« Les expériences dans les PEID sont assez intéressantes, car basées sur la participation communautaire dans les domaines de la protection de la biodiversité et de l’adaptation au changement climatique.

Le Programme de l’Océanie regroupe 21 pays et territoires, notamment les Fidji, la Nouvelle-Calédonie, les Kiribati. PTOM et États indépendants travaillent donc ensemble, mais plusieurs remarques. Tout d’abord, pour ce congrès, le Pacifique est représenté par des PTOM ou des organisations comme le Programme de l’Océanie. C’est dommage que des États comme les Tuvalu ou les Kiribati ne soient pas venus, car ces îles sont concernées par un des effets les plus graves du réchauffement climatique : la montée des eaux. Ces îles du Pacifique sont les pays les plus vulnérables du monde.

Par ailleurs, les PTOM ont des capacités techniques intéressantes, liées au fait qu’ils soient des territoires d’Etats membres de l’Union européenne.

Notre objectif est de définir des possibilités de financement durable pour les programmes dans les territoires. En effet, si un PTOM ne peut pas apporter un financement suffisant pour lancer un programme européen, alors aucun financement de l’Europe n’est possible. Cela n’est pas le cas des États insulaires qui peuvent de toute façon avoir droit à l’aide internationale.

Concernant l’énergie, pour le moment dans les Samoas occidentales, il reste beaucoup d’effort à faire. Des travaux ont lieu pour utiliser l’huile de coco comme bio fuel. Deux usines existent pour fabriquer de l’huile de coco purifiée qui pourrait être utilisée pour alimenter ce type de centrale électrique.

Néanmoins, sur les atolls, le solaire est beaucoup utilisé. Mais il manque une stratégie globale. »