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Programme “Plantons pour la planète”
5 janvier 2010, par
Objectif de départ, planter au moins 1 milliard d’arbres chaque année. En 3 ans, il a été largement dépassé, alors que le projet de la militante écologiste Wangari Maathai avait paru très ambitieux à la Conférence sur le climat de 2006.
Lors de la 12ème Conférence sur le climat en novembre 2006, la militante écologiste Wangari Maathai, Prix Nobel de la Paix en 2004, lançait un projet ambitieux : planter 1 milliard d’arbres par an pour à la fois lutter contre le réchauffement climatique, la dégradation des forêts et des écosystèmes. Un projet qui s’inspire de l’initiative du mouvement de la Ceinture verte au Kenya, dont Wangari Maathai est la fondatrice, mouvement qui a permis de planter des millions d’arbres en Afrique pour lutter contre la déforestation et l’érosion.
Trois ans plus tard, c’est un succès. Le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) a annoncé que l’objectif de 7 milliards d’arbres a été atteint. On en est même aujourd’hui à plus de 7,4 milliards d’arbres plantés dans 167 pays. Sur le site internet du PNUE, la campagne “Plantons pour la planète” a reçu plus de 9 milliards de promesses à travers le monde. Qui plante ? Plus de la moitié sont des particuliers, mais aussi des écoles, des associations, des entreprises, les gouvernements...
Le PNUE cite quelques initiatives qui ont permis de dépasser l’objectif d’un milliard d’arbres plantés par an. Ainsi, la Chine a planté 2,6 milliards d’arbres dans le cadre de cette campagne “Plantons des arbres” (sur 6 milliards d’arbres plantés). « Le gouvernement a planté 260 espèces différentes dans 11 provinces de la Chine, depuis la Mongolie-Intérieure jusqu’au Jiangxi et du Yunnan au Sichuan », indique le PNUE.
Les forêts, une source de diversité biologique
D’autres pays ont planté plus de 100 millions d’arbres, comme l’Ethiopie (1,4 milliard), la Turquie (711 millions), le Mexique (537 millions), le Kenya, Cuba, l’Indonésie. La campagne “Un milliard d’arbres” a donné naissance à de nombreuses initiatives originales. Aux Etats-Unis, un projet de plantation d’arbres fruitiers, “Replant new Orléans”, tente de compenser les ravages provoqués par l’ouragan Katrina. En Afrique du Sud, l’initiative “Pour un Soweto plus vert” transforme des cratères de poussières en allées arborisées en profitant des préparatifs pour la Coupe du monde de football. Dans les zones victimes de conflits comme en Irak, Somalie, Libéria, Afghanistan..., on se mobilise aussi. Autour et dans les camps de réfugiés, l’Office du Haut Commissaire aux Nations Unies a planté 9 millions d’arbres. Idem pour les missions de maintien de la paix qui ont promis plus de 100.000 arbres.
Le PNUE estime que « la perte de forêts naturelles à travers le monde a contribué davantage aux émissions mondiales de gaz à effet de serre que le secteur du transport. La perte de forêts contribue plus aux émissions globales de CO2 chaque année que le secteur du transport ». Les arbres absorbent en effet le dioxyde de carbone. Or, la déforestation se poursuit : 13 millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année ! « Une superficie équivalente à la Grèce ou au Nicaragua ». L’Afrique et l’Amérique du Sud sont les plus touchées par ce phénomène pour des besoins agricoles et industriels.
L’humanité a pourtant tout intérêt à préserver les forêts. « Dans le milieu naturel, souligne le PNUE, de nombreux systèmes sont fortement tributaires des arbres. En effet, les arbres contribuent à la conservation des sols et des réserves d’eau, servent de rempart contre les avalanches, font reculer la désertification, protègent les zones côtières et stabilisent les dunes de sable. Les forêts recèlent 90 pour cent des espèces connues, et constituent donc une source importante de diversité biologique ».
A La Réunion, la prise de conscience est réelle. Citons par exemple la plantation de 800.000 arbres le long de la route des Tamarins et l’existence d’une liste verte régionale des espèces indigènes pouvant faire l’objet d’aménagement en milieu urbain.
EP
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