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Le baril de pétrole dépasse 130 dollars : 700% d’augmentation en 6 ans
22 mai 2008, par
Le baril de brut a dépassé pour la première fois 130 dollars le baril hier à New York. C’est un doublement des prix en moins d’un an. Cette année est votée la loi programme dans ce contexte. Mais quelle sera la portée dans quelques années des mesures votées en 2008 si le baril de pétrole continue de flamber ?
Le baril de pétrole est monté hier à 130,47 dollars à New York, c’est un niveau jamais atteint. Il s’est enchéri d’environ 65 dollars en 1 an. Les spéculateurs et les compagnies pétrolières se frottent les mains, leurs profits vont continuer à exploser.
Pour La Réunion, si cette tendance du pétrole cher se confirmait, elle ne pourrait avoir que des répercussions sur l’économie de tout le pays, étant donné notre dépendance aux hydrocarbures.
L’appréciation de cette hausse depuis 5 ans souligne l’étendue du changement. Début 2002, le baril de pétrole est à moins de 20 dollars. Fin 2003, il arrive à 30 dollars. Après une incursion au-dessus de cette limite, il se maintient en dessous jusqu’en 2004 ou sa courbe s’infléchit : il monte jusqu’à 50 dollars. Après une décrue à 40 dollars début 2005, le prix du baril de pétrole reprend son emballement jusqu’à atteindre aujourd’hui 130 dollars.
Il n’a fallu que 6 ans pour voir son prix augmenter de 700%.
Le pétrole est un des éléments macro-économiques pris en compte dans l’élaboration du Budget. Lorsque le gouvernement a voté la loi-programme actuellement en vigueur, les cours du pétrole étaient bien moins élevés qu’aujourd’hui. Ce sont pourtant les mêmes mesures qui sont en vigueur, alors que cette hausse a changé de nombreuses données : hausse des coûts d’approche, augmentation des coûts de production, hausse des prix du transport...
Le gouvernement a présenté récemment aux collectivités son avant-projet de loi-programme. Ce texte se veut être la contribution de l’Etat au développement économique de l’Outre-mer. Or, lorsque ce projet a été lancé, le pétrole était à la moitié de son prix actuel. Quant aux perspectives d’évolution du cours de cette matière première, elles vont vers un maintien de cette tendance du fait de plusieurs facteurs structurels : incertitude sur les ressources, hausse de la demande, plafonnement de la production, instabilité politique durable dans la région du monde où sont situées les principales ressources. A cela s’ajoute le facteur aggravant de la spéculation. Les investisseurs se ruent sur les matières premières, et donc le pétrole. Les actionnaires des compagnies pétrolières voient leurs profits exploser, consacrant le pétrole et son industrie comme un placement permettant de faire des bénéfices garantis.
Tout cela décrit un contexte mouvant sur lequel va s’inscrire la future loi-programme. Quelle sera la portée de ses mesures si le baril de pétrole dépasse au cours des 10 prochaines années 150, voire 200 dollars ?
Manuel Marchal
L’emballement des prix du pétrole a franchi cette année un nouveau palier. Après avoir touché 100 dollars le 2 janvier, le baril de pétrole a collectionné les records et sauté une à une les barres de prix : 110 dollars le 13 mars, 115 dollars le 16 avril, 120 dollars le 5 mai, 125 dollars le 9 mai.
Mardi, les prix se sont propulsés à courte distance des 130 dollars, montant jusqu’à 129,60 dollars à New York, avant de se replier en fin de séance à 129,07 dollars (+2,02 dollars par rapport à lundi), ce qui constitue un record de clôture.
Et hier, la barre des 130 dollars le baril a été franchie pour la première fois dans l’Histoire.
L’escalade des prix résulte plutôt du sentiment, partagé par une majorité d’opérateurs, que l’écart entre offre et demande se resserre dangereusement au fil des mois : alors que la demande ne cesse de progresser dans les pays émergents, l’offre peine à suivre, notamment chez les producteurs hors-Opep.
Mais d’autres points de vue élargissent le champ des responsabilités. La hausse du pétrole est due à la spéculation sur les marchés financiers et non à une offre insuffisante, a affirmé le ministre vénézuélien de l’Energie et du Pétrole, Rafael Ramirez, après une rencontre avec le secrétaire général de l’Opep mardi à Caracas. « Les prix ont augmenté de façon substantielle pour des raisons de spéculation, en raison de la dévaluation du dollar et en raison de l’inflation mondiale », a-t-il précisé, selon qui ces facteurs ont favorisé la migration des acteurs financiers vers « les contrats, à terme, considérés comme plus sûrs que les autres investissements ».
Selon Rafael Ramirez, « une quelconque hausse de la production serait immédiatement stockée, et cela aurait un impact négatif sur les prix ».
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Messages
23 mai 2008, 13:33, par Raymond
Il est toujours intéressant de comparer la situation actuelle avec ce qu’il en était au cours des années passées.
C’est chose faite pour le cours du pétrole, comparé entre différentes unités de mesure : Le prix du pétrole depuis vingt ans
Le prix du baril est indiqué en dollars et euros courants (de l’époque), dans leur équivalent en monnaie de 2008 (pour tenir compte de l’inflation) et en équivalent d’heures de travail au SMIC.
Cette dernière unité de mesure est sans doute la plus réaliste pour beaucoup de personnes.