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9 août 2024
Dans une étude publiée dans « Nature », des chercheurs s’alarment pour l’un des écosystèmes les plus riches de la planète, menacé par le réchauffement des eaux, la Grande Barrière de corail.
Au nord-est de la côte australienne, la Grande Barrière de corail représente l’un des écosystèmes les plus riches et complexes sur terre, avec pas moins de 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons et 4 000 espèces de mollusques.
Au cœur de ses 348 000 kilomètres carrés, le plus grand ensemble corallien du monde protège aussi des espèces menacées d’extinction, comme le dugong et la grande tortue verte. Face aux changements climatiques, les scientifiques s’inquiètent car la baie présente des signes de faiblesse.
Dans une étude publiée dans la prestigieuse revue scientifique Nature, des chercheurs s’alarment des températures de l’eau qui ont explosé dans et autour de la Grande Barrière de corail, ces dix dernières années.
Un réchauffement du climat ayant eu des conséquences néfastes pour les récifs coralliens, qui se voient exposés à un risque de blanchissement massif des coraux, une décoloration se traduisant par un dépérissement de ces derniers, qui expulsent les algues stressées par cette hausse des températures et laissent donc apparaître leur squelette blanc.
Températures les plus élevées depuis 400 ans
Si la Grande Barrière de corail a connu une série d’épisodes de blanchissement massif ces dernières décennies, leur fréquence a drastiquement augmenté. Pour réaliser leurs constatations, les chercheurs australiens ont retrouvé et comparé la température de la surface de la mer de Corail depuis 1618.
Grâce à des échantillons de squelettes de coraux qu’ils ont analysés, les scientifiques ont pu établir que les températures étaient relativement stables avant le XXe siècle. Par la suite, la mer s’était en moyenne continuellement réchauffée de 0,12 °C par an depuis 1960.
Durant les derniers grands épisodes de blanchissement des coraux, en 2017, en 2020 et en 2024, « les extrêmes thermiques de janvier-mars dans la mer de Corail ont été les plus chauds depuis 400 ans », suivis des enregistrements de températures établis en 2004, en 2016 et en 2022, explique Benjamin Henley, paléoclimatologue et coauteur de l’étude.
Une « menace existentielle » pour l’écosystème
Benjamin Henley et ses collègues attestent que "même si le réchauffement climatique est maintenu dans les limites de l’objectif de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels fixé par l’accord de Paris, de 70 à 90 % des coraux du monde entier pourraient disparaître, et les futurs récifs présenteront probablement une structure communautaire différente avec moins de diversité d’espèces de coraux".
« L’analyse des modèles climatiques confirme que l’influence humaine sur le système climatique est responsable du réchauffement rapide des dernières décennies. Cette attribution, associée aux récents extrêmes de température de l’océan, à la tendance au réchauffement post-1900 et au blanchiment massif des coraux observé, montre que la menace existentielle que représente le changement climatique anthropique pour l’écosystème de la Grande Barrière de corail est désormais bien réelle », ont écrit les chercheurs dans l’étude.
« Sans une intervention urgente, l’emblématique Grande Barrière de corail risque de connaître des températures propices au blanchiment quasi annuel des coraux, avec des conséquences négatives pour la biodiversité et les services écosystémiques. La poursuite de la trajectoire actuelle menacerait encore davantage la fonction écologique et la valeur universelle exceptionnelle de l’une des plus grandes merveilles naturelles de la planète », ont ajouté ces derniers.
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