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Depuis hier en Inde
9 octobre 2012, par
La 11e conférence des Nations unies sur la biodiversité s’est ouverte, le 8 octobre en Inde. Vitale pour l’humanité, la biodiversité est l’élément le moins considéré, bien que l’alarme ait été sonnée suite à l’extinction accélérée.
Près de 160 pays se sont réunis à Hyderabad, jusqu’au 19 octobre, afin de concrétiser les engagements pris il y a deux ans, à Nagoya. Cette période d’échange est également l’occasion de trouver des solutions à l’érosion toujours plus rapide des espèces.
« Les 10 à 20 prochaines années cruciales »
En 2010, "année internationale de la biodiversité", la conférence de Nagoya, au Japon, avait validé 20 objectifs pour 2020, tels que la suppression des subventions « néfastes » à l’environnement ou la lutte contre la surpêche. De plus, un accord historique sur un protocole destiné à répartir plus équitablement les bénéfices tirés de l’exploitation des ressources génétiques par les industries comme la pharmacie ou la cosmétique. L’objectif de cette conférence à Hyderabad est de « préserver l’élan en mettant ce grand plan en action », a indiqué Julia Marton-Lefèvre, directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
De son côté, Neville Ash, directeur de la section biodiversité du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) a expliqué que « les 10 à 20 prochaines années sont cruciales au regard du temps que nous avons pour mieux protéger la biodiversité ». Les scientifiques ont annoncé le taux d’extinction des espèces qui est « jusqu’à 1.000 fois plus élevé que ce qui était connu jusqu’ici ». Ces derniers ont rappelé les raisons de cette aggravation : la surexploitation des ressources, la déforestation, la pollution et le changement. Une espèce d’amphibien sur trois, plus d’un oiseau sur huit, plus d’un mammifère sur cinq, plus d’une espèce de conifère sur quatre ainsi que de nombre poissons et cétacés sont menacés d’extinction. L’érosion a des impacts sur nos économies, nombre de secteurs dépendants d’une bonne santé des milieux.
Conserver la biodiversité à long terme
La Convention sur la diversité biologique possède plusieurs objectifs : conserver la biodiversité à long terme ; encourager son utilisation durable et garantir un partage juste et équitable des avantages issus de l’utilisation des ressources génétiques. Hormis les Etats-Unis, presque tous les Etats ont ratifié cette convention.
La conférence d’Hyderabad permettra de faire un état de la situation de la biodiversité au niveau mondial et de la mise on œuvre des nouveaux instruments de la Convention, notamment du plan stratégique 2011-2020 et du Protocole de Nagoya. Toutefois, la question financière reste l’une des principales préoccupations. Des mesures nécessaires à la conservation de la biodiversité pourraient être adoptées à cette période, celles-ci entrent dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique et dans le cadre des autres conventions traitant de la biodiversité.
Toutefois, la question du financement d’ici 2020 reste l’une des principales préoccupations, afin d’atteindre les objectifs actés. Cette problématique n’a pas été résolue à Nagoya. Cette année sera l’occasion de chiffrer les sommes nécessaires d’ici 2020 pour atteindre les objectifs et de voir quels engagements peuvent prendre les pays riches.
Rolf Hogan, coordinateur des questions de biodiversité au WWF, a expliqué que « certains pays sont prêts à prendre des engagements, mais sans doute assez faibles, loin de l’ordre de grandeur nécessaire ».
Céline Tabou
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