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Après la décision du gouvernement
14 mars 2011
Alors que le décret fixant les nouveaux tarifs d’achat de l’électricité issue du photovoltaïque a été publié au Journal officiel, samedi 5 mars 2011, les professionnels réunionnais font grise mine. Certains parlent de « mort » du secteur, d’autres de sérieux coup d’arrêt...
Samedi 5 mars 2011, le gouvernement a publié au Journal officiel deux arrêtés fixant un nouveau cadre réglementaire au secteur du photovoltaïque.
Ainsi, à partir de jeudi 10 mars, les prix d’achat ont baissé d’environ 20% par rapport au tarif en vigueur au 1er septembre 2010. Désormais, le tarif d’achat est fixé à 12 centimes pour les installations de particuliers. Il s’établit à 46 centimes pour les particuliers dont l’installation est intégrée dans le toit.
Disposition spéciale DOM : EDF ne sera pas obligée de racheter l’électricité aux centrales qui produisent plus de 3 kilowatts. « Nous ne pourrons donc plus assurer le financement de ces centrales », indique Patrice Galbois, directeur de Corex. La raison ? EDF craindrait une déstabilisation de son réseau électrique à cause de l’intermittence de l’énergie solaire.
La filière photovoltaïque à La Réunion représente 70 entreprises et près de 600 emplois créés. Elle produit 2% de l’énergie locale.
Mais suite à cette nouvelle réglementation, les professionnels verront leur marché largement diminuer : plus de grosses centrales et uniquement les particuliers qui peuvent financer des panneaux intégrés dans le toit pour bénéficier du tarif d’achat de 46 centimes.
Cette restriction correspond à un manque à gagner immédiat qui pourrait contraindre des entreprises à mettre la clef sous la porte. « C’est la mort du secteur », estime Michel Dijoux, président du groupe Dijoux, dont la filiale Corelec vend des panneaux photovoltaïques depuis 13 ans. « A 12 centimes, il n’y a plus de rentabilité du tout ici. Pour moi, on a oublié les DOM », explique-t-il.
A La Réunion, les aléas climatiques empêchent d’envisager une intégration architecturale systématique des panneaux, indique encore le chef d’entreprise. « Au moindre cyclone, les panneaux, donc les toits, seraient arrachés. Ce n’est pas possible... », déplore-t-il. Patrice Galbois tempère : « c’est possible, mais à un coût d’environ 40% plus élevé ».
Là où une installation pouvait coûter 15.000 euros à un particulier, il faudra tabler sur 25.000 euros pour fixer correctement les panneaux et assurer la sécurité de l’habitation. Avant, il fallait déjà 8 à 10 ans pour un particulier avant de rentabiliser son installation. Maintenant...
Et l’annonce de ce nouveau tarif intervient à peine quelques mois après celle de la suppression de la défiscalisation pour les investissements réalisés dans le photovoltaïque. Le crédit d’impôt pour les particuliers avait, à la même période, été abaissé de 50% à 25%. Cette mesure devait permettre à l’Etat d’économiser 230 millions d’euros.
« Seules les entreprises qui pourront s’adapter survivront », conclut Patrice Galbois. Corex, son entreprise, s’est déjà lancée dans de nouveaux produits de stockage d’énergie pour diversifier son offre.
Une énergie sans danger condamnée
Une des conséquences du tremblement de terre au Japon, c’est de rappeler le danger de l’énergie nucléaire (voir pages suivantes).
Quand le mot d’ordre d’autonomie énergétique est lancé en 1999 par la Région, son objectif doit être réalisé à partir d’énergies sans danger pour l’environnement. Le but est donc de se débarrasser des énergies fossiles en 25 ans, sans recourir au nucléaire. Toutes ces énergies nouvelles ont aussi un point commun : elles sont sans danger.
Tout le monde constate le coup porté à cet objectif par l’UMP. La conséquence, c’est un coup de pouce donné aux promoteurs des énergies fossiles et polluantes. Mais ce qu’il ne faut pas non plus oublier, c’est qu’épisodiquement reviennent sur le tapis des projets d’utilisation de l’énergie nucléaire à La Réunion. Gageons que la catastrophe du Japon puisse faire taire à jamais de tels desseins.
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