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Débat en France sur la sortie du nucléaire et les énergies alternatives
1er juin 2011
La France commence à subir les effets du tsunami déclenché par le gouvernement allemand : l’avenir du nucléaire est au cœur des préoccupations à moins d’un an de la présidentielle. Notre île aurait pu être force de proposition avec sa stratégie d’autonomie énergétique pour 2025. Mais elle est aujourd’hui à la traîne à cause des décisions prises depuis mars 2010 à la Région et à Paris par l’UMP.
Le tsunami qui a ébranlé le Japon a eu de graves conséquences avec des dégâts humains et matériels considérables. Parmi les effets, c’est l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima qui continue de faire la "une" de l’actualité. Il est la démonstration que malgré toutes les précautions et les normes, l’énergie nucléaire reste fondamentalement dangereuse car impossible à maîtriser totalement.
C’est en prenant en considération la catastrophe de Fukushima que le gouvernement allemand a décidé d’arrêter définitivement les centrales nucléaires situées en Allemagne. C’est un nouveau tsunami qui s’abat sur le monde. "Les Echos" d’hier ne s’y trompent pas lorsqu’ils ouvrent leur édition sur ce titre : "Nucléaire : l’onde de choc du choix allemand".
Cette décision ébranle le monde et provoque en France un débat : faut-il ou pas poursuivre l’exploitation des 58 réacteurs nucléaires ? En France, la presse s’est emparée du débat et amène les responsables politiques à se positionner.
Les Verts se sont félicités de ce choix, et leur secrétaire nationale a affirmé que la sortie du nucléaire sera une condition d’un accord avec les autres forces du changement. Du côté du PS, son porte-parole Benoît Hamon a souhaité que les électeurs profitent de l’élection présidentielle pour décider de la poursuite du programme nucléaire français. Du côté des candidats potentiels à la primaire du PS, François Hollande indique que la sortie du nucléaire n’est « pas aujourd’hui la réponse ». Quant à Martine Aubry, elle a déclaré que la méthode choisie en Allemagne « est à suivre ».
Du côté de l’UMP, le Premier ministre a tenté de fermer le débat, en affirmant que les choix de la France ne sont pas remis en question, car, d’après François Fillon, « nous pensons que l’énergie nucléaire est une solution d’avenir ».
Et à La Réunion ?
Cette annonce de l’Allemagne a lieu au moment où l’Agence internationale de l’énergie publie une inquiétante estimation. Selon l’AIE, 2010 est l’année où les activités humaines ont été à l’origine de la plus grande pollution en gaz à effet de serre : 30,6 gigatonnes émises. Si ce rythme continue, il sera impossible de maintenir la hausse moyenne des températures en dessous de 2 degrés. Au-delà de cette valeur, le changement climatique sera incontrôlable. La responsabilité en incombe notamment aux centrales thermiques.
Voilà qui enlève toute solution de repli sur ce type de technologie. C’est la voie ouverte à une alternative. Jusqu’à 2010, notre île avait anticipé cette alternative à un point tel qu’en 2008, le ministre de l’Écologie de passage dans notre île avait dit que La Réunion a « un siècle d’avance ».
De cette avance aujourd’hui il ne reste plus rien, car les décisions prises depuis 2010 par la nouvelle direction à la Région et le gouvernement ont comme conséquence de renforcer la dépendance de La Réunion aux énergies fossiles : suppression du tram-train, arrêt de la géothermie et du photovoltaïque, projet d’EDF de construire deux nouvelles turbines à combustion…
Au lieu d’être un lieu de première application des énergies nouvelles, La Réunion est maintenant en retard. Voilà où conduisent les décisions qui sont prises contre l’intérêt des Réunionnais.
M.M.
Les centrales nucléaires menacées par la sécheresse
Conséquence d’un phénomène climatique inhabituel, l’Observatoire du nucléaire indique que 22 réacteurs ne pourront plus être refroidis et devront être arrêtés si la sécheresse persiste. « Il s’agit principalement des centrales nucléaires de Golfech (Tarn-et-Garonne, deux réacteurs), Civaux (Vienne, deux réacteurs), Belleville (Cher, deux réacteurs), Dampierre (Loiret, quatre réacteurs), Saint-Laurent (Loir-et-Cher, deux réacteurs), Chinon (Indre-etLoire, quatre réacteurs), Chooz (Ardennes, deux réacteurs), Cattenom (4 réacteurs) ».
22 autres réacteurs pourraient être à l’origine de graves attaques à l’environnement du fait de leurs rejets en eau chaude dans un volume trop faible.
Si le gouvernement allemand a arrêté 8 réacteurs depuis la catastrophe de Fukushima, la France pourrait être amenée à en éteindre davantage. Cela ne serait pas le résultat d’une décision politique mais une question de sécurité publique.
Ce qui est aujourd’hui une sécheresse exceptionnelle pourrait tendre vers la norme au cours de ce siècle avec les effets du changement climatique. Et dans ce cas, les centrales nucléaires ne pourront plus fonctionner.
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