Importations et hausse des cours mondiaux

Afrique du Nord et Moyen-Orient : la facture payée par l’État augmente

10 août 2012

Dans ces pays qui importent beaucoup, la hausse des cours mondiaux est compensée par des subventions versées par l’État pour atténuer la facture payée par le consommateur. Mais cette situation risque de devenir tôt ou tard intenable.

La Syrie et le Maroc sont deux pays à surveiller. Dans le cas de la Syrie, les conséquences du conflit interne et des sanctions internationales pourraient s’ajouter à celles de la hausse des cours mondiaux des céréales et entraîner une détérioration de l’insécurité alimentaire.
Le conflit civil prolongé qui règne en Syrie laisse planer l’incertitude quant à la prochaine récolte de blé, indique l’évaluation du SMIAR. Au Maroc, on s’attend à ce que la production de blé enregistre une baisse de 40 pour cent par rapport à 2011 en raison des précipitations insuffisantes.
En règle générale, les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient sont largement tributaires des importations pour satisfaire leurs besoins en céréales. « Même les bonnes années, ils importent entre 30 et 70 pour cent de leur consommation intérieure de céréales », a dit Mme Balbi. « En dépit des généreuses subventions alimentaires qui ont été mises en place et de l’inflation relativement modérée des prix des denrées alimentaires, la facture des importations céréalières — et le fardeau que représentent les subventions alimentaires pour le budget de l’État — augmentent considérablement avec la hausse des cours mondiaux ».

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