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ARER / Rencontres énergies Réunion 2005
2 juillet 2005
Le programme des rencontres Energie de l’ARER pour 2005 a réuni hier à la Région une séance de travail sur le thème “Energies et collectivité”. Le calendrier politique a voulu que cette séance, présidée par Philippe Berne, vice-président du conseil régional et de l’ARER, se tienne quelques jours après l’intervention médiatique du président de Région, Paul Vergès, au nom de l’ONERC qu’il préside à Paris (l’Observatoire national pour les effets du réchauffement climatique).
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Hier à la Région avait lieu une séance de travail au programme des rencontres Energie de l’ARER. Il s’agissait de faire le point sur la politique publique en matière d’énergie -économie et maîtrise-, d’échanger sur les expériences déjà en cours et d’informer les représentants des collectivités des outils financiers et réglementaires à leur disposition.
La matinée a donné la parole à huit intervenants avant l’ouverture d’un débat général et l’après-midi s’est passé en deux ateliers : l’un à la Région sur "la place de l’énergie dans l’aménagement du territoire", tandis que l’autre se tenait à l’Université (Fac de lettres) sur "le rôle des collectivités locales dans la politique énergétique de La Réunion".
Le directeur de l’Environnement (DIREN), Roger Kerjouan, a commencé les travaux en exposant la politique de l’État relative au réchauffement de la planète et les preuves dont disposent les scientifiques pour expliquer la concentration sans précédent des émissions de gaz dans l’atmosphère en lien avec les activités humaines depuis 100 à 150 ans. Le climat de polémique entretenu à ce sujet au plan international ne s’explique que par le refus des Etats-Unis de ratifier le protocole de Kyoto. Mais les éléments réunis par le GIEC - groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (IPCC), fondé en 1988 - dans un rapport remis tous les cinq ans environ, donnent des perspectives sans équivoque auxquelles il est possible d’apporter des solutions. La politique française a adopté en juillet 2004 des préconisations qui vont au-delà de celles de Kyoto en proposant de diviser les émissions de gaz à effet de serre (GES) par 4 à 5 d’ici 2050.
Des mesures à La Réunion
Il y a des mesures à prendre à La Réunion dans le cadre des plans climats territoriaux, a estimé le DIREN. Il s’est ensuite demandé comment avoir "valeur d’exemple" à La Réunion ? "En produisant une électricité 100% "énergie renouvelable", en posant les enjeux du transports en commun et de l’étalement urbain ; en posant en même temps la question de l’emploi, en lien avec des politiques énergétiques novatrice ; en abordant la question des transports, car le transport aérien va devenir "de plus en plus compliqué" dans les prochaines décennies ; et surtout en revoyant notre façon de construire, pour nous prémunir contre l’augmentation de la fréquence et la violence des cyclones.
Cette intervention a posé le cadre de la problématique générale, illustrée et complétée par les expériences tentées dans les collectivités.
L’Observatoire de l’Air (ORA) a présenté l’intérêt d’un "inventaire qualitatif et quantitatif" des émissions de GES, ainsi qu’un "cadastre des émissions", outil qui a fait ses preuves en Alsace et qui donne un indicateur pérenne pour l’aménagement du territoire. Le directeur de la SAPHIR, M. Choux, a évoqué le "paradoxe" de la gestion de l’eau et les économies d’énergie qu’il est possible de faire par l’interconnexion des réseaux. Baptiste Simon (ADEME) a présenté une méthode de mesure de la qualité de l’atmosphère, le “bilan Carbone”, établi à partir du bilan des émissions directes, intermédiaires et induites des différentes activités économiques. Les exemples donnés faisaient apparaître que le plus gros poste d’émission est le transport et en général, les émissions indirectes sont plus importantes que les émissions directes.
La question des transports
Sur la base d’actions mises en place avec des collectivités de l’île, Nicolas Picou (ARER) a donné cinq axes d’intervention pour des économies et pour la maîtrise des énergies. En matière d’urbanisme, la démarche mise en œuvre dans la rénovation du centre-ville du Port a apporté des exemples concrets de ce qu’apporte la méthode "développement durable" appliquée à la conception des espaces publics et du bâti. "Les collectivités sont maîtres d’ouvrage et peuvent obtenir le respect de règles par les constructeurs" ont laissé comme message Florence Desnost (mairie du Port) et Soizic Nue (SIDR). D’autres collectivités - Sainte-Suzanne, Sainte-Marie et Petite-Ile - ont initié un projet "d’écoles démonstratives" pour l’utilisation des énergies renouvelables.
Pour toutes ces actions, il existe des outils financiers présentés hier par le directeur de l’ADEME, Bruno Renard.
Dans l’ensemble, les interventions de la matinée ont démontré que les collectivités ont un rôle essentiel à jouer dans le montage des projets. Dans une île où la croissance de la demande est de 7% à 8% par an, soit une augmentation de 30 MW tous les dix ans, les installations photovoltaïques permettent de la couvrir déjà au tiers, mais il reste à trouver des solutions pour les deux tiers restant.
Puis Philippe Berne a invité les participants à débattre des idées exposées et à ce stade, c’est surtout la question des transports qui a fait débat : les “énergies propres”, le biocarburant... Et avec elle, celle de l’aménagement du territoire et du lien avec la politique énergétique : une problématique nouvelle qui, en ces temps de révision du SAR, devrait déboucher, comme l’a suggéré une consultante, sur "une étude de l’impact énergétique de l’étalement urbain et des déplacements induits".
P. David
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