
L’emploi salarié privé en hausse, tiré par l’intérim
27 juin, parAu 1er trimestre 2025, à La Réunion, l’emploi salarié augmente de nouveau après trois trimestres moroses. Les créations d’emplois dans le secteur (…)
COREX présente un dispositif de stockage de l’énergie photovoltaïque
3 mai 2011
À La Réunion, le développement de la filière photovoltaïque se heurte à la limite arbitraire des 30% d’énergie intermittente imposée par EDF. Cette limite, quasiment atteinte sur l’île, risque de mettre un coup d’arrêt à l’industrie du photovoltaïque sur l’île. Mais il existe un moyen de contourner cette limite, avec l’installation chez les producteurs d’électricité de puissantes batteries. C’est en tout cas le pari de l’entreprise Corex Solar qui fait figure de pionnière sur l’île avec l’arrivée de son système nommé Smartgrid.
Au 31 mars 2011, 92 Mégawatts (MW) de centrales photovoltaïques étaient connectées au réseau. 58 MW de centrales étaient en attente de raccordement au réseau et 13 MW de centrales étaient en attente de contrat de raccordement. « Aujourd’hui, le seuil des 30% d’énergie intermittente sur le réseau électrique est virtuellement dépassé », constate Patrice Galbois, directeur de la société Corex Solar. En effet, l’énergie totale produite sur le réseau réunionnais est d’environ 500 MW. Avec près de 160 MW fournis par le photovoltaïque d’ici la fin de l’année, le seuil sera effectivement dépassé.
En cas de dépassement, le réseau électrique réunionnais risque d’être déstabilisé, selon EDF. L’énergie intermittente, comme son nom l’indique, est très aléatoire. Dans le cas du photovoltaïque, elle dépend fortement des heures de la journée et du climat. La nuit ou en cas de mauvais temps, sa production est quasi nulle, faute d’ensoleillement, ce qui risque de déstabiliser le réseau et provoquer des coupures de courant intempestives.
Stockage, revente et autoconsommation
Cette limite arbitraire des 30% signe-t-elle donc la fin de l’ère du photovoltaïque à La Réunion ? Pas pour Patrice Galbois qui veut miser sur le stockage de l’énergie intermittente dans des batteries pour donner un second souffle à une filière qui « a énormément souffert des récentes mesures gouvernementales » (réduction du crédit d’impôt et baisse des tarifs de rachat de l’électricité - NDLR). Cette technologie est à ses balbutiements sur l’île. Quelques sites de stockage existent sur l’île mais ne sont mis en place qu’à titre expérimental. La société Corex Solar souhaite démocratiser cette technologie grâce à son système nommé Smartgrid.
« Smartgrid, c’est la solution à l’intermittence de l’énergie. Elle ouvre de nouvelles perspectives au développement du photovoltaïque », lance Patrice Galbois. Cette technologie développée par une entreprise néerlandaise en partenariat avec Corex qui est une première sur l’île est « le fruit d’une réflexion menée depuis plusieurs années ». « Elle permet le stockage, la revente et l’autoconsommation de l’énergie produite » détaille le chef d’entreprise.
6 batteries : 24h d’autonomie
Concrètement, Smartgrid est un système électronique relié aux panneaux photovoltaïques qui adapte l’utilisation de l’énergie aux besoins. En temps normal, il fournira l’énergie à EDF qui la rachète à des prix attractifs, supérieurs au prix auquel il fournit ses abonnés. « Il peut aussi stocker l’énergie dans des batteries que nous louons aux clients qui prendront le relai en cas de problème sur le réseau électrique », indique Patrice Galbois qui prend l’exemple des récents délestages suite à la grève chez EDF et la Séchilienne Sidec.
« En cas de délestage, la batterie prend le relais et le propriétaire des panneaux consomme sa propre énergie », explique le dirigeant de Corex. Une batterie a une autonomie de « 3 à 4 heures ». « Il est possible de brancher plusieurs batteries. Avec 6 batteries, une personne a du courant pour toute une journée », précise Patrice Galbois. « En bref, c’est un groupe électrogène financé par EDF », plaisante-t-il.
Si cette technologie se démocratise effectivement, « elle permettrait de mettre fin au problème de l’intermittence ». « EDF serait alors capable d’agir sur la production parmi la multitude de fournisseurs pour stabiliser le réseau », explique Patrice Galbois.
La présentation du système Smartgrid a été l’occasion pour Patrice Galbois d’évoquer les nouveaux panneaux photovoltaïques développés par l’entreprise. Des panneaux qui respectent la nouvelle réglementation qui impose l’installation de panneaux « intégrés aux bâtis ». Là encore, Corex fait partie des pionniers sur l’île puisqu’il fait partie des premières entreprises de l’île à obtenir l’agrément zone 5 (zone cyclonique) pour ce type d’installation.
Au 1er trimestre 2025, à La Réunion, l’emploi salarié augmente de nouveau après trois trimestres moroses. Les créations d’emplois dans le secteur (…)
Selon certaines conditions, l’État pourra ordonner la démolition dans un délai de 24 heures d’un « habitat informel » construit il y a moins de 7 (…)
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)