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Conférence-débat du SIDELEC « Après la COP21 : quelles applications pour La Réunion ? »
6 mai 2016
Mercredi à Saint-Denis, le SIDELEC Réunion organisait une conférence débat « Après la COP21 : quelles applications pour La Réunion ? ». Après les discours des intervenants à la tribune, la parole était donnée aux participants présents dans la salle.
Mercredi matin à Saint-Denis, Maurice Gironcel, président du SIDELEC Réunion, avait prononcé le discours d’introduction de la conférence débat « Après la COP21 : quelles applications pour La Réunion ? ». L’Accord de Paris est « une formidable étape porteuse d’espoir. Nous devons réussir, plus aucun sursis ne nous sera accordé », avait-il dit, appelant à « se donner tous les moyens pour tendre vers le développement durable et solidaire, le vrai sens de l’égalité réelle ». Cela suppose d’aller vers « une nouvelle civilisation » débarrassée des pollutions et des guerres.
Pour La Réunion, les conséquences de la COP21 s’appliquent dans un contexte marqué par des défis nombreux, tels que le chômage de masse et la mise en œuvre des Accords de partenariat économique. « Au cours des 25 prochaines années, des défis extraordinaires sont à relever ». Maurice Gironcel a la conviction qu’« un projet réunionnais émergera ».
Après les interventions des élus et représentants d’entreprise, place au débat.
Dominique Atchicanon, adjoint au maire de Saint-Benoît, a tout d’abord rappelé les origines du problème du changement climatique. Les pays occidentaux ont pollué, se sont enrichis et demandent maintenant aux pays en voie de développement de ne pas faire comme eux. Il a également noté l’importance de montrer l’exemple. Les moyens de transport sont à revoir. Tous les jours, les embouteillages ne cessent d’augmenter. Le matin pour se rendre à Saint-Denis, les difficultés commencent à Saint-André. Ces blocages sont à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre. Dominique Atchicanon a déclaré également que trop souvent, les bus sont très peu utilisés.
Ce mode de vie a des conséquences sur la santé, a-t-il souligné. La pollution de l’air, de l’eau, de la nourriture est à l’origine de cancers. Cet aspect ne doit donc pas être minimisé, a-t-il dit en substance.
Une élue de Saint-Paul a mis en garde contre l’érosion côtière. Elle a demandé si une partie des fonds mis à disposition par l’État dans le cadre du Fonds mondial d’adaptation au changement climatique, soit à terme 5 milliards par an, pourront servir à combattre l’érosion côtière.
Thierry Marchal, ancien directeur de SIDELEC, a mis en garde contre la hausse inévitable de la facture d’électricité. EDF devra en effet investir 150 milliards d’euros pour faire face au vieillissement des centrales nucléaires, a-t-il souligné. Du fait de la péréquation tarifaire, les Réunionnais devront eux aussi en payer les conséquences. Il a ajouté que le consensus qui a prévalu lors de l’extension du réseau électrique à La Réunion au cours des dernières décennies, a engendré un système qui montre ses limites. D’après Thierry Marchal, le réseau actuel n’est pas adapté à l’intégration massive d’énergies renouvelables intermittentes.
Sur ce point, Michel Magnan, directeur régional d’Electricité de France à La Réunion, a indiqué que les installations de nouvelles batteries à forte capacité, ainsi que de nouveaux compteurs permettront d’augmenter la proportion d’énergies intermittentes dans le réseau. Pour EDF, il est intéressant d’explorer d’autres énergies que le photovoltaïque, à commencer par la valorisation énergétique des déchets, ce qui en clair signifie la construction d’un incinérateur.
Patrice Galbois, PDG de Corex, a mis en garde contre le projet de commencer à remplacer le charbon par du bois importé. Cette initiative soutenue par la Région ne favorisera pas le développement des énergies renouvelables à La Réunion, bien au contraire c’est une menace mortelle a-t-il dit en substance.
Rappelons que le bois est un moyen essentiel de lutter contre le changement climatique, car il contribue à absorber une partie du CO2 émis par les activités humaines. Un arbre coupé, c’est de la pollution en plus qui part dans l’atmosphère.
En conclusion, Maurice Gironcel, président du SIDELEC Réunion, a justement rappelé que la construction d’un réseau ferré est une nécessité à La Réunion : « on n’y échappera pas ». D’où l’importance de concentrer ses efforts sur ce point qui constitue une des bases de la nouvelle civilisation qui permettra d’aller vers le développement durable et solidaire.
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