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En bord de mer
3 septembre 2004
Deux nouveaux cônes ont surgi en bord de mer, à la limite du plateau volcanique formé par la lave solidifiée au pied de la falaise à Sainte-Rose. Le premier cône a émergé dans la nuit de mercredi à jeudi. Le second est apparu hier matin. Noyés dans un épais panache de fumée, ils projettent des blocs à plus de 80 mètres haut.
Trois cônes cohabitent désormais en bord de mer sur le littoral de Sainte-Rose. Un premier cratère avait surgi en bordure de l’océan dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 août. Dans un bruit assourdissant, pendant plusieurs heures, il avait expulsé de la lave par intermittence à plus de 60 mètres de haut. Les volcanologues ont d’abord pensé que le phénomène était dû à l’ouverture d’une fissure en dessous du niveau de la mer. Les prélèvements et les observations ont ensuite établi que ce n’était pas le cas. En fait, la surpression de la lave accumulée sous la plateforme a fini par provoquer une cassure dans laquelle la mer s’est engouffrée. La rencontre entre l’eau et la lave a été explosive, provoquant la formation du cône.
C’est ce même phénomène qui est à l’origine de la création des deux autres cônes. Très actifs, ils projettent des blocs à plus de 80 mètres de haut. L’observation est rendue difficile par l’épais panache de fumée dégagée par la rencontre de l’eau et du feu. "Il n’y a pas de raison pour que d’autres cônes n’émergent pas", précisait-on hier après-midi à l’observatoire volcanologique.
En effet, l’activité volcanique se maintient à un niveau particulièrement important et "le trémor est globalement fort", précisait Thomas Staudacher, directeur de l’observatoire, dans la conférence presse qui s’est tenue hier matin à la préfecture. La lave qui déferle du sommet du Piton de la Fournaise - à 2.200 mètres d’altitude -, continue de s’infiltrer sous la plateforme pouvant à tout moment provoquer de nouvelles fractures explosives.
Le phénomène risque même d’être beaucoup plus important que ceux qui ont eu lieu jusqu’à présent. La plateforme qui repose sur un fond marin inconnu, a une épaisseur estimée entre 10 et 50 mètres. La température à l’intérieur atteint certainement les 1.000 degrés. Elle est à peine à 5 mètres au-dessus du niveau de l’océan. "Si elle est submergée par la mer ou si de l’eau s’infiltre dans des fissures, cela donnera lieu à des explosions de vapeur d’eau. Tout le site sur un rayon de plusieurs centaines de mètres serait alors enveloppé par une vapeur brûlante", expliquait Thomas Staudacher.
Il précisait que l’on peut d’autant moins exclure ce risque, que des phénomènes similaires se sont produits ailleurs dans le monde. "À Hawaï par exemple, des personnes qui se trouvaient sur ce genre de plateforme sont mortes noyées ou brûlées vives à la suite d’explosions de ce type".
D’où le maintien par la Préfecture de la fermeture du sentier d’accès côté Sainte-Rose. "Nous sommes en présence d’un phénomène dangereux et il existe trop d’incertitudes sur son évolution", commentait au cours de la conférence de presse, Jean Mafart, directeur de Cabinet du préfet.
Le problème est que ce risque d’affaissement va exister de longs mois après la fin de l’éruption, car compte-tenu de la chaleur qu’il dégage, le plateau ne se refroidira que très lentement. "Vu la configuration des lieux, nous avons la capacité d’aménager, après l’éruption, un point d’observation sécurisé du site", notait Jacques Trouvilliez, directeur de l’ONF (office national des forêts).
"Sachant que nous ne pourrons pas avoir de gendarmes, de pompiers ou de forestiers en permanence sur le site, le problème est de savoir si, malgré les interdictions, les gens ne vont s’aventurer sur la plateforme. Nous proposons à nos concitoyens, le même contrat de confiance que celui qui sécurise le Maïdo ou le Pas de Bellecombe. Reste à savoir si ce contrat sera respecté", soulignait le directeur de l’ONF.
À noter par ailleurs qu’en raison de fortes émanations de vapeurs toxiques, le sentier côté Saint-Philippe reste interdit au public. Il sera ouvert ce matin sauf si de nouvelles fumées nocives sont présentes. Des cheveux de Pelé et des cendres noires ont été signalés sur le sentier d’accès.
An plis ke sa
Routes
La RN2 est recouverte par de la lave cordée sur une largeur de 450 mètres. Si l’éruption prenait fin aujourd’hui, "il faudrait au moins 3 semaines pour que la lave refroidisse et que les engins puissent être utilisés sur le site. Une piste provisoire peut être tracée en une semaine. La route définitive demandera plusieurs semaines de travaux", disait hier Jean-Jacques Guéguen, responsable de la gestion des routes à la DDE.
Secours et sécurité
5 pompiers, 4 à 6 gendarmes et 4 à 6 militaires des FAZSOI, sont mobilisés jour et nuit respectivement à l’entrée des sentiers de Sainte-Rose et de Saint-Philippe.
Cendres
Il est à noter que :
- les cendres volcaniques peuvent être à l’origine de pollution des captages d’eau de surface ;
- les cendres les plus fines peuvent être à l’origine d’une pollution atmosphérique, pouvant provoquer des gènes respiratoires ;
- le panache formé par l’interaction de l’eau de mer avec le magma peut produire une pollution chimique des zones de retombées (produits chlorés et soufrés) ;
- un nuage de cendres volcaniques projeté suffisamment haut dans l’atmosphère peut entraîner des gènes à la circulation aérienne.
Dans ces conditions, affirme la Préfecture, l’accès aux sentiers temporaires balisés par l’ONF reste fermé jusqu’à nouvel ordre.
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