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L’Etat se désengage
29 mai
Face à une hausse constante de demandes d’aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ et à un budget contraint, le gouvernement compte sur les certificats d’économies d’énergie pour faire appel aux financements privés.
En quête de milliards d’économies, le gouvernement va se tourner vers certaines entreprises privées pour financer la rénovation énergétique ou le « leasing social » des voitures électriques, grâce à la manne des « certificats d’économies d’énergie » (CEE).
Le gouvernement veut réorienter ce système, qui représente une enveloppe colossale de 4 à 6 milliards d’euros toutes les années, vers la décarbonation de la mobilité et l’amélioration de la performance énergétique des logements. Le gouvernement veut ainsi creuser le déficit de l’État.
Ces « certificats d’économies d’énergie » sont un dispositif basé sur le principe du pollueur-payeur qui oblige les fournisseurs d’énergie à financer des actions de réduction de la consommation d’énergie et d’amélioration de l’efficacité énergétique.
Concrètement, un fournisseur d’énergie accorde une subvention à un ménage pour qu’il remplace sa chaudière au fioul pour une pompe à chaleur électrique, en échange de quoi il obtient un CEE. Tous les quatre ans, le ménage doit justifier qu’il a atteint l’objectif quantitatif de CEE fixé par l’État.
Ce dispositif est devenu un atout de la transition énergétique. Raison pour laquelle, l’État compte sur ce secteur pour réduire ses dépenses en débloquant plus d’argent privé.
Le conseil supérieur de l’énergie a examiné plusieurs projets d’arrêtés portés par l’État en ce sens. L’un d’eux concerne la suppression d’une dizaine d’opérations éligibles aux CEE considérées comme trop rentables ou pas assez efficaces, dont l’isolation de canalisations de systèmes de chauffage.
Un autre texte prévoit d’orienter le financement du « leasing social » de véhicules électriques, jusqu’ici assuré par des aides publiques, vers les CEE. Et un autre projet vise à inciter les énergéticiens à financer plus de rénovations énergétiques de logements, là encore via des CEE, à compter du 1er juin.
Aujourd’hui, les aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ sont financées par le budget de l’État, des quotas carbone et des CEE, à hauteur de 30%. Pour répondre à une hausse des demandes d’aides MaPrimeRénov’ depuis fin 2024, une rallonge d’argent public n’est pas d’actualité.
Le gouvernement prévoit donc de doubler le volume de CEE acquis pour le financement d’une rénovation énergétique d’ampleur, c’est-à-dire des travaux globaux, afin d’attirer plus d’argent privé des énergéticiens.
Trouver une solution financière devenait urgent, car les demandes de subventions MaPrimeRénov’ ont triplé au premier trimestre 2025, par rapport à la même période en 2024,. De plus, certains territoires ont déjà épuisé leur enveloppe budgétaire pour l’année.
Le ministère veut « mobiliser tous les leviers financiers dans un budget contraint, d’où le travail sur les CEE », mais s’en tient à l’objectif de 100.000 rénovations d’ampleur en 2025, fixé par un budget de 4,4 milliards d’euros pour la prime ANAH, voté dans la loi de finances.
Les prochains arbitrages inquiètent les professionnels de la filière du bâtiment et de la rénovation, dont la CAPEB et la FFB, qui ont écrit à Bercy début mai pour formuler des propositions de soutien au secteur. Ils redoutent aussi de voir le marché de la rénovation déstabilisé un peu plus.
Les projets d’arrêtés feront l’objet de consultations avec les acteurs, a précisé le Ministère de l’Économie et des Finances. Au-delà de ces évolutions, le ministre de l’Énergie, Marc Ferracci, a aussi évoqué une réflexion sur les règles autour des CEE pour la prochaine période 2026-2030. Le ministère ne ferme pas la porte à une augmentation du nombre d’opérations éligibles, ce qui ferait grossir l’enveloppe des CEE.
Marc Ferracci souhaite que « les CEE aillent vers les usages les plus efficaces en termes d’abattement de CO2, c’est un critère essentiel » et est « sensible à ce que les CEE bénéficient au développement de filières industrielles » qui créent de l’emploi en France.
Le sujet s’annonce sensible car l’augmentation du nombre de CEE feraient courir le risque d’une hausse des factures des Français, car chaque entreprise qui produit ces certificats les répercute dans ses tarifs.
« Il faut évidemment faire très attention à ça (...) mais à un moment ou à un autre, la décarbonation, ça coûte de l’argent », a souligné le ministre.
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