
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Fin de la Semaine du développement durable
8 avril 2014
Un lecteur de ’Témoignages’ nous a fait parvenir un article très intéressant à l’occasion de la clôture de l’édition 2014 de la Semaine du développement durable. Cet article, publié le 1er avril par ’Kaizen’ — « le magazine des initiatives positives pour construire une société nouvelle » — sous la signature de Cyril Dion, met l’accent sur les problèmes fondamentaux qui menacent l’humanité. Nous publions de larges extraits de ce texte, qui invite notamment certains responsables politiques à s’intéresser à l’essentiel…
Loin des querelles politiques et de l’ergotage de la plupart des médias pour savoir si Jean-Marc Ayrault devait — ou non — payer la déroute socialiste ou pourquoi François Hollande a choisi Manuel Valls, d’autres événements, d’une autre importance, se déroulent sous nos yeux, ou plutôt, loin de nos yeux.
D’une part, le climat de notre planète continue à se modifier. Comme le souligne le deuxième volet du rapport du GIEC sorti ce 1er avril, les symptômes sont déjà là : sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflits… Nous nous acheminons gentiment vers un réchauffement de 2°C et ne désespérons pas de parvenir à 4°C, ce qui aurait des conséquences extrêmement graves.
Il y a quinze jours, c’était une autre étude, financée par la NASA et révélée par "le Guardian", qui annonçait « l’effondrement de notre civilisation » dans les prochaines décennies si nous persistons à creuser les inégalités entre riches et pauvres d’une part et à prélever les ressources naturelles à ce rythme de l’autre.
Il a un an et demi c’est "Approaching a State-Shift in the Earth Biosphere" (publiée en juin 2012 dans la revue "Nature") qui envisageait une disparition possible d’une partie de l’humanité entre 2040 et 2100, due à l’effondrement en cascade des écosystèmes qui permettent à l’être humain de vivre sur cette planète.
Tous ces experts ont également fait des recommandations pour éviter le pire. Même si, dans le cas des deux études que je viens de citer — le GIEC faisant preuve d’une réserve toute Intergouvernementale — les scientifiques ne sont guère optimistes sur notre capacité à réagir à temps et avec l’ampleur requise.
Pour autant, ils nous encouragent, tous, à redistribuer plus équitablement les richesses (ajuster les niveaux de vie des plus riches sur ceux des plus pauvres), à réduire drastiquement la consommation énergétique en s’orientant vers les sources de production renouvelables, à créer de nouveaux modes d’agriculture, à diminuer radicalement la pression démographique, à concentrer les populations sur les zones enregistrant déjà de fortes densités afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des équilibres naturels, à diversifier l’économie…
Ces informations devraient être centrales dans nos médias. Elles devraient faire l’objet de décryptages approfondis à la une des rédactions et pas être reléguées sur les blogs des journalistes. Elles devraient faire l’objet de toute notre attention, de celle de nos responsables politiques, de nos capitaines d’industrie… Au lieu de cela, nous nous agitons bien souvent autour de querelles dérisoires, d’élucubrations futiles.
Nous connaissons un grand nombre de réponses à ces dangers, qui ont maintes fois été présentées dans ce magazine : l’agroécologie et la permaculture, qui nous permettraient de drastiquement réduire nos émissions de CO2 et de redonner la capacité de se nourrir à des millions de personnes à travers le monde, tout en préservant la biodiversité ; des démarches comme le scénario NégaWatt qui permettraient à la France de s’affranchir des énergies fossiles et nucléaires d’ici 2050 et de réduire de 60% ses dépenses énergétiques (scénario réplicable dans d’autre pays) ; la relocalisation de nos économies, capable de créer des millions d’emplois et de diminuer la concentration de richesses créées par les gigantesques multinationales ; l’éducation à la coopération et à l’écologie…
Oui, je veux bien entendre que ces annonces catastrophistes ne servent à rien ; qu’elles n’ont pas d’autres conséquences que de créer de la peur, du déni et de la résignation, tant l’enjeu paraît démesuré face à notre capacité individuelle d’agir ; que notre système est vérolé… Mais je sais aussi que les êtres humains, lorsqu’ils s’unissent autour d’aspirations qui les dépassent, sont capables de se transcender et de déplacer des montagnes.
Comme l’écrivait Marianne Williamson (avec des mots toujours attribués à tort à Nelson Mandela) : « Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites. C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus. (…) Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde. (…) En nous libérant de notre propre peur, notre puissance libère automatiquement les autres ».
Soyons donc puissants au-delà de toutes limites et retroussons nos manches pour créer ce monde dans lequel nos enfants pourront toujours vivre demain. Ayons le courage de sortir de notre confort matériel, de nos intérêts politiciens, de notre cynisme protecteur. Soyons les êtres humains que nous méritons d’être.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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