Le Parc national de La Réunion

Connaître, s’approprier et préserver “son patrimoine”

1er juillet 2006

C’est la dernière ligne droite avant la naissance officielle - l’année prochaine - du Parc national de La Réunion, le 8ème de France.

Les Réunionnais reçoivent depuis quelques années dans leurs boîtes aux lettres le bulletin d’information “Le fanjan”. Ce courrier de la Mission de création du Parc national de La Réunion leur a permis de suivre pas à pas l’élaboration de cette nouvelle génération de parcs. Jeudi soir au CAUE (Conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement) à Saint-Denis, Daniel Gonthier, Président de la structure, Maire et Conseiller général de la Ville de Bras-Panon, Jacques Merlin, Chef de la mission, et Jean-François Bénard, Chargé de mission, ont présenté les traits de ce parc pour la première fois au public. Une série de rencontres délocalisées est programmée avant une enquête publique prévue normalement d’août à septembre.

Un outil qui englobe les 24 communes

Ce parc englobe les 24 communes de l’île : voilà l’une de ses particularités. En effet, nombreuses sont traversées par des bras de rivières. Elles prennent toutes leurs sources dans les hauts, "même la ville du Port", souligne Daniel Gonthier. Aujourd’hui, ce projet est dans sa phase finale avant sa naissance officielle l’année prochaine. En effet, depuis une dizaine d’années, un comité de suivi composé des représentants de l’État, du Conseil régional, du Conseil général et de l’association des Maires de La Réunion a concentré toute son énergie pour l’élaboration de cet outil majeur. Il permettra "la conservation et la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel de l’espace intérieur montagneux" de La Réunion.

Un cœur de 105.000 hectares

Le cœur - les montagnes - de ce parc couvrira 105.000 hectares, soit 40% de la superficie de l’île. "L’ensemble des zones comprises dans le cœur de ce parc restera accessible librement et gratuitement, comme aujourd’hui, dans le respect du droit de propriété, et des réglementations s’appliquent aux zones à risques. Mais la mission première du parc étant de renforcer la protection du cœur vert de La Réunion, il doit pouvoir réguler les activités humaines dans ce périmètre (...). La plupart des aménagements et des créations d’activités nouvelles devront répondre à un cahier des charges ". La création de ce parc valorisera "les richesses naturelles uniques de l’île et l’originalité de l’art de vivre des Hauts. Le label “Parc National” sera un plus pour la destination Réunion, susceptible d’attirer une clientèle nationale et internationale nouvelle. De même, il incitera les Réunionnais à mieux connaître ce patrimoine, à se l’approprier et à participer à sa préservation".

 Jean-Fabrice Nativel


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