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Énergies renouvelables
31 juillet 2007
La Réunion est explicitement prise comme référence par nos voisins lorsqu’ils cherchent les voies d’une diversification énergétique. C’est le cas de Madagascar qui prévoit, à l’horizon 2012, que les énergies autres qu’hydrauliques contribuent pour 3% à la consommation totale en énergie.
À Madagascar, l’essentiel de l’énergie provient de sources fossiles et des combustibles issus du bois. Ces derniers satisfont à plus de 80% de la consommation d’énergie de la Grande Ile, où 90% de la population les utilisent comme combustible principal pour la cuisson.
Les produits pétroliers connaissent des hausses de prix régulières, telle celle de 2,5% que l’Office Malgache des Hydrocarbures (OMH) vient de répercuter en cette fin de mois de juillet. Comme conséquences de ces hausses de prix, les Malgaches connaissent des délestages fréquents par mesures d’économie et de maîtrise de la consommation d’énergie, de sorte que les énergies alternatives deviennent une voie moins “optionnelle” qu’absolument indispensable.
L’ensemble de ces questions a donné lieu récemment, au Centre culturel allemand de Madagascar, à un atelier qui a réuni plusieurs dizaines de spécialistes de la technologie et de la politique énergétique. Organisé à l’initiative d’anciens boursiers et stagiaires d’Allemagne - de l’association Inwent Madagascar - cet atelier sur les « perspectives des énergies renouvelables à Madagascar » a tenté d’explorer les pistes réalistes en matière d’énergies renouvelables dans la Grande Ile, avec le concours d’un expert allemand, Otfried Ischebeck. L’Allemagne, en effet, produit 1/3 de la production mondiale d’énergie éolienne.
Quelles perspectives ?
Les observateurs à Madagascar s’accordent à dire que sous réserve de sortir des conditions actuelles d’exploitation - non durable - du bois de chauffe et du charbon de bois, les disponibilités et répartitions des surfaces pour les plantations de bois, de jatropha et de canne à sucre destinées à la bio-énergie permettraient d’assurer une autonomie d’énergie durable.
À condition, toutefois, de ne pas léser l’exploitation des terrains disponibles à l’agriculture et de présenter un revenu adéquat aux paysans.
Les formes d’énergies alternatives - autres que l’énergie hydraulique - comme l’énergie solaire photovoltaïque et thermique, la bioénergie (biodiesel, biogaz, bioéthanol) ou encore l’énergie éolienne peuvent être exploitées à Madagascar. Le biodiesel peut être produit à partir de toute huile végétale, et la plante malgache la plus appropriée à cette fin semble être le jatropha, aussi peu gourmande en terre qu’en eau. Les deux raffineries existant à Madagascar, sur la base des plantations actuelles, produisent : pour 10.000 ha de jatropha, 15.000 tonnes d’huile brute et autant de tonnes de biodiesel.
D’autres opérateurs se sont positionnés et les perspectives pour 2010 portent sur 100.000 ha de plantation, pour une production de 150.000 tonnes de biodiesel, alors que les besoins en gasoil sont estimés à 362.000 tonnes à cette échéance (base 2005).
Il existe aussi à Madagascar des usines de production d’éthanol, mais qui tournent à bas régime, pour un usage industriel (pharmacies, laboratoires...). Jason world Energy produit 90.000 litres/jour à partir de mélasse importée, en attendant qu’elle soit produite localement.
Dans le même temps, la production artisanale d’éthanol est, elle, en forte augmentation... mais illégale.
À l’issue de l’atelier Energie tenu avec les Allemands, il apparaissait que, quelles que soient les pistes retenues, il reste beaucoup à faire pour diversifier les sources d’énergie et produire en quantité suffisante.
Mais la conscience exprimée par l’opinion est que Madagascar peut et doit relever « le même défi que La Réunion » : être autonome en énergie en 2025, si elle veut pouvoir approvisionner la population malgache en énergie adéquate, « à un coût abordable et compétitif » comme le recommande le Malagasy Action Plan (MAP).
P. David
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