2010, l’année d’un changement important dans les énergies renouvelables

Les pays en voie de développement investissent davantage que le monde développé

11 juillet 2011, par Sanjiv Dinama

Selon un rapport publié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), les pays qualifiés « en voie de développement » ceux sont davantage impliqués dans le financement du développement des énergies propres que les pays « riches ». Ainsi la Chine arrive en tête avec plus de 48,9 milliards de dollars versés dans cette filière alors qu’en Europe les nouveaux investissements dans les énergies propres ont reculé de 22%. Rappelons que depuis 1999 et le mot d’ordre d’autonomie énergétique pour 2025, La Réunion avait suivi le chemin des énergies renouvelables. Mais aujourd’hui, toute cette avancée a été détruite par la nouvelle équipe à la Région et sans explication.

Selon les chiffres publiés hier par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) dans un rapport intitulé “Global Trends in Renewable Energies”, la Chine arrive en tête avec plus de 48,9 milliards de dollars versés dans cette filière suivie de l’Inde avec une progression de ses investissements dans les énergies renouvelables de 25%. Au total, l’ensemble des autres pays en développement d’Asie a vu ses investissements croître de 31%.
Du côté de l’Amérique latine, les investissements sont aussi en progression à 13,1 milliards de dollars.
Mais c’est sur le continent africain que la hausse est la plus spectaculaire avec un bond de 104% à cinq milliards de dollars.

Le contraste est impressionnant avec les pays développés et notamment l’Europe. Dans cette zone, les nouveaux investissements à grande échelle dans les énergies propres ont reculé de 22% à 35,2 milliards de dollars. Le rapport explique que les pays en voie de développement, pour la première fois, ont investi davantage que les pays développés dans les énergies vertes.

L’éolien domine toujours les autres filières dans les grands projets, avec des investissements globaux totalisant 94 milliards, soit une hausse de 30% à l’échelle mondiale.

La politique de l’UMP a mis en danger les Réunionnais

Rappelons que depuis 1999 et le mot d’ordre d’autonomie énergétique pour 2025, La Réunion avait suivi un chemin qui pouvait inspirer d’autres pays confrontés au même défi. L’ancienne équipe de la Région avait développé des outils pour ces objectifs, et les premiers résultats positifs ont commencé à arriver.
En effet, notre pays était salué par les autorités sur les avancées en matière de développement et de prévention des mesures d’atténuation liées aux changements climatiques. Mais aujourd’hui, toute cette avancée a été détruite, sans explication. Toutes ces énergies renouvelables permettent d’éviter l’utilisation d’énergie fossile, comme le pétrole, qui est une denrée rare, coûteuse et polluante.
La catastrophe au Japon relance le débat sur le thème de la nécessaire transition énergétique des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Or, tout comme le Japon, La Réunion est sujette à des catastrophes naturelles (cyclones, houles…), dont la violence va s’intensifier au cours des années. C’est la conséquence du changement climatique.
Cette catastrophe qui a touché le Japon nous a une nouvelle fois rappelé que le risque zéro n’existe pas. Or depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy et de Didier Robert, tous les projets du développement durable (PRERURE, tram-train…) ont été détruits, et cette politique met en danger les Réunionnais.

Sanjiv Dinama

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