de vie d’une PCH allant de 30 à 40ans).
Une énergie verte au service de notre développement durable
La microhydraulique est une technologie largement plébiscitée en Suisse et en Autriche. Elle se développe en Métropole. A La Réunion elle n’était pas inconnue car c’est par ce procédé que l’Hôtel des Thermes de Cilaos a été approvisionné en électricité pendant des années.
Il s’agit donc de raviver notre savoir-faire pour assurer le confort de nos marmailles avec de Lénerzi Péi.
Agence Régionale de l’Energie Réunion
« Promouvoir la Maîtrise de l’Energie et l’Utilisation des Energies Renouvelables e, préserver les Ressources Naturelles locales, dans une perspective de développement durable et d’adaptation aux changements climatiques »
[email protected]
Conseils pratiques et gratuits au 0262 257 257
www.arer.org
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Messages
21 mai 2007, 10:14, par Jean-Marc Tagliaferri
Il est consternant de lire sous une signature officielle des "informations" aussi approximatives. La microhydraulique n’a rien d’une nouveauté. Elle était déjà employée par les Romains voire avant : voir par exemple l’ensemble de moulins à grains en cascade alimentés par un canal d’irrigation au nord de la crau !
C’est par elle que l’électricité a commencé à arriver dans des bourgades alpines. Mais ce n’est pas pour autant une panacée. Si l’on se limite à récupérer l’énergie de l’eau des adductions voire des systèmes d’irrigation gravitaires, on n’ira pas très loin. En revanche, il existe depuis un quart de siècle tout un tas d’officines qui prospèrent en incitant les particuliers voire les collectivités à investir pour produire, tout cela à grand renfort de fonds publics ou de défiscalisation pour renforcer des patrimoines généralement déjà conséquents !
Il faudrait aussi tordre le cou à des assertions hâtives du genre "Concernant l’hydroélectricité, pas question d’implanter de nouveaux barrages, nos rivières étant largement sollicitées par les centrales hydroélectriques existantes." Pour commencer, à la Réunion je n’ai vu aucun barrage, c’est à dire d’ouvrage capable de stocker un minimum d’eau, tout juste des captages. Le gros de l’équipement hydroélectrique de la Réunion, bien que réalisé tardivement, ressemble à ce qui se faisait dans les Alpes avant la 2eme guerre mondiale : une suite de captages et d’usines cherchant à produire de l’électricité au moindre coût (par rapport au prix de revient d’une centrale au fuel). Résultat, après la nationalisation et la création d’EDF, il a été nécessaire de repenser l’aménagement de nombreux bassins versants (l’exemple type étant celui de la Maurienne) pour utiliser rationnellement la ressource énergétique, réguler les débits turbinés en fonction des besoins. Après la période de "cueillette", il est temps de passer à un véritable aménagement, de penser à des stockages par barrages ou retenues collinaires, à utiliser l’hydraulique pour produire prioritairement l’énergie d’heures de pointe ou de secours, ce en quoi elle est irremplaçable. Cela doit évidemment s’inscrire dans le cadre d’un aménagement du cours d’eau et tenir compte des impératifs environnementaux, mais aussi agricoles et touristiques.
Il est temps aussi d’agir pour éviter qu’une grande quantité d’eau soit directement perdue à la mer. Mais pour cela il faut que l’eau soit gérée à la Réunion de manière globale, dans tous ses aspects, au lieu d’être "saucissonnée" entre une myriade d’acteurs publics plus concurrents qu’associés. Cas d’école : au lieu du coûteux basculement des eaux par des tunnels qu’on n’en finit pas de creuser, il était possible de faire d’une pierre deux coups, pomper l’eau en heures creuses , la stocker en altitude et la turbiner en heures de pointe.
Ce qui n’aurait pas empêché d’aménager prioritairement des grands barrages sur les cours d’eau, notamment de la côte ouest. Nous avons la chance à la Réunion d’avoir un relief qui s’y prête, dans des zones inhabitées. L’argument massue pour ne rien faire est que les sols de la Réunion sont perméables... et alors ? la priorité n’est pas de conserver l’eau pendant des années, mais de ralentir son chemin vers la mer, à la fois pour l’utiliser (et tant mieux si elle recharge les nappes) mais aussi pour éviter des dégâts des crues en aval. Et par ailleurs, on a fait quelques progrès là aussi depuis les romains et on sait parfaitement diminuer les pertes d’une retenue si la nature ne s’en charge pas elle-même avec les années ! Quand on construit un ouvrage dont la durée de vie peut atteindre des siècles, il faut avoir quelque patience et prendre le temps de faire les choses...Ce qui ne veut pas dire continuer à tergiverser des années pour finalement...ne rien faire et continuer à pousser des hurlements après chaque grosse crue !
JMT