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Révolution énergétique en Afrique grâce au soleil
27 janvier
L’initiative Mission 300 vise à raccorder 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030 grâce à une collaboration entre la Banque africaine de développement et la Banque mondiale. Lors du sommet de Dar es Salam, chefs d’État et acteurs privés définiront des engagements concrets pour un accès universel à une énergie durable. Le projet mobilise des financements conséquents et s’appuie sur des initiatives clés comme Desert to Power, visant à transformer le Sahel en hub solaire.
L’Afrique fait face à un défi majeur : près de 600 millions d’Africains n’ont pas d’électricité chez eux, soit 83 % de la population mondiale sans accès à l’électricité. Cette situation entrave le développement économique, la santé et l’éducation sur le continent. Pour y remédier, une initiative d’envergure, la « Mission 300 » (M300), voit le jour, avec pour ambition de raccorder 300 millions de personnes à l’électricité d’ici 2030.
Fruit d’une collaboration entre le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le Groupe de la Banque mondiale, cette initiative bénéficie du soutien du G7 et du G20. La Mission 300 vise à réduire la fracture énergétique en exploitant des technologies de pointe et des mécanismes de financement innovants.
Lors du Sommet de l’énergie de Dar es Salam, qui se tiendra les 27 et 28 janvier, 1 500 participants, dont plusieurs chefs d’État et acteurs du secteur privé, discuteront des moyens de parvenir à un accès universel à une énergie abordable, fiable et durable.
Ce sommet résultera en deux objectifs majeurs :
- La Déclaration de Dar es Salam sur l’énergie, qui définira les engagements des gouvernements africains en matière de réformes énergétiques.
- Les Pactes nationaux pour l’énergie, des feuilles de route personnalisées pour chaque pays.
Dans la première phase de la Mission 300, douze pays, dont le Nigeria, la Côte d’Ivoire et la Tanzanie, présenteront leurs plans nationaux. Ces pays concentrent une large part de la population non connectée et devraient servir d’exemple pour les phases ultérieures.
L’initiative mobilise d’importants financements. L’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de la planète, en partenariat avec la Fondation Rockefeller, a déjà investi 10 millions de dollars pour soutenir des projets en Afrique, des grandes métropoles nigérianes aux zones rurales de Madagascar.
Le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, a défini une stratégie en trois volets pour assurer le succès de la Mission 300 : une action coordonnée des gouvernements, un financement accru des banques multilatérales de développement, et des investissements privés renforcés.
La BAD, acteur de premier plan, s’engage à connecter 50 millions de personnes à l’électricité dans le cadre de la Mission 300, en s’appuyant sur des projets emblématiques tels que :
- Le projet éolien du lac Turkana au Kenya, qui a ajouté 310 MW au réseau national.
- L’initiative Desert to Power, qui vise à transformer le Sahel en un hub d’énergie solaire.
Récemment, la Banque a accordé un prêt de 302,9 millions de dollars pour une centrale solaire en Mauritanie et un projet d’interconnexion électrique avec le Mali, améliorant l’accès à l’électricité pour 100 000 ménages.
Mission 300 ne se limite pas à une simple extension des infrastructures énergétiques. Elle représente une transformation profonde du quotidien de millions d’Africains, leur offrant de nouvelles opportunités de développement social et économique.
« Aucune économie ne peut croître, s’industrialiser ou être compétitive dans l’obscurité, » a déclaré Akinwumi Adesina, président de la BAD.
Les engagements pris à Dar es Salam traceront la voie vers l’accès universel à l’énergie et un avenir durable pour l’Afrique.
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