
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
14 décembre 2009
Jusqu’au 18 décembre prochain, se tient à Copenhague la 15ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Cette conférence devrait déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour prolonger le protocole de Kyoto et ses objectifs fort peu contraignants. Lequel prend fin en 2012. Il s’agira de fixer de nouveaux engagements pour la période 2013-2020.
Trois principales questions seront posées :
– Quels objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) les pays industrialisés acceptent de se fixer ?
– Quels mécanismes pour garantir l’atteinte des objectifs de réduction ?
– Quel financement pour l’adaptation des pays en développement au réchauffement climatique ?
Les décisions qui seront prises par la communauté européenne et par la France à cette conférence ne seront pas sans conséquence pour La Réunion. Le protocole de Kyoto fixe des objectifs de réduction des émissions de GES au niveau européen (-8% de réduction par rapport aux émissions de 1990) qui se traduit pour la France et donc pour La Réunion par une stabilisation des émissions sur la période 2008-2012 par rapport au niveau des émissions de 1990.
Afin d’organiser une politique cohérente de réduction des émissions de GES, le Conseil régional a initié l’élaboration d’un Plan climat région Réunion dans le lequel un inventaire des émissions de GES a été établi pour l’année 2004 et 2006. Cet inventaire fournit un état des lieux complets des émissions directes de GES et comptabilise leur quantité émise dans l’atmosphère dans plusieurs secteurs d’activité. Cet inventaire permet également d’évaluer les politiques de réduction des émissions de GES et de vérifier les engagements pris au niveau national.
En 1990, les émissions de GES de La Réunion ont été estimées à 1,56 million de tonnes équivalent CO2 (Mteq CO2). En 2006, ces émissions étaient de 3,26 Mteq CO2. L’objectif est donc de réduire nos émissions de 52% afin de respecter nos engagements.
À eux deux, le secteur de la transformation d’énergie (production d’électricité via les centrales thermiques de Bois Rouge et du Gol et les centrales au fioul du Port) et le secteur des transports routiers émettent plus des deux tiers des émissions de La Réunion. Viennent ensuite le secteur des transports aérien et maritime (8%) ainsi que l’agriculture/sylviculture/pêche (8%).
Ces émissions de GES sont composées à 86% de CO2, 6,6% de N2O, 5,1% de CH4, le reste étant les gaz fluorés.
Le développement économique de l’île et de la consommation d’énergie associée est l’un des axes majeurs impactant les émissions de GES. À raison d’un accroissement de la consommation d’électricité de 5%/an, ce serait à structure énergétique constante une augmentation d’un quart des émissions de GES de l’île à l’horizon de 5 ans et davantage si le besoin nouveau ne pouvait être satisfait qu’au moyen d’énergie fossile. L’utilisation de biocarburants, surtout de seconde génération, de véhicules plus économes en énergie, le développement de l’énergie renouvelable sont de réels atouts en faveur de l’atteinte de ces objectifs compte tenu de la structure actuelle des sources émettrices de l’île de La Réunion et de ses caractéristiques notamment climatiques.
Agence Régionale de l’Energie Réunion
Pour le Développement Durable, l’Adaptation au Changement climatique, les Energies Renouvelables et la Maîtrise de l’énergie pour la construction, l’aménagement et le transport durable
www.arer.org , Espace Info Energie, conseils pratiques et gratuits au 0262-257-257
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