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Suite à la mobilisation des citoyens pour l’environnement
22 septembre 2012
Les Guadeloupéens ont défié une multinationale qui voulait imposer la construction d’un incinérateur sous couvert d’usine multifilière. Les élus du syndicat mixte de traitement des déchets ont décidé d’aller dans le sens de la volonté populaire, ils ont résilié du jour au lendemain le contrat qui prévoyait l’incinérateur. Un article de Caraib Creole News publié le 19 avril 2011 avait relayé l’alerte. Nous le publions ci-après.
« Depuis que l’option incinération des ordures ménagères a été retenue par le SICTOM, la polémique n’a pas cessé d’enfler. L’incinérateur, appelé « gentiment » usine multifilières, pourrait être la cause de certains cancers.
Une étude publiée en France en novembre 2007 par l’Institut de veille sanitaire « montre qu’il a existé une association significative mais pas de lien de causalité entre l’incidence de certains cancers et l’exposition aux rejets des incinérateurs construits dans les années 70-80 », évoquant « l’augmentation de certains cancers : chez la femme, le cancer du sein et chez l’homme, on ne note pas d’incidence significative pour l’ensemble des cancers car elles portent sur des maladies relativement rares ainsi le sarcome des tissus mous ». L’étude ajoute que ces cas représentent un nombre de 650 environ sur les 135.567 recensés En Guadeloupe, Martinique, Guyane et Réunion dont les registres de cancers ont été relevés. Il y a quand même un risque. Après donc l’empoisonnement au chlordécone, les Guadeloupéens risquent-ils d’être intoxiqués par les rejets de l’incinérateur ?
Dans sa « lettre », le « Collectif » ne souligne que l’aspect financier du projet, et curieusement, ne s’étend pas sur les risques sanitaires. Chacun sait que l’incinération ne fait pas disparaître les déchets mais les transforme en mâchefer ou en fumées souvent toxiques. A notre connaissance, aucune étude d’impact n’a été communiquée à la presse, en tout cas pas à CCN. Pourtant, c’est ce jeudi que le SICTOM présentera la face « visible » de l’ambitieux projet de traitement des ordures de la décharge de Grand Camp. Il s’agit en réalité d’une opération de communication destinée à endormir ceux qui veulent l’être et à faire croire que la société Valorgabar (sic) créée en 2008 par Urbaser, agit pour le bien et la santé de la Guadeloupe et des Guadeloupéens. Si ce n’est la « Lettre » ouverte de Durimel, on s’étonne du silence des autres « Verts » ...
Il y a en effet deux mois, une première opération séduction s’était déjà déroulée sur le site de la décharge de la Gabarre. Pendant une matinée, journalistes et invités VIPisés avaient été « baladés » au cœur de la décharge. Avec l’aide de « spécialistes » de l’Environnement, les promoteurs, (une société française) de la « réhabilitation » du site avaient parlé de tout, sauf de l’incinérateur et de ses conséquences néfastes pour la santé. Puis tout ce beau monde avait ensuite été emmené... en bateau sur l’ilet Caret pour célébrer en grandes eaux l’évènement.
Reste à savoir, si le « Collectif », initié par Harry Durimel et ses amis, sera en mesure de s’opposer radicalement au choix de cette usine « multilfières ». La réponse semble être négative. Le marché a déjà été attribué et Urbaser prêt à engranger des millions avec le traitement de nos ordures. Quant au problème de santé, qui s’en préoccupe vraiment ? ».
Un an après le début de la mobilisation La victoire contre la multinationale Voici l’article de France Antilles qui rend compte de la victoire obtenue en juin dernier contre les promoteurs de l’incinérateur. À l’unanimité. C’est ainsi que le conseil syndical du Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (Sictom) a voté la résiliation du contrat de délégation de service public passé avec Urbaser. La résiliation va donc être signifiée à la multinationale, ce qui devrait déboucher sur un bras de fer judiciaire. Cette issue est logique. Deux ans après que l’ancienne équipe dirigeante du Sictom, juste avant de passer ses pouvoirs, a confié à Urbaser la réalisation de la plateforme multifilières de traitement des déchets, rien n’a encore été fait. Pendant ces 24 mois, immobilité oblige, la facture a considérablement augmenté. Depuis plusieurs mois, le Sictom ne cachait pas qu’il n’entendait pas assumer — ou plutôt, faire assumer au contribuable — cette hausse et refusait l’amendement en ce sens qu’Urbaser voulait imposer. Le clash est donc logique. « Cette décision n’est pas prise sur un coup de tête, remarque Pierre Porlon, vice-président du Sictom. Nous avons longuement pesé le pour et le contre. Mais notre souci est de faire en sorte que l’argent public ne soit pas dilapidé ». Et maintenant ? La balle est dans le camp d’Urbaser. Soit la société revoit sa copie et fait de nouvelles propositions au Sictom, soit elle choisit l’épreuve de force et attaque la résiliation devant le tribunal administratif de Basse-Terre. Mais il existe une clause de résiliation, bien encadrée, dans le contrat de délégation de service public, et cette décision est par ailleurs soumise au contrôle de légalité. Peu probable, donc, que le Sictom, qui s’est entouré d’experts, commette une erreur à ce niveau.
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