Nouvelle confirmation de la catastrophe climatique

45% de déficit en eau en janvier

2 mars 2012

Dans un communiqué diffusé hier, l’Office de l’eau Réunion annonce de nouveaux déficits pluviométriques dans sa présentation de la “Situation de la ressource en eau en janvier 2012”. C’est une véritable catastrophe qui touche durement les agriculteurs, voilà qui confirme bien que La Réunion est touchée par un phénomène climatique inhabituel qui persiste. Voici le communiqué de l’Office de l’eau Réunion.

- 25% en décembre 2011, -45% en janvier 2012, les déficits pluviométriques caractérisent le début de la saison des pluies à l’échelle de l’île où des épisodes pluvieux ponctuels et localisés assurent un apport d’eau d’opportunité (19 et 31 décembre 2011, 11 janvier 2012).

Seule la région Ouest connaît une situation favorable en termes de quantité d’eau. Les débits de la Ravine Saint Gilles et les niveaux des nappes souterraines se maintiennent à des valeurs excédentaires par rapport aux normales saisonnières.

Les secteurs de l’Est et, dans une moindre mesure, du Nord connaissent des états déficitaires à moyens. Même si les débits et les niveaux piézométriques évoluent favorablement sous l’influence des précipitations ponctuelles, les tendances sont inférieures aux normales saisonnières.

L’absence de recharges conséquentes en ce début de saison des pluies fragilise l’équilibre quantitatif de ces cours d’eau et nappes. Une attention particulière devra être portée sur leurs évolutions au cours du cycle hydrologique 2011-2012.

Enfin, la ressource en eau superficielle des régions du Sud Ouest, du Sud et des Plaines reste largement déficitaire avec des débits historiquement bas sur la Rivière Langevin (-85%), la source Dussac au Tévelave (-82%) ou le Bras Noir à la Plaine des Palmistes (-91%).

Par exemple, la valeur du débit médian mensuel de la Rivière Langevin est de 170 l/s en janvier 2012 alors que sa moyenne est de 1.200 l/s et que le minimum connu précédemment était de 600 l/s mesuré en 2000.

Les eaux souterraines de ces régions suivent la même tendance que les cours d’eau avec une intensité moindre, sauf sur le secteur du Gol où le niveau le plus bas est mesuré en décembre 2011, inférieur au minimum connu de 2001.


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