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Catastrophes écologiques en Martinique et en Bretagne
2 août 2011, par
Des algues jaunes et vertes envahissent le littoral, que ce soit en Bretagne ou en Martinique, ces plantes aquatiques entrainent des effets pervers sur l’environnement et la santé des êtres vivants. Ces pollutions mettent à mal les politiques environnementales lancées ces dernières années, mais touchent également à l’économie touristique des deux régions.
À La Réunion, les attaques de requins risquent de porter atteinte au tourisme, tout comme les algues malodorantes en Martinique et en Bretagne, qui ont entrainé la fermeture de certains sites touristiques, conduit des personnes aux urgences, notamment en Bretagne.
La Martinique en jaune
La sargasse jaune est une algue qui sévit sur des plages de Martinique, provoquant une odeur tenace, nauséabonde et malodorante. L’Agence Régionale de Santé (ARS) a alors déconseillé quatre sites sur les quinze envahis, au sud de l’île. Les premières personnes concernées par cet avertissement sont les femmes enceintes, les personnes âgées, les nourrissons, et les personnes souffrants de problèmes respiratoires. En effet, l’hydrogène sulfuré est libéré par ces algues en décomposition dans l’air, entrainant une pollution marine et aérienne conséquente.
Des courants marins ont ramené, ces derniers jours, sur les côtes martiniquaises des algues sargasses de l’espèce Sargassum fluitans. Les zones touchées sont surtout les sites touristiques, ce qui pourrait entrainer des conséquences sur l’économie de l’île.
Le Comité martiniquais du Tourisme (CMT) a affirmé que les plages touchées par ces algues seront nettoyées le plus tôt possible. De son côté, le Conseil Régional a débloqué une enveloppe de 100.000 euros pour le nettoyage de ces algues. Daniel Chomet, président du CMT, a d’ailleurs précisé que l’utilisation de ces fonds englobera plusieurs problèmes environnementaux, sociaux et sanitaires.
Un frein au tourisme
Bien que le Comité martiniquais du Tourisme ne s’inquiète pas encore des conséquences des algues jaunes sur le tourisme, en Bretagne, le problème reste soulevé, depuis l’an dernier, lorsque les chercheurs se sont rendu compte que les algues pouvaient tuer.
La mauvaise publicité de ces algues sur les côtes bretonnes a un impact sur le label "Made in Bretagne" et la réputation naturelle de la région. L’atteinte à l’image de la Bretagne constitue un danger pour l’économie locale. Les habitants sont inquiets, notamment Yves-Marie Le Lay, de l’association "Sauvegarde du Trégor" qui fustige l’attitude des autorités, « cela fait quarante ans que ça dure... combien ont-ils été et combien seront-ils encore, tous ces élus, tous ces préfets et leurs relais médiatiques à se bousculer à la table des belles âmes pour rédiger des plans toujours onéreux pour les contribuables, tout aussi inefficaces, si on en juge par les résultats ».
De plus, l’arrivée massive de ces algues, dues à la pollution des sols, ne va pas s’arrêter car le gouvernement délivre « des permis d’élevage et se prépare à réviser à la hausse les taux d’épandage de lisier. Au moment où la prolifération des algues vertes donne lieu à beaucoup d’annonces mais à peu d’actions préventives, cette initiative est pour le moins mal venue », selon l’association "UFC Que choisir".
Celine Tabou
Les activités humaines en question
En Bretagne, les algues sur les plages tuent. Elles mobilisent de gros moyens pour être enlevées des plages. Elles sont le résultat d’activités humaines, qui ont créé un environnement favorable au développement de ce type de végétaux.
En Martinique, jamais un phénomène d’une telle ampleur n’a été observé. Si c’est le courant marin qui a amené les algues, alors il n’est pas habituel et il est donc le résultat d’une perturbation liée au changement climatique créé par les activités humaines.
Mais pour les observateurs, d’autres causes doivent être recherchées. Sont notamment citées les techniques agricoles à base d’engrais chimiques accusées comme en Bretagne d’être à l’origine de cette prolifération. Il est également question des effets du tourisme, c’est-à-dire la pression des installations hôtelières sur le littoral avec les rejets qu’elles peuvent entrainer. Une autre possibilité est la navigation de plaisance. Des Martiniquais s’interrogent sur la manière dont des plaisanciers de passage gèrent leurs déchets. Et si le tourisme était en train de scier la branche sur laquelle il est assis ?
À La Réunion, la recrudescence des attaques de requins interpelle également. Là aussi, c’est du jamais vu en terme de fréquence. Or, il s’avère qu’au cours des dernières décennies, le littoral concerné par ses attaques a totalement changé. Il s’est urbanisé, les zones de marais ont été asséchées tandis que les pratiques agricoles ont changé. La hausse de la population s’est accompagnée de l’importation d’un type de mode de vie fortement générateur de déchets et grand consommateur d’eau. Le résultat, c’est une hausse des rejets dans la mer. Cette piste doit être explorée dans la recherche des causes de l’augmentation des attaques de requins.
Bretagne, Martinique, La Réunion, trois cas où l’impact des activités humaines risque de compromettre le tourisme.
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