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Point d’étape sur la gestion du risque requin
3 juillet 2012
L’année 2011 a été marquée par le brutal retour des attaques de requins dans les eaux bordant La Réunion. Six attaques ont entraîné deux décès et une blessure grave.
La concentration de ces attaques dans le temps – moins d’une année – et dans l’espace – les Roches Noires et Boucan Canot, au coeur de la station balnéaire de Saint-Paul –, ainsi que la personnalité des victimes, ont conféré à ces événements tragiques une portée exceptionnelle.
La recrudescence des attaques de requins a conduit les pouvoirs publics, dès le milieu de l’année 2011, avant la deuxième attaque mortelle, à développer une stratégie globale de compréhension puis de gestion du risque requin à La Réunion. Cette démarche a été préférée à celle qui avait eu cours jusqu’à présent, qui se résumait à une alternative : ignorer le risque ou interdire totalement toute activité dans une zone supposée à risque.
Une démarche novatrice qui a été lancée avec la table ronde du 25 juillet 2011, à Saint-Paul, ouverte à tous ceux qui ont souhaité s’associer à la réflexion : services de l’Etat (sous-préfecture de Saint-Paul, DEAL, DJSCS, DM-SOI et CROSS), collectivités territoriales (commune de Saint-Paul, Région Réunion), associations, fédérations sportives, établissements scientifiques, pratiquants de diverses activités, commerçants, société civile…
Cette concertation a permis de réagir rapidement à la situation de crise suscitée par la multiplication des attaques dans la zone de Saint-Gilles en mettant en place des mesures immédiates destinées à renforcer la sécurité vis-à-vis du risque, tout en jetant les bases solides d’une stratégie de compréhension et de gestion globale du risque à long terme.
La programmation d’études indispensables
Face au constat du caractère très lacunaire des connaissances scientifiques sur les espèces de requins le plus souvent impliquées dans les attaques (bouledogue et tigre) et sur leur comportement, la nécessité du lancement d’une ambitieuse étude scientifique s’est rapidement imposée.
C’est l’étude CHARC, lancée par une phase préparatoire dès le mois de novembre 2011, et qui doit également rechercher des réponses aux multiples interrogations sur l’existence de facteurs favorisant la présence et le risque d’attaques de requins sur la côte ouest de La Réunion.
Une deuxième étude en cours de réalisation vise à recenser les dispositifs de protection et déterminer ceux qui seraient le plus adapté à la situation de La Réunion (cf. l’article consacré à ces deux études).
La mise en place de dispositifs de sécurité transitoires
Des dispositifs de réduction du risque requin ont été déployés à titre transitoire pour permettre la reprise de certaines activités nautiques – baignade sur les plages des Roches Noires et de Boucan Canot, cours de surf. Tous ces dispositifs présentent un caractère provisoire et expérimental, et devront être évalués à l’aune des résultats des études en cours, de manière à les ajuster ou à les remplacer par des dispositifs plus adaptés.
Des ateliers pour une réflexion commune... Trois ateliers de concertation ont été mis en place dans la foulée de cette table ronde, visant à mieux appréhender le risque requin et à le prendre en compte le plus rapidement possible. Atelier n°1 : consacré à l’amélioration de la connaissance scientifique du risque requin et à l’identification des moyens de protections les plus appropriés, coordonné par la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement et la Région Réunion dans le cadre d’une convention de partenariat signée en septembre 2011 ; Atelier n°2 : visant à développer l’information des populations et la prévention du risque, piloté par la commune de Saint-Paul ; Atelier n°3 : relatif à la gestion opérationnelle du risque, conduit par le CROSS Réunion en lien avec l’ensemble des services de secours. |
2 études pour une meilleure connaissance et gestion du risque requin Pour pallier au manque de connaissances scientifiques nécessaires afin de comprendre ce qui a pu se passer en 2011 et ainsi confirmer ou infirmer les hypothèses qui ont été avancées, l’Etat travaille avec ses partenaires, à une stratégie d’amélioration des connaissances et de réduction du risque requin. Deux études sont lancées, co-pilotées et cofinancées par l’Etat et la Région. La première étude porte sur l’écologie du requin tandis que la seconde porte sur les moyens de prévention. Le projet CHARC L’étude n°1 pilotée par l’IRD sera le projet CHARC : "Connaissances de l’écologie et de l’HAbitat de deux espèces de Requins Côtiers sur la côte Ouest de La Réunion". S’appuyant sur près de 80 marquages acoustiques et sur les observations de deux caméras sous-marines, le projet CHARC permettra le suivi de plusieurs dizaines de requins tigres et bouledogues. Il établira une corrélation fine entre la présence ou le comportement de ces animaux et les facteurs du milieu : turbidité ; courants ; réserve ; DCP ; pollution… Il débouchera sur un modèle de prévision du risque et sur des outils de gestion du risque requins. Il concernera la côte Ouest de La Réunion. Il s’étalera sur une durée de trente mois, en trois phases. Il fera l’objet de restitutions intermédiaires. Une phase d’observation préliminaire a permis de capturer 32 requins. Dix stations d’écoute ont par ailleurs été déployées le 21 décembre 2011 entre le Port de Saint-Gilles et la baie de Saint-Paul. La dernière récupération des données a été effectuée le 18 avril, clôturant une première phase d’observation de 120 jours d’enregistrement. Au total, au 29 mars 2012, 22 requins ont été marqués, 9 requins bouledogues et 13 requins tigres, dont 2 en apnée par le CRESSM. Globalement les recherches effectuées sur ces espèces sont peu nombreuses ce qui conduit à des lacunes importantes. Un travail d’étude des statistiques des données historiques des attaques à La Réunion depuis 1980 et de mise en place une base de données "officielle" des attaques a été effectué. La base initiale obtenue à partir des données du fichier FAAR (Fichier des Attaques de requins à La Réunion) a été mise à jour et contrôlée. Cette vérification a consisté à reprendre l’ensemble des articles de presse parus depuis 1980 et autres éléments de la littérature qui ont pu être collectés pour réajuster et recouper les informations sur les circonstances des attaques. A partir de cette base, un travail important de compilation a permis d’associer à ces attaques différents facteurs anthropiques et environnementaux. Ces facteurs sont principalement : les conditions atmosphériques, l’état de la mer, la température de surface, le substrat, la pluviométrie et l’urbanisation. La deuxième phase de l’étude est cofinancée par l’Etat, la région et un financement européen du FEDER. L’enveloppe totale de cette étude représente 700 000 euros, dont 150.000 euros de l’Etat. Cette deuxième phase doit débuter en juin 2012. Le bureau d’études Biotope a été chargé de la réaliser. Elle comporte deux volets : - Une étude bibliographique destinée à faire le point des connaissances sur les mesures de protection mises en oeuvre ailleurs dans le monde et d’évaluer la faisabilité de les transposer à La Réunion ; - Une étude de terrain destinée à évaluer l’efficacité des méthodes qui pourraient être utilisées à titre expérimental sur l’île, en particulier le dispositif shark shields. |
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