Pas de manifestants hier en milieu de matinée pour recevoir Nelly Olin, la ministre de l’Écologie et du développement durable, à L’aéroport de Gillot à Sainte-Marie. Elle a été accueillie par la préfet Laurent Cayrel, le député-maire de Saint-Denis, René-Paul Victoria, le vice-président du Conseil régional, Alain Armand, le vice-président du Conseil général, Cyril Melchior et le député du Tampon, André Thien Ah Koon. Comme les précédents ministres, elle adresse toute la sympathie et la solidarité du gouvernement à l’ensemble de la population réunionnaise.
Nelly Olin est venue s’informer en outre des avancées des opérations de démoustication. Pour l’instant, elle ne peut nous renseigner sur les conséquences des produits chimiques sur la faune et la flore. Elle attend les conclusions des experts. En tout cas, les Réunionnais ont constaté, suite à la pulvérisation des produits chimiques, des picotements sur l’ensemble du corps, la mort d’oiseaux, de caméléons, d’insectes volants et rampants, et le jaunissement des plantes. Depuis quelques mois, le Bti s’est substitué aux produits chimiques dans la lutte contre les larves de moustiques.

Trois autres points ont été abordés brièvement lors cette rencontre. Elle s’attachera dans les jours à venir et en concertation - bien entendu - avec les élus locaux à activer le projet de réalisation d’un incinérateur. Elle a évoqué succinctement le dossier du basculement des eaux d’Est en Ouest qui a déjà englouti "293 millions d’euros". Elle est à La Réunion surtout pour soutenir la conception du Parc national de La Réunion. Nelly Olin se rendra sur la route en corniche "en toute discrétion", souligne-t-elle, "en mémoires des victimes". Elle ne dira pas un mot de plus sur cette route. Elle laisse au ministre des Transports le soin de se prononcer prochainement.