
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
2 août 2007
Les îles de la France d’Outre-mer sont confrontées aux mêmes problèmes. Celui de la gestion des déchets. En Guadeloupe, il semble que l’on ait choisi d’abord la ’prévention’ au traitement de choc d’un incinérateur. Dans une autre île, la Corse, mais aussi face aux mêmes problèmes, un mouvement associatif s’élève contre ce type de traitements des déchets (les incinérateurs) qui engendreraient des risques pour la santé et l’environnement.
Peut-être qu’il nous faut - ici à La Réunion - s’inspirer des exemples des autres. Parfois, on y trouve de quoi résoudre certaines questions. Nous versons donc ces deux articles au dossier qui sera bientôt de nouveau discuté.
A. W.
Gestion des déchets en Guadeloupe
Plan départemental d’élimination des déchets : « Commencer par la source »
Pour avoir moins de déchets, il faut d’abord en produire moins. C’est l’une des orientations proposées par le Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA). Une réunion de synthèse de la Commission consultative se tenait lundi 30 juillet avec pour objectif « d’émettre un avis définitif sur la proposition de plan d’élimination » après consultation de l’ensemble des acteurs de la filière.
« La prévention de la production de déchets et la réduction à la source est une priorité nationale ». C’est au travers de diverses actions que la collectivité départementale entend réduire le nombre de déchets produits, premier moyen de pallier à une optimisation de la gestion des déchets locaux : de l’intercommunalité aux interventions scolaires en passant par le compostage individuel, le Plan propose d’intégrer le citoyen à la politique de réduction des déchets. Objectifs : « Retrouver en 2020 le niveau de production de déchets de 2002, soit moins 25% ; réduire la production de déchets polluants ou dangereux ; réduire les tonnages enfouis ; et développer des filières de recyclage et de valorisation locales ».
Faire vite et plutôt ensemble
Le Plan départemental d’élimination des déchets envisage de mettre en place une structure fédérative de traitement, qui engloberait toutes les communes, à la fois pour maîtriser les coûts, mieux gérer le transport, optimiser les moyens de collecte et faciliter « la contractualisation avec les éco-organismes ». Le Plan d’action départemental comprend deux phases : l’une à court terme, d’ici 2010 ; l’autre, à long terme, d’ici 2015 à 2020. Outre la mise en sécurité des sites, la définition et l’optimisation des intercommunalités et autre délégation de compétences pour la mise en place de cette structure fédérative doivent être opérées rapidement, comme doit l’être le choix du site pour la création d’un centre de stockage.
En Guadeloupe, selon le Plan présenté par le Conseil général, deux sites, ceux de Sainte-Rose et de Saint-Martin, sont jugés exploitables à long terme. La recherche de sites alternatifs doit donc être poursuivie. Le traitement thermique, donc par incinération, est réduit au minimum nécessaire alors qu’il permet de réduire le volume des déchets enfouis. Toutes les opérations de traitement et prétraitement ne sont que « supposées », après collectes des emballages ménagers recyclables.
Plusieurs nouveaux sites en projet
Le document présente comme essentielle la mise en service à court terme de déchetterie dans le Nord Grande-Terre, le Sud Basse-terre, la côte Ouest de Basse-Terre à Marie-Galante et aux Saintes. Le réseau de plateformes de compostage sera initié à partir des 4 installations du Moule, de Trois-Rivières, de Petit-Bourg et de Saint-Martin.
La première tranche du centre de stockage devra être réalisée et exploitée pour la période 2008-2010. « Il est impératif que l’unité de traitement du Sud Basse-terre soit planifié et entre en opération le plus tôt possible ». La valorisation biologique des déchets est recherchée en priorité sur une installation centralisée et avec un système de transfert des déchets permettant l’optimisation technique et économique du système.
Incinérateurs
Les cancers liés à l’environnement
Le Collectif contre l’incinération des déchets en Corse a organisé, le 22 mai dernier, une conférence sur les dangers sanitaires liés aux polluants, et en particulier ceux produits par les incinérateurs.
Les causes des cancers ne sont pas seulement celles que l’on croyait. Loin de tenir uniquement à notre mode de vie, elles sont en fait en grande partie liées à la pollution de l’environnement par les produits chimiques, l’amiante, les pesticides, les dioxines, certains additifs alimentaires...
Le Professeur Dominique Belpomme, cancérologue à l’Hôpital Européen Georges Pompidou, Président fondateur de l’Artac (Association pour la Recherche Thérapeutique Anti Cancéreuse), a initié et lancé l’“Appel de Paris”, déclaration internationale sur les dangers sanitaires de la pollution chimique.
Les résultats de l’expertise de 68 experts internationaux ayant élaboré les 164 mesures du Mémorandum de l’“Appel de Paris” pour protéger la santé, et surtout réduire le nombre de déclenchements de cancers, publiés le 9 novembre 2006, confirment les faits suivants :
« Il est aujourd’hui scientifiquement avéré que les incinérateurs, même lorsqu’ils sont mis aux normes pour limiter les émissions de dioxines, sont susceptibles de provoquer des effets sanitaires nocifs, car l’incinération peut induire de nombreuses autres substances CMR - Cancérigènes, Mutagènes, Reprotoxiques -, actuellement non prises en compte dans l’établissement des “normes” ».
De plus, en cas d’utilisation des déchets électriques et/ou électroniques ou encore d’autres types contenant des retardateurs de flammes, l’incinération émet des vapeurs de brome, 45 fois plus réactives que le chlore vis-à-vis de l’ozone stratosphérique : il en résulte que, selon la plupart des experts, l’incinération peut participer à la destruction de la couche d’ozone.
« L’incinération des déchets est donc en l’état extrêmement dangereuse, sans garantie de sécurité sanitaire, polluante pour l’environnement et, de plus, insuffisamment rentable économiquement. C’est la raison pour laquelle, en vertu de la mesure 145 du Mémorandum de l’Appel de Paris, il a été proposé un moratoire pour la construction de tout nouvel incinérateur et pour toute autorisation de co-incinération ».
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Messages
8 août 2007, 00:09, par Colette Castagnoli
De la part du Collectif contre l’incinération des déchets en Corse
Le Syvadec (Syndicat pour la valorisation des déchets en Corse) abandonne le projet d’incinérateur !
La nouvelle est tombée le 31 juillet 2007.
Vous pouvez lire l’article du quotidien Corse Matin sur le site du collectif : http://www.contrelincinerateurcorse.org/
Nous devons rester vigilants. Nous avons des propositions concrètes et chiffrées pour un plan alternatif.
La question du traitement des déchets est urgente.
J’espère que l’on ne vous imposera pas un incinérateur à La Réunion. Continuez à vous mobiliser !!!
Voir en ligne : Le projet d’incinérateur abandonné par le Syvadec !