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Greenpeace La Réunion se mobilise samedi 3 juin pour préserver la biodiversité des abysses
5 juin 2023
Les gouvernements laisseront-ils des compagnies privées ratisser le fond des océans, patrimoine mondial de l’humanité, pour leurs intérêts industriels ? La question est sur la table alors que les négociations internationales débutée en Jamaïque le 16 mars 2023 au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) visant à autoriser ou non le démarrage d’une exploitation minière des océans, n’ont toujours pas abouti. Si elle voyait le jour, cette industrie consisterait à envoyer des machines gigantesques racler les fonds marins à des milliers de kilomètres sous la surface afin d’y récupérer les métaux et minerais constitués en nodules.
Partout dans le monde les militantes et militants de Greenpeace ont rappelé l’enjeu crucial qui se joue ce mois-ci pour l’avenir des océans. Contre l’exploitation minière, qui pourrait démarrer dès juillet 2023, ils et elles demanderont aux citoyennes et citoyens de se mobiliser aux côtés de Greenpeace et des autres organisations de la société civile, à l’occasion d’une journée internationale de mobilisation pour la protection des océans.
A La Réunion, des militants de Greenpeace ont brandit au large de St Pierre, par 12 m de fond, des bannières portant les messages "Bouké la vi an danzé, alon bouz anou !", "Abysses : massacre imminent", et "3,7 millions people want ocean protection". Et hier, des membres du groupe local Greenpeace La Réunion se sont rendus au Festival de l’Océan au Port pour informer le public et les associations et entreprises présentes et leur proposer de signer la pétition Alerte rouge sur les fonds marins : https://www.greenpeace.fr/petition-exploitation-miniere-eaux-profondes/ qui dépasse 3, 7 millions de signataires.
Une industrie délétère pour l’environnement et le climat
De nombreuses recherches sont encore nécessaires pour comprendre la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes au fond des océans. Les scientifiques ont déjà mis en garde contre les risques importants que l’industrie minière ferait peser sur les écosystèmes océaniques, notamment les dommages irréversibles causés à des habitats uniques, les extinctions potentielles d’espèces et la pollution de la colonne d’eau. Un article scientifique récemment publié souligne également l’impact potentiel du bruit de l’exploitation minière sur les espèces menacées d’extinction au niveau mondial, telles que les baleines bleues.
Dans l’Océan Indien, le minage en eaux profondes créé et attire les convoitises
En janvier 2023, l’île Maurice a affirmé son souhait d’exploiter les minerais des fonds marins de
sa ZEE. De plus, l’Autorité Internationale des Fonds Marins, a alloué des zones d’exploration, comme au sud-est de Rodrigues, où l’on trouve des zones délivrées à l’Inde et à l’Allemagne, mais aussi à la Chine, la Corée du Sud. Une grande zone a été réservée par l’Autorité elle-même, pour être ouverte à des États ou à des entreprises privées. L’Inde en a déjà réservé une partie et la Chine aurait des vues sur une partie de cette zone. 25 espèces de cétacés vivent dans l’Océan Indien, dont la majestueuse baleine à bosses qui chaque hiver nous émerveille par ses sauts spectaculaires et ceux de leurs petits : sommes nous prêts à les voir disparaître ? Sommes-nous prêts à laisser détruire les écosystèmes marins abyssaux féériques autour de notre île ?
De plus, une autre étude démontre que les grands fonds marins ne fourniront pas les métaux
nécessaires à la transition énergétique, réfutant le principal argument des compagnies minières. Des grands constructeurs automobiles se sont engagés à ne pas s’approvisionner en minerais des fonds marins et ont soutenu l’appel en faveur d’un moratoire. Nous avons une occasion unique d’empêcher une industrie polluante de voir le jour, de préserver la biodiversité de notre planète.
Bouké la vi an malizé ! Alon bouz anou !
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