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25 août 2006
À l’heure où se déroule la Semaine mondiale de l’eau à Stockholm depuis le dimanche 20 août 2006, bon nombre d’interrogations demeurent encore aujourd’hui concernant la gestion de ce liquide si précieux à la survie de l’espèce humaine. C’est dans cette optique que nous allons découvrir ensemble l’ARDA, association encore méconnue du grand public.
En 2025, on prévoit 1 million d’habitants à l’île de La Réunion ; chaque foyer réunionnais consomme actuellement environ 0,246 m3 d’eau par jour contre 0,145 m3 d’eau par jour en métropole.
Devant un tel constat, les “bons citoyens” que nous sommes doivent déjà se dire que l’eau pourrait devenir une denrée rare et chère si nous n’apprenons pas à la gérer. Avec l’augmentation simultanée de la population et de la consommation d’eau, on arrivera à un point de saturation où nos bassins et nappes souterraines ne suffiront plus à alimenter correctement l’ensemble de la population.
Les conséquences d’une pénurie d’eau seraient désastreuses pour La Réunion mais aussi pour toute la planète. N’oublions pas que l’eau est indispensable à la survie de l’Homme, mais qu’elle est aussi essentielle pour les activités industrielles, pour l’agriculture..., essentielle à l’économie.
C’est pour cela qu’il est primordial aujourd’hui de sensibiliser et de responsabiliser toute la population sur les problématiques de gestion durable de l’eau et de protection des milieux naturels.
Qu’est-ce que l’ARDA ?
C’est dans cette perspective de sensibilisation des jeunes générations que l’ARDA (Association Réunionnaise pour le Développement de l’Aquaculture), créée en 1991 à l’initiative de la Région Réunion, s’est diversifiée et propose aujourd’hui un véritable centre d’interprétation axé sur l’eau : "Le centre des eaux douces : centre de culture scientifique, technique et industrielle".
Ce centre a pour vocation de sensibiliser les jeunes générations à la protection des milieux aquatiques, susciter une prise de conscience collective et individuelle face aux enjeux majeurs liés à la gestion de l’eau et aussi à familiariser l’ensemble de la population à la notion de développement durable.
Afin de pouvoir remplir pleinement ses missions de recherche, d’éducation, de formation et de sensibilisation, le centre s’appuie sur la complémentarité de 3 fonctions structurantes : une école de l’eau, un centre de recherche et un musée de l’eau.
Une “école de l’eau”
Créée en 1997, l’école de l’eau est un outil d’éducation à l’environnement et de culture scientifiques sur l’eau, et les milieux aquatiques dédié à l’accueil des scolaires du primaire au lycée. Cette structure éducative propose des prestations pédagogiques définies dans le cadre d’une convention avec le Rectorat et reçoit l’appui de 2 professeurs-relais de l’Éducation nationale. Cette collaboration étroite avec l’Éducation nationale contribue ainsi à valider la complémentarité des prestations proposées par l’école de l’eau avec celles réalisées dans le strict cadre scolaire.
Cette école dispose d’un ensemble d’équipements et d’outils pédagogiques dédiés à l’accueil du public scolaire et des enseignants, notamment un laboratoire d’observation et de manipulation, une salle d’activités pour les primaires, un atelier de création multimédia, une salle de projection vidéo ou encore un centre de documentation.
Un centre de recherche
L’originalité de cette école vient du fait qu’elle fonctionne en étroite collaboration avec un “centre de recherche et développement” créé en 1991 par l’ARDA ayant pour vocation l’étude et la valorisation des systèmes aquatiques.
Le lien privilégié entre l’école et le centre recherche et développement permet de disposer d’une information scientifique actualisée en permanence. Cette proximité entre les 2 structures contribue à faciliter le travail de vulgarisation en direction du public scolaire.
Et bientôt un musée
Le musée sera un lieu de découverte à la fois ludique et pédagogique sur l’eau et les problématiques environnementales qui y sont liées. En complémentarité avec les missions d’éducation de l’école de l’eau, il constituera un espace de sensibilisation privilégié sur le sujet.
Dans un souci d’adéquation entre les messages véhiculés par le musée et l’image que reflètera la structure, le centre s’attachera à respecter certains principes en ce qui concerne la construction, l’insertion paysagère et les économies d’énergie. (Construction selon les normes “Haute Qualité Environnementales”).
En sensibilisant les jeunes et les adultes sur ces thématiques, ce nouveau centre contribuera à faire passer des messages éco-citoyens susceptibles d’impliquer et de responsabiliser un large public sur les problématiques de gestion durable de l’eau et de protection des milieux naturels.
S. P.
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