
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
7 avril 2007
Cette semaine et jusqu’au 30 avril, l’ONF expose au Conservatoire Botanique de Mascarin à Saint Leu sur le thème des nouvelles invasions biologiques. En effet, les espèces envahissantes, souvent très belles, sont aussi très dangereuses pour d’autres espèces endémiques de notre île. Il est donc important de sensibiliser la population et notamment nos enfants à protéger les espèces endémiques, des plantes qui n’existent qu’à la Réunion et qui sont détruites par ces plantes envahissantes.
Avant l’arrivée de l’Homme sur notre île, il n’existait que des plantes indigènes qui avaient réussi à coloniser l’île par des voies naturelles telles que la mer, le vent, et elles se sont adaptées.
Au moment où l’Homme est arrivé à La Réunion, il a introduit, volontairement ou non, des plantes dans un nouveau territoire. On estime qu’en 350 ans, l’Homme a introduit plus de 3.000 espèces exotiques pour pouvoir se nourrir, se soigner et de plus en plus pour décorer son jardin. Ensuite, un phénomène de naturalisation se produit, c’est-à-dire que ces plantes n’ont plus besoin de l’Homme pour se reproduire et donner de jeunes plants, plus de 1.000 espèces exotiques se sont naturalisées dans notre île au fil du temps.
Enfin, ces plantes vont arriver à se propager au-delà de l’endroit où elles ont été plantées, et elles peuvent connaître une croissance spectaculaire et incontrôlable. Certaines d’entre elles envahissent des milieux naturels et prennent la place des plantes indigènes. A La Réunion, on estime qu’il existe environ une centaine de plantes envahissantes qui posent de sérieux problèmes pour la survie des espèces locales.
Pour éviter cela, il existe des comportements à tenir et l’ONF a mis en place une procédure innovante dans ce sens.
Venez donc découvrir de quoi il s’agit, et adoptons un comportement respectueux de l’environnement et de nos espèces endémiques en voie de disparition.
Sophie Périabe
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