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Citoyens contre l’incinération
9 mai 2006
Samedi après-midi à Bois d’Olive (Saint-Pierre), 200 Réunionnais et Réunionnais ont voté pour la création de l’Association de citoyens contre l’incinération des ordures ménagères à La Réunion (ACCIDOM-R).
La crise du chikungunya a mis en exergue le problème du traitement des ordures ménagères et autres déchets à La Réunion, et en premier lieu celui de leur collecte. Dès janvier, le préfet soutenait que le projet d’incinérateur devait être ressorti des tiroirs pour aboutir rapidement. Lors de sa visite, en avril, la ministre de l’Écologie et du développement durable, Nelly Olin, a assuré que La Réunion avait besoin de 2 incinérateurs et que le premier verrait le jour à Saint-Pierre, avec l’accord de la CIVIS.
Avant d’en arriver là
"Devant ce danger, des citoyens de tous bords se sont réunis pour en débattre", précise Edwards Jean-Pierre, professionnel de santé, qui a accepté de présider la séance de samedi.
Après une série d’interventions et la projection d’un film pour le moins éloquent sur les répercussions écologiques et sanitaires des incinérateurs, ancienne et nouvelle génération, la salle a débattu. Il a été question de la saturation du centre d’enfouissement de Pierrefonds qui accueille, en outre, les déchets de l’Ouest qui ne possède pas de site propre.
Avec 300.000 tonnes de déchets par an à La Réunion, le tri, le recyclage, l’économie d’emballages sont plus que jamais des prérogatives. Il faut agir à la fois sur une diminution à la source, développer le compostage et la méthanisation qui permet à partir des déchets verts stockés de produire du méthane et ainsi des bouteilles de gaz.
Par le biais de l’Éducation nationale, des associations, en renforçant les campagnes de sensibilisation, en présentant les tenants et aboutissants du projet incinérateur au grand public, la population doit être encore mobilisée, pour participer à cet effort collectif de gestion des déchets.
Les pays nordiques n’en veulent pas, l’Allemagne n’en veut pas, en France, beaucoup ont fermé et les incinérateurs actuellement en usage ont une conformité aléatoire. Les produits toxiques émis vont polluer l’air, le sol, l’eau dont le traitement est aussi problématique à La Réunion que celui des déchets. C’est toute la chaîne alimentaire qui est menacée.
Motion pour une table ronde
L’incinérateur est aussi une contrainte financière qui demande un investissement très important de 200 millions d’euros. La décharge nécessaire au stockage des déchets, en plus de mobiliser d’importants fonds du DOCUP (Documents uniques de programmation), au détriment de la construction des établissements scolaires, est productrice elle aussi de nombreux produits toxiques. C’est sans parler du coût de fonctionnement élevé pour un projet pauvre en création d’emplois qui remet en cause toute la filière du tri sélectif. C’est autant de frais supplémentaires que les contribuables vont devoir assumer pour la collecte des déchets.
Avant de s’engager dans cette solution, il faut donc en débattre avant de parer au plus pressé. Et parce qu’il y a encore beaucoup à dire encore sur ce sujet sensible, l’assistance a décidé samedi la création d’un comité citoyen, sous la forme d’une association loi 1901. Reste à rédiger les statuts, constituer le bureau et mettre en place les prochaines initiatives. Il a pour l’heure été voté à l’unanimité, le nom de l’association, ACCIDOM-R, Association de citoyen contre l’incinération des ordures ménagères-Réunion, que tous les parlementaires et sénateurs qui l’accepteraient y seraient élus membres d’honneurs, et qu’une motion sera élaborée et envoyée à toutes les personnalités politiques, les pouvoirs publics, les collectivités, les représentants des acteurs économiques ainsi qu’aux syndicats de l’île pour, qu’autour du préfet, s’organise une table ronde.
Préoccupation globale
Car l’objectif de cette démarche citoyenne n’est pas simplement de s’opposer au projet d’incinérateur, mais d’instaurer une large concertation régionale et dans la zone qui abordera le problème de la pollution à La Réunion et dans l’océan Indien. Nos voisins ne sont pas exempts de cette problématique de traitement des déchets. La Réunion ne peut pas travailler en isolement, mais doit privilégier une approche concertée à l’intérieur de la COI (Commission de l’océan Indien), avec la contribution de chaque pays de la zone. Ce n’est pas seulement une lutte contre l’incinérateur, c’est une préoccupation globale.
Estéfani
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