
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
3 août 2007, par
Les nations, PNUE (Programme des Nations Unies pour Environnement) et UNESCO ont décrété pour la première fois l’année 2007, année du dauphin. En collaboration avec plusieurs Organisations non gouvernementales (ONG) et associations, le but ultime est la protection de ces cétacés, qui sont étroitement liés à l’histoire de notre civilisation. Cette campagne de sensibilisation complètera les efforts déployés pour atteindre l’objectif de réduire significativement la perte de biodiversité d’ici 2010, auquel tous les gouvernements se sont engagés à l’occasion de plusieurs conférences mondiales des Nations Unies. A La Réunion, la manifestation est relayée par Globice (Groupe Local d’OBservation et d’Identification des CEtacés).
Face aux pressions et menaces qui pèsent sur les cétacés à l’échelle mondiale, le Programme des Nations Unies pour Environnement a lancé l’année du dauphin en 2007. Cette initiative a pour but, d’une part, de protéger les dauphins, et d’autre part, de promouvoir les actions de sensibilisation et de protection des cétacés. Il est vrai que ces espèces subissent de plein fouet les conséquences de l’activité de l’Homme.
L’état de conservation de beaucoup de populations de dauphins dans le monde est menacé par les prises accidentelles, la destruction de l’habitat, la pêche excessive et le changement climatique. D’autres menaces comprennent des activités susceptibles d’effrayer, de chasser ou de nuire d’autres façons à ces espèces, comme la pollution sonore sous-marine provenant par exemple du trafic maritime, des campagnes de sondages sismiques et des sonars militaires.
Des centaines de milliers de dauphins meurent chaque année des suites de ces menaces.
Développement de l’écotourisme autour des dauphins
Pour survivre, les dauphins ont besoin d’océans propres et calmes, de zones protégées et d’êtres humains responsables. Ce sont des espèces charismatiques aux possibilités de communication très développées. Les dauphins fascinent les hommes du monde entier. Dans certaines régions, ils aident les pêcheurs traditionnels à localiser le poisson et à le prendre au filet. Ces dernières années, il y a eu un développement considérable de l’écotourisme autour des dauphins, car de plus en plus de gens sont prêts à investir du temps et de l’argent pour observer ces remarquables créatures.
Alors, si nous voulons que nos enfants et petits-enfants puissent encore admirer ces créatures hors du commun, il est essentiel d’adopter un comportement responsable et respectueux de notre environnement.
Dans notre île, Globice a souhaité marquer l’évènement à travers une exposition itinérante regroupant les plus belles photos de dauphins prises par l’association lors de ces sorties en mer. Kélonia, observatoire des tortues marines, accueille actuellement cette exposition, un vrai plaisir pour les yeux.
Sophie Périabe
Entretien avec Violaine Dulau, responsable scientifique à Globice
C’est la première fois que l’UNESCO lance ce type d’évènement autour du dauphin. Pourquoi ?
- En effet, c’est la première fois que cet évènement est décrété par l’UNESCO. Cela est dû aux menaces qui pèsent actuellement sur les populations de dauphins et de cétacés en général. La pêche, l’activité humaine sont les premiers fléaux pour ces animaux, et il est temps de réagir avant qu’il ne soit trop tard.
On peut donc dire que ce sont des espèces menacées, en voie de disparition ?
- Effectivement, ce sont des espèces fragiles, en voie de disparition. Mais à La Réunion, la situation est un peu différente. On peut dire qu’ici, les cétacés ne sont pas menacés, ils mènent relativement une vie paisible dans les eaux réunionnaises. Et si nous voulons que cela continue, il est essentiel que la présence humaine reste discrète. On remarque de plus en plus l’intérêt de la population pour ces animaux ; les hommes veulent observer les spectacles que la nature peut nous offrir, mais il faut faire attention. Notamment en ce moment, les baleines à bosse viennent se reproduire et mettre bas dans les eaux chaudes de l’Océan Indien. Il faut donc respecter les règles d’approches.
Quel est le but de cette exposition itinérante ?
- Il s’agit de faire connaître aux Réunionnais les espèces de dauphins qui vivent aux abords de nos côtes et aussi de mener une campagne de sensibilisation, notamment auprès du jeune public. D’ailleurs, l’exposition sera mise à disposition des écoles dans les villes partenaires de l’opération.
Combien y a-t-il d’espèces de dauphins à La Réunion ?
- On peut compter 3 espèces de baleines et 8 espèces de dauphins.
En quoi consiste le travail de Globice ?
- Globice a été créé en 2001 et depuis, nous menons un travail d’inventaires des espèces vivant à La Réunion. Pour l’instant, les zones Sud et Ouest ont bien été prospectées, par contre, l’Est est encore peu connue, nous allons entamer un travail dans ce sens. Nous effectuons également un suivi de ces populations, notamment le Grand Dauphin que l’on trouve en Baie de Saint-Paul. Nous prenons des photos de l’aileron du dauphin qui nous permet ensuite de constituer une sorte de carte d’identité de chaque dauphin et ainsi, nous arrivons à suivre chaque animal.
Un de nos objectifs est aussi la sensibilisation du public à la protection des cétacés. On ne cessera jamais de dire à quel point c’est important de protéger ces espèces.
Est-ce qu’on peut dire que ce sont des animaux dangereux ?
- Non, ce ne sont pas des animaux dangereux, mais ça reste quand même des animaux sauvages. Alors, quand on observe ces gros animaux, notamment les baleines, il y a certaines règles de sécurité à respecter. Il est important de toujours respecter les distances d’approche, et être méfiant, surtout lors des mises à l’eau. Il est essentiel de s’assurer que les conditions de plongée sont bonnes.
Propos recueillis par Sophie Périabe
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