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Protection des requins
26 novembre 2022
La Conférence sur le commerce international des espèces menacées a pris le 25 novembre une décision qualifiée d’"historique" par le pays hôte, le Panama, visant à protéger une cinquantaine d’espèces de requins menacés par le florissant trafic de leurs ailerons en Asie.
Au cours de cette 19ème Conférence (COP19) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées (CITES), les délégués de 183 États et de l’Union européenne (UE) ont décidé en séance plénière de réguler la pêche de 54 espèces de requins requiem (Carcharhinidae) et de requins-marteaux (Sphynidae).
Ces squales ont été inscrits à l’Annexe II de la CITES limitant strictement le commerce de certaines espèces par consensus. Le Japon, a émis des réserves vis-à-vis de la protection accordée au requin bleu, estimant qu’il ne s’agit pas d’une espèce menacée.
Le délégué japonais a exprimé "la vive préoccupation" de son pays concernant les conséquences de cette décision jugée "préjudiciables d’un point de vue social et économique" pour les pêcheurs de son pays. Le Japon est l’un des pays occidentaux les plus réticents à la mise en place d’une protection des requins, qui sont un fonds de commerce très conséquents pour les japonais.
La protection de ces requins a été demandée par l’UE et une quinzaine de pays, dont le Panama. Ce mesure a été la plus discutée des décisions du sommet qui a débuté le 14 novembre.
La protection des requins est devenue au fil des débats une mesure emblématique de la conférence et plusieurs délégations avaient posé sur leurs bureaux des requins en peluche.
Shirley Binder, la déléguée du Panama, a indiqué que les requins qui bénéficieront dorénavant de la protection de la CITES représentaient "approximativement 90% du marché" des ailerons de requins.
Ce marché, dont le centre est à Hong Kong, dépasse le demi-milliard de dollars par an (483 millions d’euros). Les ailerons peuvent se vendre 1.000 dollars le kilo en Asie de l’Est pour confectionner des soupes très réputées de la gastronomie chinoise traditionnelle.
En 2020, une étude publiée dans la revue Biology Letters a révélé que chaque année, les ailerons de 73 millions de requins appartenant à des espèces menacées, comme le requin-marteau halicorne ou le requin à grandes ailes du genre Lamiopsis, ou à des espèces plus communes issues de la pêche durable, sont vendus pour finir en soupe d’ailerons de requin.
D’après le directeur pour l’Amérique latine et les Caraïbes de l’ONG IFAW, Joaquin de la Torre, "les requins et les raies sont aujourd’hui le groupe d’espèces les plus menacées, plus menacées même que les éléphants et les grands félins".
"La demande internationale pour leurs ailerons et leur chair (…) a provoqué une diminution significative de leurs populations dans le monde entier : on estime que plus de 100 millions de requins meurent chaque année dans les pêcheries, soit le double" du nombre des prélèvements permettant de préserver l’espèce", a-t-il déclaré à l’AFP.
Le monde "est au milieu d’une grande crise d’extinction des requins", renchérit Luke Warwick, le directeur pour la protection des requins de l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS).
Les raies-guitares (Rhinobatidae) et des espèces de raies d’eau douce (Potamotrygon) vont aussi bénéficier de la protection de l’Annexe II, a décidé la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées (CITES) par consensus.
Les espèces désormais protégées ne sont pas encore menacées d’extinction mais pourraient le devenir si leur commerce n’était pas rapidement contrôlé. L’Annexe I interdit tout le commerce de certaines espèces.
"Ceci restera dans les mémoires comme le jour où nous avons inversé la tendance pour empêcher l’extinction des requins et des raies du monde", a indiqué dans un communiqué l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS).
"Cette liste historique d’une centaine d’espèces fortement commercialisées conduira à l’adoption des mesures de conservation au niveau national dont ces espèces ont urgemment besoin. La prochaine étape cruciale consistera à mettre en œuvre ces inscriptions et à veiller à ce qu’elles se traduisent par des mesures commerciales et de gestion des pêches plus solides dès que possible", a avertit l’ONG.
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