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Investissement en Asie centrale
27 août 2005
La Chine a marqué des points lundi dans sa quête de nouveaux approvisionnements pétroliers en mettant la main, par le biais du groupe public CNPC, sur la compagnie canadienne PetroKazakhstan, pour 4,18 milliards de dollars américains.
PetroKazakhstan est une société canadienne basée à Calgary (Alberta), mais ses activités sont situées au Kazakhstan, l’un des eldorados pétroliers de l’ex-URSS. Le groupe PetroKazakhstan est impliqué dans toutes les étapes de la production pétrolière au Kazakhstan, de l’exploration au raffinage.
Les derniers résultats financiers de PetroKazakhstan font état d’un bénéfice net de 138,7 millions de dollars américains au deuxième trimestre de 2005, en hausse de 13,7% par rapport à la période correspondante de l’année dernière. Le chiffre d’affaires a été sur cette période de 509,6 millions de dollars, en hausse de 25%.
CNPCI, filiale à 100% de la société publique China National Petroleum Corp. (CNPC), numéro un du pétrole en Chine, propose 55 dollars par action. L’offre a été approuvée par les conseils d’administration des deux sociétés, a précisé PetroKazakhstan dans un communiqué.
L’Inde était sur les rangs
Concernant PetroKazakhstan, l’offre de 55 dollars par action représente une prime de 21,1% par rapport au cours en fin de séance vendredi à New York et de 24,4% par rapport au cours moyen des vingt dernières séances.
Au cours d’une conférence téléphonique, la direction de PetroKazakhstan a déclaré que l’offre chinoise a triomphé de celle de la compagnie indienne Oil and Natural Gas Corp (ONGC) par "une légère marge".
Le prix finalement payé par CNPC pour la compagnie canadienne est supérieur aux chiffres qui avaient circulé depuis que PetroKazakhstan s’était mis en vente.
Les actionnaires de PetroKazakhstan seront appelés à se prononcer sur l’offre de CNPC lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue en octobre. L’offre devra recueillir au moins deux tiers des droits de vote pour être acceptée. En cas de succès, le rachat prendrait effet dès le mois d’octobre, a précisé PetroKazakhstan.
L’enjeu des sources d’approvisionnement
L’enjeu géopolitique du contrôle des sources d’approvisionnements pétroliers n’a cessé de croître au fil de ces dernières années. Pour une raison simple : les besoins en or noir de l’économie mondiale ont été boostés et ils promettent de s’accroître encore. Car le recours à cette matière première est apparu comme le plus court chemin pour réaliser rapidement les profits élevés exigés par les marchés financiers mondialisés. Les hydrocarbures (gaz et pétrole) représentaient ainsi quelque 53% de la consommation mondiale en énergie en 2004 et selon les études de l’Association Internationale de l’énergie (AIE) on irait, si l’on continue de suivre les cohérences actuelles, vers un doublement de la consommation de pétrole et de gaz à l’horizon 2030. D’où le forcing des différentes puissances pour assurer leurs arrières. D’où les bras de fer qu’elles se livrent pour placer telle ou telle région sous leur coupe par compagnies pétrolières interposées.
D’où la forte odeur de pétrole qui suinte à chaque fois des zones de guerre ou même de simples tensions internationales de la planète : Afghanistan, Irak, conflits de l’ex-périphérie soviétique, menaces de coup d’État contre le président Chàvez au Venezuela, bras de fer pour la prise de contrôle du géant parapétrolier UNOCAL entre Pékin et Washington et même la lutte d’influence que se livrent à fleurets à peine mouchetés, Français, Britanniques et Américains en Afrique.
(Source : “ l’Humanité ”)
Le poids de la consommation des États-Unis
Tous ces conflits ouverts ou larvés présentent la particularité d’être reliés, d’une manière ou d’une autre, à l’enjeu pétrolier et de voir les États-Unis y jouer les tout premiers rôles. Car si le contrôle des sources d’énergie est une constante de la politique américaine depuis des décennies, cette volonté stratégique s’est accrue aujourd’hui dans des proportions inédites : autant du fait de l’avènement d’une administration totalement dévouée aux intérêts du lobby pétrolier que de la montée des besoins en hydrocarbures évoqués plus haut. Ils passeraient, pour les USA - qui sont les plus gros consommateurs de la planète - selon toutes les projections officielles disponibles, d’environ 80 millions de barils par jour aujourd’hui à 115 d’ici à 2020.
Pour asseoir sa position dominante, l’impérialisme américain cherche donc coûte que coûte à se déployer tous azimuts. D’autant que la part des réserves nationales d’hydrocarbures dans la consommation intérieure états-unienne ne cesse de diminuer. En 1972, les importations de brut représentaient 30,1% de la consommation des États-Unis, elles en constituent aujourd’hui plus de 55% selon les statistiques de l’Energy Information Administration.
(Source : “ l’Humanité ”)
La politique des États-Unis alimente la crise pétrolière
Cette fièvre à l’accès au brut a joué un rôle décisif dans le déclenchement de la guerre en Irak. Ce constat s’impose aujourd’hui avec d’autant plus de force que les prétextes invoqués par l’administration Bush pour envahir le pays (lutte antiterroriste, armes de destruction massive) se révèlent, les uns après les autres, comme étant un tissu de purs mensonges. Les fabuleuses réserves pétrolières irakiennes, comme nous l’indiquions dans ces colonnes avant le déclenchement de la guerre, étaient bien dans la ligne de mire. Celles-ci sont estimées à 112 milliards de barils et "l’Irak est le seul pays du Moyen-Orient, faisait alors remarquer l’économiste Nicolas Sarkis, à disposer de gisements découverts mais non encore exploités - du fait des crises et des guerres successives dans lesquels il est plongé depuis plus de trente ans".
La manœuvre revêtait une dimension simple : s’installer à Bagdad ou y installer un gouvernement ami pour contrôler les gisements. Puis ouvrir les robinets pétroliers dans une bien plus grande proportion que ce qu’il apparaissait possible d’exiger de l’OPEP, les velléités d’assurer aux pays producteurs une juste rétribution de leurs ressources naturelles restant présentes au sein de l’organisation. L’ex-secrétaire d’État à l’Énergie, James Schlesinger, avait ainsi vendu la mèche, en termes très crus, dès après la première guerre du Golfe, à l’occasion d’un colloque resté dans les mémoires de tous les spécialistes. "C’est maintenant plus drôle", avait-il déclaré, "et plus facile d’aller leur botter les fesses, plutôt que d’accepter d’importer leur pétrole au prix fort".
Le problème, c’est que la démarche guerrière de Washington a eu, de ce point de vue même, des effets très contre-productifs qui contribuent à alimenter la crise pétrolière d’aujourd’hui. L’impossibilité de sortir du chaos et de faire repartir la production irakienne accentuent en effet les formidables tensions sur les marchés. À côté des spéculateurs - pour qui cette situation irakienne constitue d’ailleurs une sorte d’aubaine -, et de l’insuffisance des investissements des compagnies, plus préoccupées de rendements financiers à court terme que de mises en chantier destinées à moderniser et élargir leurs capacités de raffinages, c’est donc bien cette géostratégie-là que le monde paye au prix fort.
(Source : “ l’Humanité ”)
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