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24 avril 2007
Nous retrouvons ici l’article de l’ARER du lundi 23 avril que nous n’avons pu publier hier en raison de l’importante actualité politique, avec toutes nos excuses à nos lecteurs et à l’ARER pour ce décalage.
NDLR
La Réunion, Laboratoire des Energies Renouvelables
Conduire la transition énergétique vers les énergies sans gaz à effet de serre et renouvelables est une priorité absolue, pour faire face au bouleversement climatique amorcé. Cette démarche positionne l’Ile de La Réunion comme un véritable laboratoire à l’échelle internationale, qui s’organise dans la durée, et en réseau de partenaires.
Un premier volet est le soutien au développement et au cycle de vie des Filières Technologiques Energie : couvrir l’essentiel des technologies déjà implémentées ou adaptables a priori à La Réunion pour mener à bien les objectifs long terme d’autosuffisance électrique (2025) puis énergétique globale (2050). Certaines sont prioritaires à court terme : Maîtrise de l’Energie, Solaire, Eolien, Biomasse, Hydraulique et Géothermie. D’autres nécessitent une veille accrue, car leur utilité se révèle à moyenne échéance : stockage de l’énergie, (hydrogène, hydraulique...) comme moyen de régulation des énergies intermittentes, l’Energie de la Mer, biocarburants.
D’autres nécessitent une veille sur leur développement dans le monde et leur applicabilité potentielle à La Réunion : solaire haute température, climatisation solaire, carburants chimiques type Hydrogène, propulsion pour les transports (électrique, hybride, H2, véhicules légers...). Le suivi qualité s’impose sous forme d’audits et de formations, de même que les réglementations et labels (PERENE, HQE, CASADD, ECODOM, RTDOM, Etiquettes Energie...).
Un deuxième grand volet de travail relève des “projets d’intégration insulaire” par les aménageurs : Aménager, Construire et Transporter en mode durable en concevant des quartiers, villages ou écarts, zone industrielles intégralement équipées en solaire. Le recensement des démarches similaires démontre l’ampleur du mouvement au niveau national et international, et le retard pris à La Réunion dans ce domaine. En matière de Construction durable, le mouvement s’amorce, mais l’absence de réglementation thermique à La Réunion favorise encore le recours massif à la climatisation. Tous les types de constructions sont à cibler.
En matière de transport, mode de conduite, véhicule économe, gestion parc, vélo, covoiturage, Etiquettes Energie véhicules sont des minima requis, en complément des modes de transport alternatif comme le tram-train et les transports en commun. Chaque collectivité devrait aussi assumer la responsabilité d’organiser de véritables stratégies énergétiques et environnementales Eau/Energie/Déchets/Matériaux pour accompagner des mouvements.
Le troisième volet de ce laboratoire structuré est la construction des outils et la formation des acteurs : Observatoire Energie Réunion, PRERURE, Pôle de compétitivité, espaces info énergie opérationnels, sites démonstratifs, coopération internationale, communication et marketing, base de données, site web, enseignement, formation, éducation et sensibilisation.
Ainsi donc, notre laboratoire insulaire s’organise-t-il dans la durée pour accompagner une nécessaire transition énergétique, faire face à un phénomène de changement climatique de grande ampleur, qui touchera durement les îles, et générer de nombreux emplois locaux. Le temps nous est compté, agissons ensemble et mobilisons toutes nos énergies !
Agence Régionale de l’Energie Réunion
[email protected], Conseils pratiques et gratuits au 0262-257-257 - http://www.arer.org
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Messages
24 avril 2007, 03:50, par vingo
Je suis acquis à l’idée de ce plan de première importance our La réunion et sans doute exemplaire pour,au moins, les pays de la zone.Ce plan est porteur d’emplois, ce qui est important pour nous. Il convient donc de communiquer encore plus et mieux : il y va de sa réussite.
24 avril 2007, 17:05, par Jonathan
On éssaye avec notre site http://www.covoiturage-reunion.fr.
Tous les matins, des gens sont seuls dans leur voiture alors qu’une grande partie fait un trajet pratiquement identique.
Si deux ou trois personnes prenaient place ensemble ne serais ce qu’une fois par semaine, ce serait autant de véhicules en moins sur les routes, soit au final moins de bouchons, de pollution voire des économies d’énergie.
Nous avons un projet éthique, social et écologiste et non rémunérateur.
« Covoiturer ne nuit pas à votre santé ni à celle de votre entourage. »
L’appel est donc lancé auprès des partenaires institutionnles comme privés qui souhaiteraient soutenir la démarche.
Voir en ligne : Covoiturage à la Réunion