Le point sur la gestion d’une ressource essentielle à la vie

Conférence régionale des acteurs de l’Eau

10 mars 2022

Ce mercredi 9 mars s’est tenue à l’Hôtel de Région la Conférence Régionale de l’Eau en présence du Secrétaire Général Adjoint, Vassili Czorny, du représentant de l’Office de l’Eau de La Réunion, Gilles Hubert, de la Vice-Présidente Amandine Ramaye, et en Visio, du Coordonnateur interministériel du plan eau-DOM Najib Mahfoudhi.

Cette Conférence Régionale des Acteurs de l’Eau est l’occasion de faire le point sur la mise en place du plan de l’eau dans les DOM. 
Avec la situation cyclonique de ces dernières années, qu’a connu notre île, le niveau des rivières et des nappes phréatiques est normal voire excédentaire. Selon Gilles Hubert, le « contexte est exceptionnel ».
Pour la Vice-Présidente de la Région, Amandine Ramaye, « l’enjeu est important. La nouvelle majorité régionale a pris des engagements très fort pour la protection de l’environnement et de notre biodiversité. La question de la gestion de l’eau est d’autant plus cruciale ici, à La Réunion où nous devons collectivement prendre conscience que notre île constitue un fabuleux laboratoire pour penser le monde de demain. Notre ligne directrice sera donc très claire : faire preuve de sobriété, valoriser nos ressources et protéger notre biodiversité ».

« L’eau est par nature un bien public. Nul ne pourrait se l’approprier.
C’est donc à la collectivité d’en définir l’usage pour assurer un bon approvisionnement et un bon assainissement, pour limiter les gaspillages, dans un esprit de justice sociale, de saine économie et de respect de l’environnement ».

« Il est de notre responsabilité à nous, les élus, de veiller à ce que l’eau soit disponible pour tous. Et quand l’eau devient rare, les pouvoirs publics doivent intervenir pour soumettre toutes les utilisations de l’eau à des règles communes de bonne gestion.
C’est collectivement que nous devons bâtir un diagnostic partagé des difficultés, parfois insurmontables et y apporter des solutions communes, souples, intelligentes de manière à amorcer très vite un mouvement de rattrapage. Le dialogue et la concertation locale seront essentiels. »

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Messages

  • On ne peut pas dire que l’eau devient un bien rare à la Réunion . Bien au contraire c’est une ressource abondante , mais qu’il faudrait mieux utiliser dans l’intérêt général de la population .

    Il n’est pas normal que certaines régions des hauts de l’île soient encore privées d’eau pendant une bonne partie de l’année alors que l’on peut facilement faire monter de l’eau dans les hauts par pompage pour alimenter tout le monde ,ou procéder au captage des sources qui peuvent l’être sans un gros investissement.

    Par ailleurs on peut se demander pourquoi l’énergie hydroélectrique ne représente que 20% de notre production totale d’énergie électrique alors que nous avons encore un énorme potentiel à exploiter ..Pourquoi ne pas encourager la construction de micro centrales hydrauliques là où c’est possible , et qu’attendons nous pour exploiter le site du grand étang de Saint Benoit qui pourrait être aménagé pour capter l’eau des crues des ravines situées à proximité grâce à des tunnels et se remplir plusieurs fois dans l’année pour nous permettre de disposer en permanence d’un débit de plus de 25M3 / seconde pour faire tourner des turbines hydrauliques situées à environ 450 m ou 500m plus bas sur le bords de la ravine sèche ou de la rivière des marsouins . Ce débit de 25M3/seconde correspond à l’ensemble des débits des cours d’eau déjà utilisés à la Réunion pour produire de l’électricité et par conséquent il devrait nous permettre de doubler notre production actuelle d’énergie hydraulique au lieu de produire de l’électricité avec du pétrole et du charbon .

    Enfin on peut aussi se demander si on utilise au mieux l’eau dont nous disposons pour les besoins agricole . Nous avons déjà plusieurs périmètres irrigués , mais il existe encore beaucoup de surfaces agricoles qui pourraient être irriguées si on fait les investissements nécessaires , que ce soit dans les hauts ou sur le littoral .

    Enfin il ne faut pas oublier que nous disposons d’un potentiel énorme d’exploitation de l’eau potable , que ce soit dans les hauts en allant la capter à sa sortie de la montagne , mais aussi sur le littoral avec la possibilité d’offrir sur le marché mondial de l’eau potable une bonne partie de l’eau captée pour l’usine hydroélectrique de sainte Rose qui répond déjà aux critères de l’eau potable en construisant les équipements nécessaires pour permettre l’approvisionnement de ceux qui seraient intéressés .

    Je rappelle que je suis déjà intervenu en plusieurs fois dans votre journal Témoignages mais aussi dans les autres journaux sur ces divers points depuis très longtemps . Mais même si mes interventions on été perçues positivement, elles sont toujours restées lettres mortes alors que le réchauffement climatique nous démontre chaque année qu’il n’y a plus de temps à perdre pour améliorer la gestion de notre eau .

  • Il est évident que l’eau est un produit indispensable à la vie. Pour cette raison ce produit ne doit pas être soumis aux lois des marchés. donc lez compagnies fermières ne doivent pas faire de bénéfices sur l’eau. la meilleure possibilité est que ce service soit géré par le public : communes,EPCI départements ou autres.
    Si actuellement , il est possible qu’avec une meilleure répartition et avec un pompage approprié, i lest possible d’alimenter toute la population en eau ; Qu’n serat’il demain ? il est donc capital d’éviter le gaspillage.
    Sur le prix . la rendre gratuite , jusqu’à un certain volume , puis payante avec plusieurs tranches de prix en fonction de la consommation.


Témoignages - 80e année


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