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Des pistes à l’horizon 2030 pour arriver à l’indépendance énergétique de La Réunion
17 mars 2007
Laurent Gautret, directeur technique et logistique de l’Agence Réunionnaise des Energies Renouvelables (ARER), a bien voulu nous présenter, hier, dans les locaux de l’Antenne Ouest, à Saint-Leu, les possibilités en matière d’énergies renouvelables dans le secteur de l’énergie des mers. Quatre domaines sont actuellement à l’étude : les systèmes d’énergie de la houle, l’énergie thermique des mers, les hydroliennes et les éoliennes off shore.
L’état des connaissances en ce domaine se situe dans le cadre d’une étude qui a été menée par la Région Réunion en 2005 via le Bureau Central d’Études pour l’Outre-Mer (BCEOM). Cette analyse concernait le potentiel de l’énergie de la houle sur les côtes Sud réunionnaises et la détermination de sites d’intérêt. Pourquoi avoir sélectionné une telle zone ? La réponse est simple : il y a deux types de houles (australes et les alizés) qui sont toutes deux orientées Sud-Est/Sud-Ouest, donc qui touchent, de façon plus forte, les côtes méridionales.
Les conclusions de l’étude ont été les suivantes : le potentiel réunionnais est avéré. En effet, il est supérieur à environ 30 kilowatts par mètre de vague. Certes, les meilleurs sites au niveau mondial se situent entre 40 et 50 kilowatts par mètre : la Mer du Nord, la Côte Sud-Est d’Afrique du Sud, la Côte Sud du Chili, la Côte Sud-Est de Madagascar. Cependant, après ces endroits, il y a toute une série de zones intéressantes, dont La Réunion.
Au niveau technologique, il existe plusieurs systèmes bien avancés en Europe. Le premier système commercialisé au monde est le PELAMIS (dans la mythologie grecque, le Pélamis était un serpent de mer géant) qui se situe au large du Portugal. Il fait 3,5 m de diamètre, 150 m de long. Il produit 750 kilowatts, de quoi alimenter cinq cents foyers. L’idée est d’en installer beaucoup plus que le seul qui existe actuellement. A terme, les Portugais veulent réaliser une sorte de ferme marine avec de nombreux hectares réservés à l’implantation de PELAMIS.
La deuxième technologie est le Système Electrique Autonome de Récupération de l’Energie des Vagues (SEAREV), développée à l’Ecole Centrale de Nantes par l’équipe d’Alain Clément. Ce projet est, selon Laurent Gautret, le plus futé car il dispose d’un mécanisme interne (sorte de boîte fermée ancrée dans l’eau) qui le met à l’abri des aléas. Son deuxième intérêt réside dans la recherche automatique de l’optimum d’énergie quelle que soit la houle.
En ce qui concerne l’île, le site d’intérêt le plus intéressant est Saint-Pierre pour du off-shore. Au large de cette ville, on pourrait faire un système de démonstration. Cette zone est favorable du fait de l’existence d’un platier, c’est-à-dire d’une zone à la fois suffisamment étendue et disposant de profondeurs n’excédant pas cent mètres. Une fois que l’on aura montré la pertinence d’un tel dispositif, on pourra installer des systèmes d’énergie de la houle entre Saint-Louis et Saint-Joseph. On ne peut pas monter plus à l’Ouest du fait de la présence de la réserve naturelle marine.
Enfin, deux projets on shore, c’est-à-dire sur le rivage, ont été identifiés. Ils fonctionneraient typiquement sur le principe du souffleur de Saint-Leu. Le premier concernerait Saint-Philippe avec une installation sur le quai Henri Dalleau. Le second pourrait se situer sous la future route du littoral. Néanmoins, ceux-ci sont moins intéressants en terme d’énergie produite.
Séduire les investisseurs
L’objectif est d’attirer des entreprises telles que Ocean Power Delivery (la société qui a installé PELAMIS au Portugal) ou d’autres pour pouvoir faire du suivi démonstratif de leur technologie dans les conditions de houle réunionnaises. Néanmoins, il faut en faire venir plusieurs pour que, par le biais de la concurrence, les prix soient abaissés. Comment motiver ces entreprises ? Pour Laurent Gautret, il existe trois bonnes raisons. Tout d’abord, le potentiel est, on l’a vu, prouvé et élevé avec des sites prêts à accueillir, en particulier Saint-Pierre. Deuxièmement, les projets pourront être soumis partiellement à de la défiscalisation car ils s’inscrivent dans la production d’énergies renouvelables. Enfin, et c’est plus aléatoire, il faudrait créér un environnement de négociation avec EDF afin d’avoir des conditions d’achat d’énergie à des coûts non prohibitifs.
A l’horizon 2030
Selon Laurent Gautret, à l’horizon 2030, un potentiel de convecteur d’énergie de la houle de 600 gigawatts pourrait être installé sur les côtes réunionnaises. En 2005, la consommation d’électricité est de 2000 gigawatts. On peut penser qu’en 2030, elle atteindra 3000 gigawatts. Cela signifie que l’énergie de la houle pourrait représenter, en 2030, 20% du potentiel électrique réunionnais. En outre, d’ici à cette année-là, si cette filière subit un grand boom, des solutions pourraient améliorer la surface disponible.
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