
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
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Conséquence du mode de consommation et de la sécheresse
20 janvier, par
La sécheresse à La Réunion s’aggrave, avec désormais six communes en niveau de crise — Bras-Panon, La Plaine-des-Palmistes, Salazie, Le Port, Sainte-Marie et Saint-André — et d’autres en alerte renforcée. Des coupures d’eau sont mises en place, et les autorités appellent à des restrictions strictes. Le déficit de précipitations impacte l’agriculture. Face à cette crise, la récupération des eaux de pluie et la remise en cause du système importé de consommation sont des solutions à envisager mais difficiles à mettre en œuvre.
La Réunion est confrontée à une sécheresse persistante qui s’aggrave au fil des années, transformant un phénomène autrefois exceptionnel en une norme. Depuis le dernier comité sécheresse, quatre nouvelles communes — Bras-Panon, La Plaine-des-Palmistes, Salazie et Le Port — ont atteint le niveau de crise, rejoignant ainsi Sainte-Marie et Saint-André. D’autres communes, telles que Saint-Benoît, La Possession et Cilaos, sont placées en alerte renforcée. Ces niveaux d’alerte ont conduit à l’application de mesures de gestion strictes, définies par l’arrêté préfectoral du 11 décembre, incluant des coupures quotidiennes d’eau dans plusieurs quartiers des communes les plus touchées.
Un communiqué de la Préfecture de La Réunion publié le 17 janvier dernier indique que « le niveau des ressources est alarmant dans ces secteurs, et les autorités gestionnaires du réseau sont en alerte », tandis que le comité sécheresse a demandé « la mise en œuvre des mesures générales de restriction des usages de l’eau ». Cette situation met en lumière les défis majeurs liés à la gestion de l’eau sur l’île, amplifiés par les effets du changement climatique.
Rappelons que Météo-France a confirmé que décembre et début janvier des plus chauds depuis le début des relevés, avec un déficit de précipitations particulièrement marqué sur une large partie Est de l’île. Cette tendance indique un important retard de la saison des pluies et de la saison cyclonique.
La sécheresse a des répercussions directes sur l’agriculture, mettant en péril la viabilité économique de nombreuses exploitations. La CGPER a d’ailleurs interpellé le préfet de La Réunion sur cette question. Le syndicat demande que l’ensemble des 24 communes de La Réunion soit déclaré en zone de calamité agricole en raison de la sécheresse exceptionnelle. Ceci permettra aux agriculteurs de pouvoir être indemnisés, car ils ne peuvent pas être assurés.
Face à cette crise, des mesures d’adaptation peuvent être envisagées. La généralisation de la récupération des eaux de pluie est l’une des solutions pour réduire la dépendance aux ressources en eau potable et atténuer la pression sur les nappes phréatiques. Cependant, cette pratique reste marginale à La Réunion, en partie en raison de la domination de grandes sociétés françaises sur le marché de l’eau potable, qui n’ont pas intérêt à promouvoir des initiatives réduisant la consommation d’eau facturée.
La situation actuelle appelle à une remise en question du modèle de consommation de l’eau à La Réunion. Avec une consommation moyenne de 180 litres d’eau potable par personne et par jour, il devient urgent de remettre en cause ce modèle importé. Des initiatives telles que la réduction de la consommation des plus gros utilisateurs, la promotion de la récupération des eaux de pluie et la mise en place de politiques publiques favorisant une gestion durable de la ressource en eau sont autant de pistes à explorer pour faire face à cette crise sans précédent.
La sécheresse à La Réunion n’est plus une exception mais tend à devenir la norme. Cette réalité impose une adaptation rapide des habitudes de consommation pour assurer un avenir durable pour tous.
M.M.
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