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Conférence de presse de la Plateforme réunionnaise
21 janvier, par
La conférence de presse de la Plateforme réunionnaise a abordé ce 20 janvier des enjeux importants pour La Réunion, notamment la gestion de l’eau. Maurice Gironcel (PCR) a souligné l’importance d’anticiper les crises, rappelant le travail du Parti communiste réunionnais dans la lutte contre la crise climatique et citant l’exemple de Sainte-Suzanne où les investissements font qu’elle est la seule commune de sa région à ne pas connaître de coupures d’eau.
La plateforme réunionnaise rassemble plusieurs partis et mouvements politiques,, le Parti communiste réunionnais (PCR), la Fédération de La Réunion du Parti socialiste, Banian, Europe Écologie Les Verts (EELV), Ansanm, et Place Publique.
Cette organisation comprend plusieurs maires représentant leur parti : Maurice Gironcel (PCR) est maire de Sainte-Suzanne, Patrick Selly (Banian) est maire de Saint-Benoît, Olivier Hoarau (Ansamb) est maire du Port et Éricka Bareigts (PS) est maire de Saint-Denis. En tant que premiers magistrats de ces communes, ils sont confrontés aux effets de la sécheresse. Cela se traduit par coupures dans certaines communes, et des restrictions générales dans l’usage de l’eau.
Maurice Gironcel a rappelé que la question du dérèglement climatique est une préoccupation de longue date pour le Parti communiste réunionnais (PCR) et la Plateforme. Il a souligné que cette problématique était déjà présente dans le Plan de survie publié par le PCR en 1975. « Les choses se sont aggravées et si on ne prend pas garde, la situation deviendra encore plus compliquée, comme en témoigne la sécheresse actuelle », a-t-il averti.
« Le dernier rapport de Copernicus indique que 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec des vagues de chaleur extrême, des incendies dévastateurs, et une montée rapide du niveau des mers. La Réunion, comme de nombreuses îles, se trouve en première ligne face à ces bouleversements », a-t-il souligné dans un post publié sur Facebook après la conférence de presse, rappelant que « les exemples de Mayotte avec le cyclone Chido et La Réunion avec Belal nous rappellent combien nous sommes vulnérables et non préparés face à ces phénomènes extrêmes ».
L’île traverse actuellement une sécheresse sévère, impactant nos ressources en eau, l’agriculture et la biodiversité. Des secteurs sont déjà privés d’eau, et les réserves s’épuisent à une vitesse alarmante. « Cette crise doit nous pousser à agir, à anticiper et à nous adapter », indiqua Maurice Gironcel.
Pour le représentant du PCR, il est crucial d’anticiper et de prévoir des solutions durables. Il a pris l’exemple de Sainte-Suzanne, où aucune coupure d’eau n’a été observée contrairement aux communes voisines. « Nous avons beaucoup investi dans nos infrastructures », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que les investissements dans le réseau d’eau potable et d’assainissement sont souvent invisibles, contrairement à la construction d’équipements plus visibles comme les gymnases ou les écoles. « Même si ces investissements ne sont pas politiquement « rentables », ils sont essentiels pour garantir des conditions de vie normales à notre population », a-t-il ajouté. Il a insisté sur le fait que, même en période de sécheresse, l’accès à l’eau potable doit être assuré.
Éricka Bareigts, maire de Saint-Denis, a interrogé les choix d’investissement passés, suggérant qu’ils n’avaient peut-être pas suffisamment pris en compte la problématique de l’eau. Elle a proposé de revoir les priorités budgétaires afin de réallouer les fonds vers des besoins vitaux comme l’eau. « Peut-être qu’il y a des projets à reporter pour rediriger cet argent vers des besoins immédiats et fondamentaux », a-t-elle déclaré.
Maurice Gironcel a indiqué que le Premier ministre a annoncé une conférence nationale sur la politique de l’eau. C’est un pas dans la bonne direction, « mais nous devons aller plus loin ».
Pour Maurice Gironcel, « Les moyens actuels sont insuffisants pour préserver la biodiversité et accélérer la transition écologique. Nous avons besoin de financements complémentaires pour décarboner notre île, protéger notre environnement, et développer des modes de transports doux et collectifs pour réduire la congestion sur nos routes ».
« Le dérèglement climatique est une réalité que nous vivons au quotidien, et il exige une réponse globale et coordonnée. La Plateforme réunionnaise continue de porter ce projet, construit par les Réunionnais, pour les Réunionnais », a conclu Maurice Gironcel avant d’annoncer l’organisation, le 2 mars 2025, de la 6e édition de la Marche Réunionnaise pour le Climat et la Biodiversité à Sainte-Suzanne.
M.M.
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