Un dépôt municipal près de l’école maternelle de La Ligne Paradis

Des enfants jouent parmi des centaines de batteries usagées

6 décembre 2005

Derrière le Centre d’animation socio-éducatif (CASE) de la Ligne Paradis, en bordure de l’école maternelle et au bout de la rue Alain Peters, s’entassent des centaines de batteries et de radiateurs usagés. Une véritable source de nuisance dans un quartier urbanisé où circulent de nombreux enfants. Un terrain de jeux pour certains d’entre eux qui évoluent au milieu de l’acide, du plomb et du moustique porteur du chikungunya. On pourrait se dire qu’il s’agit là d’une négligence de la municipalité. C’est bien pire que cela. C’est une atteinte délibérée à la santé publique. Il s’agit en effet d’un dépôt créé par les services de la mairie. Un dépôt municipal sauvage auquel chacun peut avoir accès. C’est un révélateur de l’intérêt pour la préservation de l’environnement de la municipalité dirigée par Michel Fontaine, lui qui avait tenté d’expliquer la forte hausse des impôts locaux par le traitement des déchets. De quoi inquiéter les Saint-Pierroises et les Saint-Pierrois. D’autant que ce n’est pas la seule atteinte à l’environnement perpétuée par la municipalité de Saint-Pierre.


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