Sommet de l’ONU sur l’océan

Création d’une coalition pour sauver les requins et les raies

13 juin

La population de requins et raies, ayant des cycles de reproduction lents, a réduit de moitié depuis 1970 et 37,5% des quelque 1200 espèces sont considérées comme menacées d’extinction.

Plus d’une quinzaine de pays ont lancé à Nice une coalition pour stopper l’extinction des requins et des raies, sous l’égide d’ONG et d’organismes internationaux.

La population de ces animaux majestueux mais aux cycles de reproduction lents a réduit de moitié depuis 1970 et 37,5% des quelque 1200 espèces sont considérées comme menacées d’extinction, selon une étude publiée fin 2024 dans la revue Science.

Le requin aux faux airs de raie est très répandu au large de Nice, ce qui a donné son nom à la Baie des Anges mais qui a désormais quasiment disparu de Méditerranée.

Outre les changements climatiques qui modifient leurs habitats, les requins et raies sont essentiellement victimes de la surpêche, le plus le souvent pour leurs ailerons, dans le cas des requins ou pris accidentellement dans les filets visant d’autres poissons.

Pourtant, les requins et les raies, qui arpentent les mers et parfois les grands lacs depuis plus de 400 millions d’années, ont un rôle essentiel dans les écosystèmes qu’ils fréquentent. Leur survie « est une question de sécurité alimentaire mondiale », a lancé Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement du Congo, lors de la présentation de la coalition en marge du sommet de l’ONU pour l’océan.

Pour certains pays, ils sont aussi un atout touristique majeur. Aux Maldives, les seules activités de plongée au milieu des requins représentent un chiffre d’affaires annuel de 15 millions de dollars, selon Thoriq Ibrahim, ministre du Tourisme et de l’Environnement de l’archipel de l’océan Indien. La navigatrice Isabelle Autissier, présidente d’honneur de WWF-France, a aussi évoqué leur place de choix dans la spiritualité des peuples côtiers.

Pour les sauver, la coalition vise à protéger les habitats clés des requins et des raies à travers des plans de gestions spécifiques dans les aires marines protégées, à lutter contre le commerce illégal, essentiellement d’ailerons de requins, et à mettre en œuvre une coordination internationale au sein d’un groupe intergouvernemental.


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