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par le Dr Raymond Vergès

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Plusieurs pays réclament une « sortie urgente » des énergies fossiles

Atteindre le pic d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025

samedi 15 juillet 2023


« Nous devons atteindre le pic d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025 au plus tard », ont affirmé l’Allemagne, la France, le Sénégal, la Colombie et plusieurs États insulaires.


Une coalition de 18 pays menée par les Îles Marshall a réclamé le 14 juillet « une sortie urgente des énergies fossiles » et « un pic des gaz à effet de serre d’ici à 2025 » après un Sommet sur le climat à Bruxelles à cinq mois de la COP28.

« Nous devons accélérer la transition énergétique mondiale hors des énergies fossiles », objectif affiché du G7, et « nous devons atteindre le pic d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025 au plus tard », a affirmé le texte signé par des ministres représentant l’Allemagne, la France, le Sénégal, la Colombie et plusieurs États insulaires.

« Cela nécessite des transformations systémiques dans tous les secteurs, entraînées par une sortie urgente des combustibles fossiles, en commençant par un déclin rapide de leur production et de leur utilisation dans cette décennie », ont écrit dans une déclaration finale du 7ème sommet ministériel pour l’action climatique (MoCA) à Bruxelles.

Ces affirmations montrent les lignes de négociations qui s’affrontent dans les préparatifs de la conférence climat de l’ONU à Dubaï, où les pays devront s’accorder sur les moyens de sauver l’objectif en péril de l’accord de Paris. Le but est de contenir le réchauffement « bien en deçà de 2°C » par rapport à la période pré-industrielle et si possible à 1,5°C.

« Nous devons éliminer bien avant 2050 les combustibles fossiles unabated », c’est-à-dire non adossés à des dispositifs de captage ou de stockage de carbone, avait affirmé le commissaire européen à l’Environnement, Frans Timmermans, également signataire de cette déclaration, lors d’un discours en Espagne.

D’ici à la COP28, les dix-huit ministres devront s’attarder sur « les technologies de réduction d’émissions et de dépollution (« abatement technologies » en anglais) ne doivent pas servir de feu vert à l’expansion continue des combustibles fossiles (...) et devraient être reconnues comme n’ayant qu’un rôle minimal à jouer dans la décarbonation » de l’énergie.

Le 13 juillet à Bruxelles, le président émirati de la COP28, le Sultan al-Jaber, a présenté son plan pour espérer obtenir un accord ambitieux à Dubaï sur l’accélération de la transition énergétique, sans toutefois se prononcer sur un objectif temporel de sortie des énergies fossiles.

« Je n’ai pas de baguette magique, je ne veux pas inventer des dates qui ne sont pas justifiées » faute de développement suffisant des énergies bas carbone pour répondre à la croissance mondiale, a-t-il déclaré dans un entretien à l’AFP.

Parmi les objectifs concrets qu’il a proposés : tripler la capacité des renouvelables dans le monde d’ici à 2030, à 11.000 gigawatts, doubler l’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici à 2030 et doubler la production d’hydrogène à 180 millions de tonnes d’ici à 2030.


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