
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
18 janvier 2008
« Réduire les émissions de gaz carbonique : une urgence », selon le magazine “L’Eglise de La Réunion”. Son numéro 336 de janvier 2008 attire l’attention sur le réchauffement climatique, et critique le manque de réaction des grands de ce monde en charge du dossier brûlant des changements climatiques.
“La chaleur les laisse de glace” titre le magazine religieux. On s’attendait certes à un dossier bien plus volumineux. Juste 2 pages s’attardent sur le problème du réchauffement climatique.
“L’Eglise de La Réunion” revient sur la Conférence de Bali, qui réunissait 10.000 personnes de 190 pays, du 3 au 14 décembre dernier. Le magazine déplore que les experts du monde entier se soient séparés sans véritables engagements, si ce n’est qu’ils se rencontreront au terme de 2 ans de négociation à Copenhague, dans la perspective d’une signature d’un traité. Deux ans encore à attendre, alors qu’il importe de répondre à l’urgence ; comme le fait si bien remarquer l’édition religieuse, « l’urgence est d’échapper à une hausse des températures supérieure à 2 degrés ». Les conséquences, on les connaît déjà.
Au pôle Nord, la banquise est en train de fondre, et c’est l’ours blanc qui se retrouve en danger de disparition. On sait aussi les conséquences sur la hausse du niveau des mers, les risques d’inondation, et bientôt les importants déplacements de population. Bref, pas de quoi se réjouir, et “L’Eglise de La Réunion” tire la sonnette d’alarme. Il est vrai qu’un bon croyant ne ferait pas de mal à une des créations divines !
Nous adapter à un réchauffement irréversible de 2°C
Même si son dossier est peu fourni, “L’Eglise de La Réunion” nous fait tout de même le plaisir de redonner la parole à Jean Jouzel, membre du Groupe d’experts intergouvenemental sur l’évolution du climat (GIERC). Interviewé par Olivier Nouaillas, il note que « le phénomène de réchauffement climatique est déjà enclenché ». Et de poursuivre : « tous les experts du GIEC sont d’accord là dessus : d’ici à 2010, la terre va se réchauffer en moyenne globale de 2°C par rapport au climat d’il y a une centaine d’années ».
Le spécialiste insiste sur le fait que ce n’est pas encore la catastrophe, puisque l’Homme peut s’adapter à ces températures, mais, précise-t-il, « par contre, si c’est plus, et notamment si cela va jusqu’à 4, voire 5°C, le haut de la fourchette du GIEC, alors là... ». A nous de comprendre que « d’autres éléments irréversibles se mettront en route de façon accélérée, à savoir la hausse du niveau des mers, la fonte des glaciers ». On peut en effet s’imaginer la catastrophe pour les pays côtiers, les îles. Nous devrons nous attendre à accueillir les premiers réfugiés climatiques. « La difficulté, c’est bien à la fois de nous adapter à un réchauffement irréversible, mais encore gérable de 2°C, et en même temps de prendre des mesures pour ne pas aller au-delà », déclare-t-il.
Quelles solutions ?
Le spécialiste n’y va pas par quatre chemins. « L’objectif raisonnable, c’est un scénario de diminution du CO2, premier contributeur à l’augmentation de l’effet de serre, à partir de 2015. Après, c’est la mise en œuvre de l’objectif pris par les pays du G8 (responsables de 40% des émissions) lors du Sommet de Heiligendamm, en Allemagne, le 7 juin 2007, soit réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre pour 2050 ». Il faut suivre les conclusions du Grenelle de l’Environnement à la lettre. Certains sont encore à questionner le bien fondé de ce grenelle, alors que l’avenir de l’humanité est en jeu.
Passer à une économie de la parcimonie des ressources naturelles, une économie sobre en carbone, c’est un rêve ? « L’idéal serait que les Nations Unies mettent en place, en face de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), une structure qui éviterait les distorsions de concurrence entre des pays sobres et d’autres gaspilleurs ». L’idée d’une Organisation mondiale de l’environnement (OME), qui puisse discuter d’égal à égal avec l’OMC, mériterait d’être étudiée. Mais comme le dit Al Gore, ainsi que Rajendra Pachauri, Prix Nobel de la Paix avec Al Gore, il importe que tout un chacun ait conscience des défis environnementaux, et change son style de vie.
En tout cas, il ne s’agira pas de simplement prier pour que la Terre soit préservée. Il s’agit de gestes de tous les jours, imputables à chacun.
Bbj
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)