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Madagascar
23 décembre 2017, par
Pour ne plus utiliser de bois et mettre un frein à la déforestation, les villageois sans accès au réseau électrique sont invités à se servir du biogaz.
Jour de mariage au village de Mahabo, à deux heures de route et de piste de Tana, la capitale malgache. Jaona Herimanga Randriampenosoa n’est pas de la fête, mais se fait une joie de montrer son « biodigesteur ». Le secrétaire comptable de la commune explique le fonctionnement de la cuve en béton, enfouie sous le sol de latérite pile devant son pas de porte. Tous les trois jours, il soulève le couvercle, sur lequel ont pris l’habitude de jouer les plus petits de ses cinq enfants, y déverse de l’eau et trois seaux de bouse des ses zébus. Et il attend.
Il attend que les matières organiques fermentent et dégagent, sans mauvaise odeur, du méthane. Ce biogaz alimente, au premier étage de sa maisonnette en briques rouge orangé, le réchaud de sa cuisinière, un rice-cooker et un lumogaz. Un luxe dans cette région de riziculture. En « brousse », seulement 6 % des Malgaches ont accès à l’électricité, ils ne sont que 15 % en milieu urbain.
Alors, pour cuire le romazava ou le ravitoto, les habitants brûlent du bois ou du charbon de bois, qu’il faut acheter à des vendeurs au bord des routes défoncées. « J’ai réalisé des économies, se félicite Jaona sous son chapeau de paille. Grâce au biogaz, j’ai pu investir dans mes cultures et payer les frais de scolarité des enfants ».
Ce genre de biodigesteurs, il en existe seulement 400 sur l’ensemble de ce pays de 26 millions d’habitants. Maud Ferrer, chef de projet à l’association ETC Terra, qui lutte contre la déforestation depuis 2012 à Madagascar, ne désespère pas. La volontaire en solidarité internationale est intarissable sur les bienfaits de cette éco-solution : « Tous les ans, 1 % de la forêt malgache, soit 40 000 hectares, part en fumée ; alors si on peut éviter de couper les arbres pour cuisiner… » Les habitants perdent moins de temps à collecter les bouses qu’à sillonner les bois, ne souffrent plus de la fumée, et, cerise sur le gâteau, utilisent le « digestat » - les résidus de la fermentation - comme engrais pour leurs cultures.
Mais un biodigesteur coûte entre 700 et 1200 euros, selon la taille, somme que les Malgaches ne peuvent débourser - le revenu mensuel moyen est en-dessous de 40 euros. Aussi, si ETC Terra leur demande de fournir une partie des matériaux et d’acheter le réchaud à gaz, elle prend en charge ciment, ferraille, livraison et main d’œuvre. L’association, financée pour ce projet par la Commission de l’Océan Indien, l’Union Européenne et la fondation Aga Khan, compte installer 120 biodigesteurs dans le nord de la Grande Île. Une zone encore épargnée par les dahalos, les redoutables voleurs de zébus, qui menacent ailleurs dans le pays l’accès à la ressource que sont les précieuses bouses.
2R2D : Réseau des Reporters en Développement Durable -
Océan Indien
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