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Le Patrimoine mondial part en fumée
18 octobre 2010, par
Le 1er août dernier, La Réunion est inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité. 72 jours plus tard, un incendie se déclare dans le secteur du Maïdo. Ce n’est pas la première fois qu’un phénomène aussi grave se produit, mais cette fois-ci, ce n’est plus seulement la forêt des Hauts de l’Ouest qui brûle, c’est également un joyau de Piton, Cirques et Remparts, la zone centrale du Parc national inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité.
1er août 2010, l’UNESCO vient de valider la candidature de Piton, Cirques et Remparts de La Réunion. La période qui a précédé et les jours qui ont suivi cette décision avaient été marqués par un bouillonnement médiatique d’une forte intensité. Et désormais, les regards du monde étaient tournés vers La Réunion, car une partie de son territoire fait maintenant partie du Patrimoine mondial. Le plus dur commençait, car désormais se pose la question de la préservation de ce Patrimoine mondial. La Réunion pourra-t-elle tenir son rang et être à la hauteur de ses nouvelles responsabilités ?
Un dramatique précédent
72 jours plus tard, la zone centrale du Parc national est à nouveau à la "une" de l’actualité. Mais cette fois-ci, ce n’est plus pour recueillir des honneurs. En effet, un incendie vient de se déclencher près du Maïdo. Deux foyers sont identifiés, et le feu prend rapidement une grande ampleur. Aujourd’hui, les conséquences de l’incendie sont dramatiques. Toujours hors de contrôle, c’est une catastrophe écologique qui est en train de faire partir en fumée la zone inscrite dans le Patrimoine mondial. Cette situation dure depuis plus d’une semaine, mais aussi étonnant que cela puisse paraître, le président du Parc national est totalement absent des médias.
Ce n’est pourtant pas la première fois que la forêt des Hauts de l’Ouest est touchée par un incendie. Voici une vingtaine d’années, ce sont 2.000 hectares qui ont été ravagés par un incendie. Le danger est donc connu, mais alors comment expliquer que tout brûle à nouveau ?
Pendant de longs mois, une campagne de communication a été menée pour soutenir la candidature de la zone centrale du Parc national à l’inscription au Patrimoine mondial. Mais on peut alors s’interroger sur ce qui a été fait sur le terrain par le président du Parc national pour protéger ce bien désormais mondial.
Retombées négatives
Manifestement, les enseignements de la précédente catastrophe n’ont pas été tirés, sinon l’incendie aurait déjà été maîtrisé, et les conséquences sont dramatiques pour tout le pays.
Elles font que maintenant, ce qui est une partie du Patrimoine mondial connaît une catastrophe écologique. Car la différence avec l’incendie voici 20 ans, ce sont justement l’existence d’un Parc national, et l’inscription au Patrimoine mondial. Cela donne donc une résonnance internationale encore plus forte à la catastrophe, car dans le monde sont diffusées les images d’un Patrimoine mondial qui part en fumée à La Réunion. Cela risque même de donner l’inverse des retombées annoncées par Daniel Gonthier et ses amis lors de leur séjour à Brasilia. Car quels sont les touristes qui pourraient être attirés par la vision d’une terre brûlée à perte de vue ? D’ailleurs les premières conséquences négatives se font ressentir chez les professionnels qui tirent leur revenu de la forêt du Maïdo et des produits et services dérivés, car ce joyau du Parc national est devenu une zone interdite aux activités humaines.
Face à une telle catastrophe, tout le monde s’attendait à ce que le président du Parc national soit en première ligne pour défendre ce Patrimoine mondial, et fasse donc preuve de la même activité que dans les jours précédents et suivants son voyage à Brasilia. Mais à ce jour, pas de nouvelle, où est donc passé le président du Parc national ?
Pendant ce temps, le patrimoine mondial part en fumée.
Manuel Marchal
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Messages
18 octobre 2010, 18:44
C’est une tragédie, je n’ose imaginer le spectacle aujourd’hui alors que voici quelques semaines j’étais sur ces pentes fabuleuse du maïdo qui mène à Mafate, les autorités, une fois de plus montrent plus leur attachement au côté people et oublient de s’investir en présence d’un problème tel que celui-ci