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Collectivités
24 octobre 2015
Hier, le SIDELEC a commémoré ses 15 ans à son siège de Sainte-Suzanne. L’occasion de présenter un bilan et des perspectives pour l’institution présidée par Maurice Gironcel.
Ce vendredi 23 octobre 2015, le Syndicat Intercommunal d’Electricité de La Réunion (SIDELEC) a célébré ces 15 ans en présence notamment de Maurice Gironcel, Président du SIDELEC, Maurice Barate, Secrétaire général de la Préfecture de La Réunion, Jean-Bernard Terrier, Directeur Régional Adjoint d’EDF, Alin Guezello, Conseiller Régional et Président Directeur Général de la SPL Energie, Daniel Gonthier, Maire de Bras Panon, Conseiller départemental et Président du Parc National des Hauts, Vanessa Miranville, Maire de la Possession, Cyrille Hamilcaro, directeur de l’Association des maires de La Réunion et des élus du syndicat intercommunal.
Des partenaires privés, des entreprises de travaux et bureaux d’étude, ainsi que les agents de l’établissement public étaient aussi invités à cette cérémonie.
La célébration du 15e anniversaire du SIDELEC a permis de rappeler son histoire. Il est né en 2000 sous l’impulsion de Jean-Louis Lagourgue, alors Président de l’Association des maires, de la Direction de l’Agriculture de la Forêt, et de la Fédération Nationale des Régies Concédantes. Dès le départ, l’idée était de regrouper toutes les communes de La Réunion pour constituer un syndicat intercommunal d’électricité a été soutenue par l’Etat.
L’objectif était de créer un nouvel outil à vocation unique pour l’électrification des habitations en zone rurale dans le but d’amener l’énergie électrique dans tous les foyers réunionnais.
Depuis 15 ans plusieurs équipes se sont succédées à la tête de cette institution, avec une pensée pour le Président feu Bruno Taïlamé qui a dirigé le SIDELEC de 2004 à 2007. De l’avis de tous, il a été un homme exemplaire dans cette responsabilité.
Depuis l’an dernier, le SIDELEC est présidé par Maurice Gironcel. Il est maire de Sainte-Suzanne, une commune qui a reçu plusieurs distinctions récompensant sa politique de développement durable. Sainte-Suzanne est ainsi une ville à énergie positive, c’est-à-dire qu’avec les énergies renouvelables, elle est capable de produire plus d’énergie que sa consommation totale. Il a aussi obtenu le Ruban bleu du Développement durable, une récompense nationale.
Le travail mené pour l’électrification rurale a permis aux Réunionnais d’avoir accès à cette énergie. Le nouveau défi est de produire cette ressource sans pollution. Des pistes existent qui sont mises en œuvre à Sainte-Suzanne. Elles montrent que l’autonomie énergétique est possible, à condition que la politique suivent les paroles.
Un des temps forts des 15 ans du SIDELEC a été la signature d’une convention entre le l’établissement et EDF ainsi qu’un protocole avec la SPL Energie.
La convention avec EDF porte sur l’enfouissement des réseaux dans le cadre des travaux d’électrification rurale avec un volet environnemental. Le protocole avec la SPL Energie a pour but la mise en place d’un schéma directeur de l’enfouissement du réseau électrique de La Réunion, soit 4800 kilomètres de lignes.
Sur ce point, il s’agit de supprimer les pollutions visuelles ;
assurer une meilleure qualité de service ; agir sur les contraintes règlementaires ; participer à l’activité économique du BTP à travers de nombreux chantiers pourvoyeur d’emplois sur toute l’île. C’est toute La Réunion qui y gagnera !
La cérémonie s’est clôturée par un hommage au personnel sans qui le SIDELEC ne serait pas une institution reconnue et performante. À cette démarche générale se sont ajoutées des distinctions particulières, avec la remise de récompenses aux agents les plus anciens de l’institution.
Quand SIDELEC aura 15 ans de plus, ce sera en 2030. Gageons que le 30e anniversaire de l’institution puisse se tenir pendant l’année de l’autonomie énergétique de La Réunion.
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Messages
27 octobre 2015, 10:30, par Pirikou
Mouais...cet organisme encourage-t-il la recherche pour le développement d’autres sources d’énergies vertes pour la production d’électricité ? Car c’est bien là qu’il faut aller : exploiter le + de ressources possibles pour viser l’indépendance énergétique.